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from Exponenti’elles

Exponenti'elles: Les conséquences de la pandémie sur la santé mentale de groupes marginalisés soulignent le besoin d'offrir une plus grande souplesse en milieu de travail

TORONTO, ON / ACCESSWIRE / 3 avril 2023 / Les répercussions de la pandémie continuent de peser sur les groupes marginalisés qui souffrent d'insécurité financière, rapporte Exponenti'elles, un organisme national qui aide des gens à sortir de la pauvreté. D'après un sondage mené auprès de sa clientèle, 93 % des répondant.e.s ont déclaré souffrir d'épuisement psychologique pendant la pandémie. Sa clientèle est formée de femmes et de personnes de diverses identités de genre. La plupart sont en situation de monoparentalité. Beaucoup ont des enfants handicapés. Toutes ces personnes vivent ou vivaient bien en dessous du seuil de pauvreté.

TÉLÉTRAVAIL - La réalité

Près d'une personne sur trois (33 %) affirme avoir été très ou extrêmement affectée par le télétravail pendant le confinement. Un logement ou des services de garde d'enfants inadéquats, l'apprentissage en ligne et une mauvaise connexion à l'Internet font partie des raisons qui ont été avancées. En revanche, les personnes qui vivaient à l'extérieur de la ville pour une question d'abordabilité du logement ont économisé des heures de déplacement.

« Je travaillais à domicile et je ne recevais aucune allocation pour mes enfants qui étaient également à la maison. J'ai dû demander de l'aide. On me considérait comme une moins bonne joueuse d'équipe puisque je n'étais pas capable de travailler de la même façon qu'avant », raconte une répondante.

« Mon fils est autiste. Le fait d'être coincés à l'intérieur a eu de graves conséquences sur nous deux », affirme une autre répondante qui a occupé deux emplois au cours des trois dernières années.

SANTÉ MENTALE - Le prix à payer

  • Près de deux répondant.e.s sur trois (64 %) qui occupaient un emploi ont déclaré que leur épuisement psychologique et les besoins supplémentaires de leurs enfants ont eu une incidence sur leur capacité à travailler.
  • Parmi les personnes sans emploi qui ont répondu au sondage, 93 % ont cité l'épuisement psychologique comme le plus grand obstacle à leur recherche d'emploi. Près de quatre répondant.e.s sur cinq ont déclaré que les exigences familiales pendant le confinement ont eu une incidence sur leur capacité à trouver un emploi.

« J'avais enfin trouvé du travail avant Noël 2021, mais j'ai perdu mon emploi après avoir attrapé la COVID-19 en juillet 2022. On a prétexté que les affaires tournaient au ralenti, mais on venait tout juste d'embaucher quelqu'un d'autre », explique une répondante.

VIE PROFESSIONNELLE - Un équilibre?

  • De nombreuses personnes qui ont participé au sondage estimaient qu'on s'attendait à ce qu'elles soient capables de « tout faire ». Deux personnes sur trois ont déclaré avoir été traitées injustement parce qu'elles étaient malades ou que le fait de soigner un membre de la famille avait nui à leur capacité de travailler ou de chercher du travail. Plus de quatre répondant.e.s sur cinq (82 %) ont déclaré que la perception de leur superviseur.e sur leur éthique de travail pendant la pandémie avait affecté leur rendement au travail ou leur capacité à chercher du travail.

« On m'a demandé de délaisser mon travail habituel d'aide-enseignante pour travailler comme éducatrice en service de garde dans notre petite communauté. Pendant ce temps, mes propres adolescents sont devenus plus vulnérables. Ils avaient besoin de toute mon attention, mais je devais les laisser seuls à la maison quatre jours par semaine pour me rendre dans plusieurs écoles », raconte la mère de deux enfants.

« C'était difficile de demander de travailler différemment ou de modifier mon horaire parce qu'un enfant était malade ou que l'école était fermée. On assumait que je vivais avec quelqu'un de responsable qui pouvait prendre le relais, comme mes autres collègues. Ce n'était pas mon cas », dit une autre répondante.

« Au départ, j'espérais que mon employeur soit flexible et me permette de travailler à la maison. Ce n'est pas ce qui s'est produit. On m'a mis beaucoup de pression pour que je vienne travailler en personne, ce qui a fini par m'empêcher de continuer », affirme une répondante.

Les femmes représentent actuellement près de 60 % des salarié.e.s qui gagnent le salaire minimum au Canada. Selon notre sondage, le télétravail empêchait près de la moitié des répondant.e.s de trouver ou même de conserver un emploi.

Exponenti'elles a aidé des centaines de client.e.s à trouver des emplois décents et à délaisser l'aide sociale. Leurs réussites sont le fruit d'un groupe de personnes dévouées, dont les coach.e.s bénévoles, qui leur donnent une voix et les aident à exploiter leurs forces. Mais il faut tout un village. Il faut des emplois avec un salaire décent. Et il faut des employeurs qui sont prêts à changer les choses.

Autrement dit, les dirigeant.e.s et les services des RH doivent aussi tenir compte des pratiques de travail flexible qui peuvent être offertes quand ils réfléchissent aux avantages et aux inconvénients du travail hybride. Les gens veulent travailler.

« Si nous voulons uniformiser les règles du jeu et donner une chance à tout le monde, les employeurs doivent éviter de supposer quoi que ce soit. Ils doivent écouter davantage. Ils doivent aborder la question des horaires flexibles et du travail hybride avec une approche plus individualisée. Aucune politique de travail n'est universelle. Il faut tenir compte des conditions de vie », affirme Lia Grimanis, fondatrice et directrice générale d'Exponenti'elles.

Pour en savoir plus sur le sondage et sur la façon dont les décisions en milieu de travail peuvent changer des vies, Lia Grimanis d'Exponenti'elles ainsi que des diplômé.e.s du programme sont disponibles pour des entrevues.

Pour toutes demandes médiatiques, veuillez contacter: Lia Grimanis lia@exponentielles.ca

À PROPOS D'EXPONENTI'ELLES

Exponenti'elles offre un programme de coaching d'une durée d'un an qui aide les femmes et les personnes de diverses identités de genre à sortir de la pauvreté de façon durable afin de décrocher un emploi à long terme et de mener une vie saine et prospère. Le programme national mise sur l'estime de soi, la confiance, la résilience et la capacité à saisir les occasions professionnelles et personnelles.

https://exponentielles.ca/a-propos-du-programme/

À PROPOS DE LIA GRIMANIS

Lia Grimanis est la fondatrice et la directrice générale de l'organisme Up With Women/Exponenti'elles. Son expérience de l'itinérance et ses réussites professionnelles dans le domaine des technologies malgré l'absence d'une formation scolaire l'ont inspirée à mettre sur pied un programme d'accompagnement qui offre aux femmes en situation de pauvreté la confiance et les compétences nécessaires pour se faire un chemin.

https://en.wikipedia.org/wiki/Lia_Grimanis

Upwithwomen.org, Monday, April 3, 2023, Press release picture

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Lia Grimanis

Directrice générale et fondatrice

Up With Women / Exponenti'elles
Lia@upwithwomen.org

LA SOURCE: Exponenti'elles



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