PRESS RELEASE

from CREDIT COOPERATIF

RAPPORT ANNUEL 2023

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Rapport Financier 2023

Rapport du Conseil d’administration sur les comptes consolidés et sociaux de La Mondiale

La Mondiale est une société d’assurance mutuelle (SAM) sur la vie humaine et de capitalisation créée  en 1905, société mère du périmètre consolidé  La Mondiale.

Acteur majeur dans le domaine de l’assurance vie en France, La Mondiale commercialise principalement des contrats de retraite supplémentaire (individuelle et collective), d’épargne et de prévoyance, via son réseau commercial de plus de 1 000 collaborateurs salariés dédié au marché individuel, des professions indépendantes et des très petites entreprises.

La Mondiale a été en mesure de faire face à la conjoncture économique et sociale grâce à trois atouts majeurs :

-       en tant que groupe d’assurance de personnes,  son activité s’inscrit dans le long terme ;

-       l a longévité de La Mondiale, 118 ans, témoigne de la stabilité de son modèle économique ; une activité encadrée par un corpus de règles prudentielles ;

-       des placements très diversifiés et une gestion extrêmement rigoureuse.

La Mondiale est membre de l'Association sommitale AG2R LA MONDIALE.


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Sommaire général

7                    1. Faits marquants

11                2 . Activité

19                3. Perspectives de développement

23               4 . Gouvernement d’entreprise

29                5. Contrôle interne et gestion des risques

35               6 . Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée générale du 15 mai 2024

39               7 . Comptes consolidés

75                  8. Comptes sociaux


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1. Faits marquants

En 2023, l’environnement macroéconomique a été contrasté avec une inflation persistante, une inversion de la courbe des taux qui a affecté la compétitivité des produits d’assurance vie et un marché immobilier qui  s’est retourné et impacte nos activités immobilières.

Le Groupe a néanmoins bénéficié de la bonne orientation du marché actions et de la hausse des taux qui a eu un impact positif sur certaines de nos activités. Par ailleurs, les décisions prises par les pouvoirs publics ont impacté nos activités en santé.

L’année 2023 est également marquée par la première année de mise en œuvre du plan d’entreprise 20232025 « Nouvelle donne ». Son état d’avancement est très satisfaisant sur l’ensemble des objectifs fixés. Le déploiement de la feuille de route des systèmes d’information (SI) et du digital s’opère notamment dans  le respect du calendrier et des budgets, avec plus  de 250 évolutions d’outils pour améliorer l’expérience client et la qualité de vie au travail des collaborateurs.

Dans ce contexte, le Groupe a enregistré de très bons résultats en 2023 sur l’ensemble de ses activités assurantielles, en avance sur les objectifs du plan d’entreprise « Nouvelle donne ».

Pour La Mondiale et ses filiales, l’année 2023 a été principalement marquée par les événements décrits ci-dessous.

1.1 Transfert de la Provision pour Participation  aux Bénéfices

La Mondiale avait conclu avec ses filiales, La Mondiale Partenaire et La Mondiale Europartner, des traités de réassurance (avec avenants successifs) portant sur la réassurance en quote-part par La Mondiale de l’épargne acquise en euros des contrats de La Mondiale Partenaire non rattachés à un canton légal ou contractuel et sur la réassurance en quote-part par La Mondiale de l’épargne acquise en fonds garantis des contrats de La Mondiale Europartner.

Depuis cette mise en place, la provision pour participation aux bénéfices (PPB), constituée à partir de l’actif des contrats réassurés, est restée détenue par La Mondiale.

La Mondiale a désormais convenu avec ses 2 filiales que la PPB afférente à ce portefeuille soit inscrite dans leur bilan, afin que ces dernières puissent librement la redistribuer à leurs assurés conformément à la réglementation en vigueur.

En conséquence et à titre exceptionnel, La Mondiale réaffecte, en date du 1er janvier 2023 à La Mondiale Partenaire une partie de la PPB du Fonds général, à hauteur d’environ 900 millions d’euros (M€) et environ 344 M€ à La Mondiale Europartner.

Par ailleurs, le cadre dans lequel La Mondiale attribue chaque année à ses 2 filiales une participation bénéficiaire a été renforcé par l'ajout au sein des traités d'un minimum de participation cédée dans la durée, fonction du rendement de l'actif général de La Mondiale.

1.2 Plateformisation

Le Groupe a lancé, en 2022, le projet de plateformisation ayant pour objectif d’adapter ses SI aux besoins de ses clients et collaborateurs. Ce projet pluriannuel se déploiera progressivement d’ici 2028.

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Les premiers développements ont été immobilisés dans les comptes des GIE La Mondiale Groupe et AG2R au titre de l’exercice 2023 à hauteur de 11 M€.

1.3 Opérations immobilières et transverses Au niveau de la foncière du Groupe, AGLM IMMO,  les principales opérations de l’exercice concernent :

-   la transmission universelle du patrimoine de la SCI AMPÈRE VILLIERS faisant ressortir un mali de fusion  d'un montant de 0,2 M€ ;

-   la cession de la totalité des parts détenues de la SCI ALM SilverPierre aux entités assurancielles du Groupe. L’objectif étant ensuite que ces entités proposent à leurs clients les titres de la SCI dans une unité de comptes (UC) immobilière, avec un basculement de la poche fonds général vers la poche UC dans leur comptabilité des placements. La SCI a procédé ainsi à une augmentation de capital en numéraire par création de nouvelles actions. Les parts de cette dernière, détenues par AGLM IMMO et 68 Faubourg, ont ainsi été cédées afin de recapitaliser la SCI à hauteur de 81 M€ par les assureurs La Mondiale (50,62 %), La Mondiale Retraite supplémentaire (37,03 %) et La Mondiale Partenaire (12,34 %).

Le résultat d’ÆGIDE-DOMITYS, qui s’établit à -161 M€, est affecté par des provisions significatives pour dépréciations, risques et charges et par le retournement du marché immobilier, l’inflation et la hausse des taux.  À cela s’ajoute la dépréciation de l'écart d’acquisition  de -157 M€ sans impact sur la solvabilité du Groupe.

1.4 Certificats mutualistes

Après approbation de l’Autorité de contrôle prudentiel  et de résolution (ACPR), l’Assemblée générale de  La Mondiale avait autorisé le 11 mai 2023 une nouvelle émission d’un montant maximal de 150 M€ de certificats mutualistes, divisée en 15 000 000 certificats d’une valeur nominale unitaire de 10 euros par voie de placement privé auprès de SGAM AG2R LA MONDIALE, unique souscripteur. L’émission est réalisée au fur et à mesure de la souscription des certificats dans un délai maximum de 24 mois à compter de la date de l’assemblée générale, soit jusqu’au 11 mai 2025.  

L’ensemble des certificats mutualistes ainsi émis entre 2016 et 2023 s’élève au 31 décembre 2023 à 358 M€, intégralement portés en fonds d’établissement.

L’Assemblée générale avait également confirmé le programme de rachat des certificats mutualistes et décidé de mettre en place un programme annuel de rachat pour les années 2023 et 2024.

Les rachats sont effectués de façon semestrielle, une fois en janvier pour les ordres de rachat prioritaires collectés au cours du semestre civil précédent et pour les autres ordres de rachat collectés au cours de l’année civile précédente, une fois en juillet uniquement pour les ordres de rachat prioritaires collectés au cours du semestre  civil précédent.

Ces certificats mutualistes seront offerts à l’achat dans un délai de 2 ans à compter de leur rachat et seront annulés s’ils n’ont pas été cédés à l’issue de ce délai.

En 2023, aucun rachat de certificats mutualistes  n’a eu lieu concernant La Mondiale.


1.5 Notations par Standard & Poor’s

Pour la troisième année consécutive, l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) confirme la note « A perspective stable » des principales entités de SGAM AG2R LA MONDIALE « La Mondiale, AG2R Prévoyance, Prima et ARIAL CNP ASSURANCES ». Elle souligne la « très forte » solidité financière du Groupe aussi bien en termes de capital que de résultats.

La perspective stable reflète sa vision du maintien d’un excellent niveau de capital et de résultats très solides, ainsi que d’une position de premier plan sur le marché des assurances de personnes avec des perspectives de diversification.

S&P souligne notamment :

-   un poids des UC, gage de rentabilité, qui reste supérieur à celui de ses pairs en France,

-   u ne augmentation significative des taux servis aux assurés en épargne qui lui permet de confirmer son positionnement concurrentiel,

-   et un niveau de liquidité toujours « exceptionnel » et la très grande qualité crédit de ses investissements obligataires.

image« Dans un environnement économique et financier chahuté, la confirmation de la notation du Groupe par S&P témoigne de la solidité d’AG2R LA MONDIALE et de ses positions de premier plan dans le domaine de la protection sociale et patrimoniale en France. Notre plan d’entreprise 23-25 « Nouvelle donne », sur lequel nous sommes pleinement mobilisés, progresse à un rythme très satisfaisant sur l’ensemble de nos métiers », déclare Bruno Angles, Directeur général du Groupe AG2R LA MONDIALE.

Rapport Financier LA MONDIALE 2023                                                                                                                                                                  9


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2.1 Environnement économique

2.1.1 Économie : la résilience de la croissance américaine atténue le ralentissement économique mondial  Après un rebond marqué en 2021 porté par la sortie de crise sanitaire (6,3 % selon le Fonds Monétaire International - FMI), la croissance mondiale a nettement marqué le pas en 2022 (3,5 %). Ce ralentissement se poursuit à un rythme moins soutenu en 2023  (estimation à 3 %).

Les menaces pesant sur l’économie mondiale étaient nombreuses au 1er trimestre. Les premières tensions sont apparues en mars avec les faillites de plusieurs banques américaines de taille intermédiaire. Elles se sont vite répandues au système financier mondial et ont culminé avec le rachat du géant Crédit Suisse par UBS  le 19 mars. Les turbulences financières du 1er trimestre ont laissé craindre un resserrement drastique  du crédit bancaire en 2023 qui aurait pu contribuer  à un ralentissement économique plus marqué. 

Malgré ces craintes de récession, l’impressionnante résilience de l’économie américaine a soutenu l’activité mondiale. La croissance états-unienne s’établie  à +2,5 % en glissement annuel à la fin décembre 2023.  La consommation des ménages américains s’est révélée particulièrement résistante tirée par un marché du travail tendu et des réserves d’épargnes encore importantes depuis la pandémie.

La situation des autres grandes zones géographiques, notamment la zone euro et la Chine apparaît bien moins flatteuse que celle des Etats-Unis. Davantage peinée par les conséquences du conflit russo-ukrainien,  la zone euro connaît un ralentissement marqué en 2023. Au 4e trimestre, en glissement annuel, la croissance stagne et atteint +0,5 % sur l’ensemble de l’année.  La Chine de son côté semble se débattre contre un cercle vicieux composé de la faiblesse structurelle de son marché immobilier et d’un ralentissement conjoncturelle inquiétant.

L’inflation a connu un pic en 2022 portée par le dynamisme de la reprise post-Covid et par les tensions sur les matières premières engendrées par le déclenchement du conflit en Ukraine. Sa trajectoire était cependant à l’apaisement tout au long de l’année 2023 et le spectre d’une inflation galopante semble s’être aujourd’hui dissipé. L’inflation d’origine énergétique s’est progressivement transmise aux biens de consommation avant de ralentir tendanciellement. L’inflation dans les services reste cependant dynamique, soutenue par  un marché du travail particulièrement tendu.

Face à cette violente hausse des prix, les banques centrales ont adopté une politique monétaire drastiquement restrictive. La Réserve Fédérale Américaine (Fed) a ainsi augmenté ses taux directeurs régulièrement au cours de l’année 2023 jusqu’à atteindre un taux cible de +5,5 % et la Banque Centrale Européenne (BCE) de +4 %. Ces politiques de resserrement monétaire semblent aujourd’hui être arrivées à leur terme et les marchés sont à présent davantage préoccupés par la date d’une première  baisse de taux.

Dans ce contexte, suivant la hausse des taux directeurs de la BCE, les taux monétaires ont poursuivi leur redressement en 2023 : l’ESTR a gagné 200pb à 3,89 % et l’Euribor 3 mois progressait de 175pb à 3,90 %.

imageMarchés de taux : des rendements élevés,  mais plus stables qu’en 2022

Les taux longs se sont révélés beaucoup plus stables en 2023 qu’en 2022. Les taux français à 10 ans ont oscillé autour de 3 % la majeure partie de l’année ne connaissant de turbulences majeures que lors de contextes économiques ou politiques chargés, notamment la crise des banques américaines ou le déclenchement du conflit au Moyen-Orient. La fin d’année a cependant été marquée par une baisse sensible des rendements souverains s’expliquant par des statistiques plus porteuses sur le front de l’inflation et une communication des banques centrales plus accommodante.

Les écarts de rendement en zone euro ont eux aussi connu une certaine accalmie : malgré quelques remous, la différence entre les rendements italiens et allemands s’est plutôt affaiblie en 2023 alors que les primes de risques sur les obligations d’entreprises étaient relativement stables.

Les indices obligataires profitent de niveaux de taux plus élevés et de la baisse des rendements en fin d’année 2023. Les obligations en euros de 7 à 10 ans affichent ainsi une performance de +9,19 % cette année.

imageMarchés actions : hausse généralisée  des marchés boursiers

Les marchés actions ont commencé l’année 2023 sur une bonne dynamique d’abord portés par la baisse des prix de l’énergie. En dehors des périodes de stress conjoncturel, la trajectoire des marchés actions était fortement corrélée à celle des marchés de taux. La forte hausse des rendements en septembre-octobre ayant pesé sur les performances des actions avant que la situation ne se retourne à partir du mois de novembre inaugurant un exceptionnel « rallye de fin d’année ». Les actions, européennes comme américaines, affichent ainsi une performance soutenue en 2023 de l’ordre de 20 %.

imageMarché immobilier : les hausses de taux affectent les investissements immobiliers

Le contexte économique chahuté a entrainé des conséquences fortes sur les marchés immobiliers impactant significativement la valorisation des actifs immobiliers de l’ordre de -10 % à -15 % (données en cours de collecte - indice MSCI) liées à l’augmentation très rapide des taux directeurs.

Pour l’une des premières fois, les valeurs d’expertise ont répliqué instantanément fin 2023 les transactions du marché alors qu’elles étaient historiquement en décalage de 6 à 12 mois.

Avec 8,7 Md€ échangés en 2023, soit une baisse de 48 % sur un an, le marché français de l’immobilier d’entreprise se fige et reste en recherche de repères de valorisation ; cette tendance étant très marquée pour les bureaux et la logistique, mais un peu plus modérée pour les commerces, les résidences gérées et l’hôtellerie.

Le marché locatif résiste mais est plus que jamais polarisé entre les centres des grandes agglomérations (Paris, Lyon, ...) où les valeurs locatives sont orientées à la hausse et les bureaux et les secteurs périphériques  où les valeurs sont en baisse.

2.1.2 Environnement de l'assurance vie

L’année 2023 a été marquée principalement par l’inversion de la courbe des taux avec des taux courts au-dessus  des taux de long terme à partir du mois de mars. 

La concurrence des produits bancaires de court terme  a alors été très forte : les comptes à terme par exemple ont capté une collecte nette de la part des ménages de +76,6 Md€ en 2023 (contre +16,0 Md€ en 2022  et -2,3 Md€ en 2021).

Ainsi, selon France Assureurs, la collecte nette de l’assurance vie (cotisations – prestations) a été très faible en 2023 à seulement 2,4 Md€ contre 13,3 Md€ en 2022  et 22,4 Md€ en 2021. Dans le détail, c’est la décollecte nette sur supports euros qui s’est amplifiée  à -27,6 Md€ (-21,0 Md€ en 2022 et -11,8 Md€ en 2021),  leur rémunération pouvant apparaître comme moins attractive face à ces taux courts élevés.

La collecte nette en UC a en revanche résisté  (+30,0 Md€), et demeure très forte, même si elle a été un peu moins élevée que les deux années records précédentes (34,3 Md€ en 2022 et 34,2 Md€ en 2021).

Dans le détail de cette collecte nette, les versements des assurés ont progressé de 5,4 % avec un poids en UC à 41 %, nouveau record après 40 % l’année précédente. Les prestations ont progressé plus fortement à +14,2 %, aussi bien sur les supports euros (+9,3 %, avec des taux de rachats particulièrement élevés au 1er semestre) que pour les supports UC (+36,6 % avec le développement  des années précédentes et un effet valorisation).

Au global, les encours de provisions mathématiques des contrats d’assurance vie ont progressé de +4,0 %. Ils ont peu bénéficié de la collecte nette (très faible) mais ont bénéficié de la revalorisation des supports euros et surtout de la performance des supports UC qui explique 58 % de la croissance globale des encours en 2023.  Le poids des supports UC passe de 26,1 % en 2022 à 28,7 % en 2023. À noter aussi sur le marché spécifique de la retraite que l’encours de ces produits a progressé de +5,8 % en 2023 (donc plus vite que l’ensemble de l’assurance vie) dont +7,5 % pour les contrats individuels et +4,2 % pour les contrats collectifs. 

2.2 Activité du Groupe
2.2.1 Analyse de l’activité du périmètre consolidé La Mondiale

Les cotisations du périmètre consolidé La Mondiale atteignent 7,9 Md€ en 2023, en baisse de 3,3 %.

Assurance vie épargne

Les cotisations d’assurance vie épargne du Groupe  ont baissé de 12,3 % en 2023 pour atteindre  4,4 Md€. Alors que le Groupe avait nettement surperformé le marché durant les années « covid »  (2020 et 2021), il a plutôt sous-performé le marché en 2022 et 2023 en raison du poids de l’épargne patrimoniale. Sur la période 2019-2023, les cotisations d’épargne du Groupe sont en croissance de 1 %.

En 2023, la remontée très forte des taux de court terme décidée par la BCE, dans le but de réduire l’inflation sur l’ensemble du continent, a provoqué une inversion de la courbe des taux qui a donc favorisé les produits bancaires de court terme (livrets A, livrets de développement durable, et surtout comptes à termes car non plafonnés) au détriment des produits d’assurance vie dont la rémunération des supports euros dépend des taux longs (en baisse en fin 2022 et fin 2023) et avec une certaine hystérésis. L’assurance vie patrimoniale a ainsi particulièrement souffert, dépendante des partenaires bancaires qui ont pu mettre en avant durant cette période ces produits bancaires de court terme en lieu  et place des contrats d’assurance vie. 

Le Groupe ayant volontairement assoupli les conditions de souscription (en réduisant notamment les seuils de taux d’UC pour bénéficier de bonus de rendements) afin de favoriser les cotisations en supports euros face à la concurrence des produits bancaires de court terme, le poids des supports UC diminue mécaniquement, passant de 61 % en 2022 (record historique) à 57 % en 2023. Il reste 16 points au-dessus du poids des UC sur l’ensemble du marché de l’assurance vie (très largement relatif à l’épargne) à 41 % fin 2023.

Assurance vie retraite supplémentaire

Les cotisations en retraite supplémentaire du Groupe sont en progression de 12,6 % pour atteindre 2,2 Md€. La croissance est encore plus forte pour les contrats collectifs (+19,6 %) que pour les contrats individuels  (3,9 %). Cette tendance, fruit d’un dynamisme commercial particulièrement fort, est d’autant plus impressionnante qu’elle se fait dans le contexte d’un marché de la retraite supplémentaire devenu beaucoup plus concurrentiel avec la mise en place de la loi Pacte et qu’AG2R LA MONDIALE est le n°2 de la retraite supplémentaire en France.

Les taux d’UC continuent leur croissance pour atteindre 42 %, en hausse de 6 points par rapport à 2022, avec notamment la généralisation de la gestion par horizon et la commercialisation des nouveaux « Péri » et « Péro » dont les taux d’UC sont encore supérieurs.

Santé et prévoyance

Les cotisations en santé et prévoyance du périmètre consolidé atteignent 0,8 Md€ et sont en hausse de 10,6 %. La grande majorité de ces contrats relèvent du contrat  de réassurance entre AG2R Prévoyance et La Mondiale.

Autres activités

Les autres activités atteignent un chiffre d’affaires de 0,5 Md€, en hausse de 3,1 %. Il s’agit principalement des activités d’ÆGIDE-DOMITYS.

Activité financière

L’allocation d’actifs en 2023 reste guidée par les contraintes actif/passif ainsi que par les conditions de marché. Solvabilité 2 est un élément de contrainte intégré aux analyses. Ainsi, les projections réalisées en matière  de charge en capital montrent qu’il convient de privilégier les obligations et, au sein de cette classe d’actifs,  les obligations gouvernementales et sécurisées.

Depuis le début de l’année 2023, les arbitrages/flux  sont concentrés vers un renforcement des emprunts d’états de 10 à 20 ans, des obligations sécurisées  et des supranationaux.

Le portefeuille est historiquement surpondéré sur  les obligations financières, qui s’amenuisent depuis  le début de l’année 2023.

L’objectif est de continuer à rééquilibrer les portefeuilles en réalisant des cessions sur les obligations financières et des achats sur des emprunts d’État et des emprunts d’entreprise de bonne qualité.

Des allocations cibles ont été mises en place permettant de définir clairement la stratégie d’investissement des fonds propres et des cantons.

L’économie connait un choc d’inflation depuis le dernier trimestre 2021, avec un élément nouveau par rapport aux précédents historiques : l’ensemble des matières premières atteint des plus hauts niveaux, et non uniquement l’énergie.

Dans un contexte où l’ensemble des assureurs de la place subissent des rachats supérieurs à la norme, la mise en place d’un programme préventif de cessions est établie afin de constituer un volant de liquidité significatif  sur La Mondiale.

En résulte au 31 décembre 2023, une duration de 6,36,  qui représente la sensibilité des obligations à un mouvement de taux d’intérêt.

Au 31 décembre 2023, les actifs dits « à risque » (actions et immobilier) représentent 16,5 % de l’ensemble des placements, hors UC, en valeur comptable et 23,1 % en valeur de marché. Le montant des plus-values latentes sur ces actifs est de 2 372 M€ pour un total en valeur  de marché de 8 423 M€.

L’exposition du portefeuille actions du fonds général de La Mondiale est passée de 9,3 % à fin 2022 à 8,5 % à fin 2023 (en valeur nette comptable).

La bonne diversification du portefeuille d’actifs a permis d’éviter que La Mondiale soit en situation de devoir constituer une provision pour risque d’exigibilité,  et ce depuis le début de la crise de 2008.

Sur la base du portefeuille et des valorisations au 31 décembre 2023, il faudrait une baisse des marchés actions de 32 % (hors participations) avec une stabilité  du portefeuille immobilier, pour être en situation  de moins-values latentes nettes sur les actifs dits  « à risque ». De la même manière, il faudrait une baisse de valorisation des actifs immobiliers de 24 %, à marchés actions inchangés.

L’allocation des flux en 2023 (allocation du cash sur 12 mois) se présente ainsi :

Obligations

76,0 %

Actions

8,5 %

Immeubles

8,1 %

Trésorerie

7,4 %

En 2023, La Mondiale a continué de privilégier les valeurs de qualité et a effectué la plupart de ses placements en direct. De même que les années précédentes, la répartition des actifs en stock a continué de privilégier les obligations.

La solidité financière du périmètre La Mondiale est appréciée par l’agence de notation S&P. La révision est annuelle. La note attribuée à La Mondiale a été confirmée en février 2024 à « A », assortie d’une « perspective stable ».

SatisfaireEmbarquer

tous nos clientstous nos collaborateurs

RestaurerChanger

l’équilibre économique de braquet en matière

d’AG2R Prévoyancede SI et de Digital

DévelopperRéinventer

la croissance de tous notre distribution pour qu’elle 

nos métiers rentablesdevienne omnicanale et 

transversale

2.2.2 Plan d’entreprise « Nouvelle donne »  Le plan d’entreprise lancé en janvier 2023 est bâti sur 8 objectifs principaux :


imageSimplifier toute notre organisation et tous nos process Mettre en œuvre dans toutes nos entités  le référentiel « Faire partie  du Groupe »

Ce plan d’entreprise, résolument offensif et défensif,  est pleinement engagé dans son exécution et progresse  à un rythme globalement satisfaisant sur l’ensemble  des 8 objectifs.

Des résultats avec le redressement d’AG2R Prévoyance, qui produit un résultat net positif dès 2023. Plusieurs livrables en matière de SI et digital impactant l’expérience et la satisfaction des clients, d’une part, et l’expérience  et la satisfaction des collaborateurs, d’autre part.

L’embarquement des collaborateurs, avec des résultats  « exceptionnels » puisque 3 collaborateurs sur 4 adhèrent à la stratégie du Groupe et ont confiance en son avenir.

Les progrès significatifs en termes de croissance sur nos principaux métiers avec des partenariats qui ouvrent de nouveaux canaux de distribution sur les métiers d’Épargne Retraite, la mise en place du référentiel « Faire partie du

Groupe » qui se poursuit avec les travaux chez VIASANTÉ Mutuelle et ÆGIDE-DOMITYS.  Ont contribué également à cette croissance, la fusion de Mutuelle Bleue dans VIASANTÉ Mutuelle, la distribution qui devient omnicanale grâce à de nouveaux outils, une nouvelle organisation régionale et enfin de nouveaux mécanismes d’incitation. Une montée en puissance sur le déploiement du « Lean »  à travers l’organisation et la satisfaction client.

2.2.3 Fondations

La Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE

Née en 2004, la Fondation a été prorogée à trois reprises par autorisation préfectorale en 2009, 2013 et  le 27 février 2020, pour une durée de 6 ans.

Dotée d’un budget de 7,8 M€ pour 6 ans (2020-2025),  la Fondation est financée par les entités juridiques  du secteur concurrentiel d’AG2R LA MONDIALE, soit  La Mondiale, AG2R Prévoyance et AG.Mut.

Elle a pour vocation de « contribuer à l’autonomie sociale et économique des personnes pour renforcer les solidarités », qu’elle traduit en quatre orientations : autonomie par l’éducation, autonomie de la jeunesse, autonomie par le travail, autonomie par la santé.

En 2023, la Fondation a réuni ses instances à  15 reprises. Le Conseil d’administration a approuvé tous les financements proposés par les Comités et les jurys sous le contrôle du Bureau.

70 projets ont été retenus et financés, pour un montant total de 1,1 M€, répartis de la manière suivante : 44,5 % pour l’orientation Travail et le Prix annuel « Économie Sociale et Solidaire » (ESS) ; 24,2 % pour l’Éducation ;  15,6 % pour la Santé ; 14,4 % pour la Jeunesse.

Sur l’axe « Autonomie par l’éducation », la Fondation a lancé son 2ème appel à projets 2023-2025, sur la thématique « lutter contre le décrochage scolaire  dès le plus jeune âge ». Un jury a sélectionné  11 expérimentations pluriannuelles (2 ans).

Sur l’axe « Autonomie de la jeunesse », à noter la poursuite du programme sur les méthodes d’accompagnement  de la jeunesse avec 6 partenariats pluriannuels.

Sur l’axe « Autonomie par le travail », la Fondation a réuni un jury de sélection pour choisir 4 partenaires pluriannuels pour la période 2024-2025, qui s’engagent  en faveur de l’accessibilité alimentaire.

La Fondation a également réuni son Comité de sélection des projets à 4 reprises qui a validé 30 projets territoriaux sur l’année.

Sur l’axe « Autonomie par la santé », la Fondation  a engagé un 3e appel à projets sur la thématique  « favoriser la coopération entre professionnels de santé et usagers, en dehors de l’hôpital » : le jury a sélectionné 4 expérimentations pluriannuelles (3 ans). 

La Fondation a organisé la nouvelle édition de son

Prix annuel consacré à l’ESS et aux Objectifs de Développement Durable. Cinq lauréats ont reçu une dotation de 10 000 € et bénéficié d’un court film de présentation de leur action : deux lauréats sont choisis par la Fondation, un lauréat par le Pôle alimentaire, un lauréat par le Pôle ESS, un lauréat pour le prix « Coup  de cœur des collaborateurs d’AG2R LA MONDIALE »,  un lauréat par l’association AMPHITÉA pour le prix  « coup de cœur des assurés ».

L’ensemble des lauréats ont été mis en avant lors d’une cérémonie organisée au siège d’AG2R LA MONDIALE  le 16 octobre 2023.

La Fondation a poursuivi sa coopération avec AMPHITÉA, l’association d’assurés partenaire de sociétés  du Groupe, qui prend la forme d’une participation active  et opérationnelle, au Comité de Sélection de Projets  et au Jury du Prix annuel.

Une nouvelle promotion de correspondants s’est mise en place en fin d’année : 85 collaborateurs du Groupe (ou jeunes retraités) font vivre la fondation et en sont les ambassadeurs partout sur le territoire métropolitain  et ultramarin.

Enfin cette année, la Fondation a continué à faire vivre ses partenariats, avec par exemple l’organisation d’une grande collecte qui a recueilli sur 24 sites, 9 200 livres  et jouets au profit de partenaires de la Fondation.

Elle a également poursuivi sa web série dédiée aux Objectifs de Développement Durable, rassemblant experts et acteurs associatifs.

La Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique

La Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique est née d’une volonté politique, celle destinée à renforcer la dimension sociétale du Groupe,  en inscrivant celui-ci plus et mieux encore dans la vie de  la cité, dont participent pleinement les arts et la culture.

Ainsi, depuis le 25 février 2017, date de sa création, elle a œuvré en faveur d’initiatives culturelles à finalité exclusivement artistique, toutes relevant de ses trois champs thématiques d’intervention : le patrimoine culturel régional, la création contemporaine  et les métiers d’art.

Après avoir connu une première mandature qui s’est déployée de 2017 à 2021, la Fondation a été prorogée, à compter de 2022 et cela pour cinq nouvelles années, jusqu’à fin 2026.

S’agissant du 2e exercice de sa nouvelle mandature qui s’est déroulé du 1er janvier au 31 décembre 2023,  4 faits marquants peuvent être retenus :

-   la modification de la dénomination du « Comité de sélection » en « Comité d’examen des projets » afin que l’intitulé reflète expressément le rôle qui lui est dévolu ;

-   la suppression du caractère prioritaire des orientations ;

-   l a conception d’un nouveau projet opérateur destiné à favoriser l’attractivité des métiers d’art rares ;

-   l’obtention de la distinction « Grand Prix de la Philanthropie 2023 dans la catégorie Art ».

Pour mener à bien ses actions, la Fondation a continué de s’appuyer sur une gouvernance articulée autour de quatre instances statutaires et l’impulsion des Réunions territoriales du Groupe. En 2023, ces dernières ont étudié 31 projets éligibles, ancrés dans 12 territoires. Elles en ont retenu 29 à soumettre à l’analyse du Comité d’examen des projets. Parmi ces dossiers, le Conseil a choisi d’en  doter 27.

À noter qu’aucun Prix Étoile de la Culture n’a été attribué en 2023.

Sur un plan opérationnel, la Fondation est animée par une équipe mise à disposition par le Groupe.

Enfin, elle est dotée d’un budget de 3,7 M€, pour la période de 2022 à 2026 inclus, auxquels contribuent ses membres fondateurs : La Mondiale, La Mondiale Partenaire, AG2R Prévoyance, Arpege Prévoyance,  AG.Mut et VIASANTÉ Mutuelle.

2.2.4 Nouveaux métiers et nouveaux services

Développement des nouveaux métiers assurantiels Les principes directeurs du partenariat avec la MAIF guidant les travaux opérationnels, établis dès le démarrage, sont la progressivité et la frugalité  c’est-à-dire pas d’asymétrie entre les frais à engager  et le volume d’affaires.

Ce principe de progressivité et de frugalité s’illustre  par une ambition initiale fixée de lancer le partenariat  dès que possible opérationnellement, début 2023  (enjeu de la preuve).

Cette approche a permis d’expérimenter rapidement, de bénéficier d’un retour d’expérience opérationnel à la fin de l’année 2023 et de réaliser des ajustements pour  un élargissement progressif à horizon 2024-2025.

Sur le plan opérationnel, la méthode des « sprints » a été appliquée garantissant un rythme régulier et une capacité d’alignement des différentes équipes opérationnelles des deux Groupes.

Grâce aux respects de ces principes structurants et à une confiance réciproque entre les équipes, l’ensemble des jalons fixés dans la feuille de route pour l’exercice 2023 ont pu être réalisés et atteints.

Métier « Résidences Services Seniors – RSS »

Le « bien vieillir » est au cœur de la stratégie d’AG2R LA MONDIALE qui opère, à travers sa filiale ÆGIDE-DOMITYS, près de 170 résidences à fin 2023 (17 000 résidents seniors) réparties sur l'ensemble du territoire. Sur le plan financier, l’exercice 2023 a été déficitaire pour ÆGIDEDOMITYS. Un plan de redressement a été approuvé par son Conseil de surveillance en fin d’année 2023.

Sponsoring

Afin d’assurer la pérennité de FRANCE CYCLISME dans un contexte d’hyper-professionnalisation du cyclisme, d’arrivée de nouveaux sponsors, notamment étatiques,  de forte inflation des coûts, ainsi que de difficulté  pour certaines équipes à trouver des sponsors, 

AG2R LA MONDIALE a annoncé le 27 novembre 2023 un partenariat de sponsoring avec DECATHLON qui devient  « co-namer » principal de FRANCE CYCLISME qui prend  le nom de « DECATHLON AG2R LA MONDIALE Team ».

De surcroît, un partenariat a été signé par FRANCE

CYCLISME avec VAN RYSEL, la marque cycles de DECATHLON.

2.3 Analyse des comptes
2.3.1 Comptes consolidés

Les comptes consolidés de La Mondiale sont établis conformément aux normes françaises.

Les évolutions de périmètre portent sur la création  de la SAS AG2R LA MONDIALE Solutions et la fusion  de la SCI AMPÈRE VILLIERS dans AGLM IMMO.

Le chiffre d’affaires du périmètre La Mondiale s’établit  en 2023 à 7 922 M€ contre 8 195 M€ en 2022, en retrait de 3,3 %.

Le résultat d’exploitation avant dotation aux amortissements et provisions des écarts d’acquisition s’élève à 386 M€ en 2023 contre 247 M€ en 2022. Au final, le résultat net de l’ensemble consolidé ressort en baisse à 111 M€ en 2023 contre 258 M€ en 2022.

Les principaux retraitements de consolidation ayant un impact sur le résultat concernent la neutralisation des dividendes et des provisions internes, les dépréciations des écarts d’acquisition et le reclassement des intérêts des Prêts Super-Subordonnés à Durée Indéterminée (PSSDI).

Les principaux retraitements ayant un impact sur les capitaux propres concernent le reclassement des intérêts des PSSDI et les certificats mutualistes.

Les capitaux propres totaux du périmètre consolidé La Mondiale s’élèvent à 5 582 M€ au 31 décembre 2023 et s’inscrivent en hausse de 1,4 %. Cette hausse est principalement liée au résultat de l’année.

Les encours gérés s’établissent à 96 653 M€ (hors PB différée) contre 94 941 M€ en 2022, soit une hausse de 1,8 %. Cette évolution s’explique par une baisse de 4,2 % des encours en euros et une hausse de 13,2 % pour les encours en UC. La part relative aux engagements en UC est désormais de 37 105 M€ soit 38,4 % du total.

En parallèle, les actifs gérés ont augmenté de 1,3 % pour atteindre 106 220 M€ à fin 2023.

2.3.2 Comptes sociaux

La Mondiale

Le chiffre d’affaires de La Mondiale s’élève à 4 338 M€ en 2023, en hausse de 1 094 M€, soit 34 % par rapport à 2022. Le chiffre d'affaires comprend 594 M€ d'affaires directes, en diminution de 4 M€, composés pour 326 M€ de produits de retraite individuelle et collective, pour  156 M€ de produits d’épargne, et pour le reste de contrats de prévoyance, et temporaires vie décès. Il comprend par ailleurs 3 745 M€ d'acceptations, en baisse de 1 138 M€, composées pour 3 695 M€ d’acceptations groupe dont 735 M€ (654 M€ en 2022) sur le traité de réassurance quote-part de 25 % avec AG2R Prévoyance au titre des risques prévoyance et frais de santé.

Les prestations s'élèvent, hors frais de gestion des sinistres et variation des provisions pour sinistres à payer, à 5 848 M€ et affichent une augmentation de 1 513 M€ au regard de 2022, soit une progression de 35 %. Ce total se décompose en 992 M€ d'affaires directes, en baisse de 146 M€, principalement de type retraite, et en 4 845 M€ d'acceptations, en hausse de 1 367 M€. Cette hausse se décompose principalement en 1 315 M€ d’augmentation de rachats sur contrats d'épargne (La Mondiale Partenaire et La Mondiale Europartner), et en 38 M€ de hausse de prestations sur le traité de réassurance quote-part de 25 % avec AG2R Prévoyance au titre des risques prévoyance et frais de santé.

Les provisions brutes sont en baisse, d’une part du fait de la collecte nette négative et malgré les impacts favorables des revalorisations nettes de chargements (intérêts, PB et ajustement ACAV).

Le résultat 2023 est de 54 M€, en baisse de 119 M€ par rapport à 2022. Cette variation provient principalement de la baisse de la marge financière avec :

-   u ne production financière récurrente et exceptionnelle en baisse de 127 M€ ;

-   des dépréciations financières pour 274 M€ ;

-   une diminution de la rémunération des filiales de 224 M€.

La marge technique s’améliore notamment avec une reprise de provision globale de gestion en 2023 de 61 M€ contre une dotation de 53 M€ en 2022 soit une variation de 114 M€. La reprise résulte d’effets favorables des éléments liés au passif, des marchés et de la baisse de l’inflation.

La Mondiale et ses filiales La Mondiale Partenaire et  La Mondiale Europartner ont en 2023 convenu de faire évoluer leurs traités de réassurance respectifs afin que la PPB afférente à ces portefeuilles soit inscrite dans le bilan des cédantes, afin que ces dernières puissent librement la redistribuer à leurs assurés conformément  à la réglementation en vigueur.

En conséquence et à titre exceptionnel, La Mondiale réaffecte à ses filiales en date du 1er janvier 2023  une partie de la PPB du Fonds général, à hauteur de  900 M€ pour La Mondiale Partenaire et de 344 M€ pour La Mondiale Europartner.

La Mondiale Retraite supplémentaire Le chiffre d’affaires s’élève à 1,6 Md€, en hausse de 14 % par rapport à 2022 (191 M€), principalement sur les acceptations ARIAL CNP ASSURANCES. Les prestations diminuent de 101 M€ par rapport à 2022, essentiellement sur les acceptations (67 M€). La collecte nette est supérieure à celle de l’année précédente (+292 M€), à la fois en UC (+209 M€) et en euros (+83 M€).

En 2023, le résultat net atteint 148 M€, en hausse de  70 M€ par rapport à 2022, grâce notamment à la réalisation d’importantes plus-values actions. Outre la hausse des éléments financiers, la hausse du résultat net provient, d’une part, d’une amélioration de la marge de gestion entre 2022 et 2023 avec l’accroissement des recettes nettes de gestion de 6 M€ atténuée par des frais généraux en progression de 3 M€, et d’autre part, d’une amélioration de la marge technique et du résultat de réassurance liés au FRPS ARIAL CNP ASSURANCES.

ARIAL CNP ASSURANCES

Le chiffre d’affaires 2023 est de 1 096 M€, en hausse de 30 % par rapport à 2022, avec des transferts entrants importants en 2023. La collecte nette est de 495 M€ en 2023 dont 471 M€ sur les supports en UC.

Les encours augmentent de 7 % à 16 Md€ avec une progression des encours UC de 26 % liée à la bonne collecte en UC sur les contrats « Per » et l’effet favorable des marchés financiers.

En 2023, le résultat net s’améliore de 10 M€ à 12,0 M€. Cela s’explique par un résultat financier sur fonds propres qui atteint 15,1 M€ pour 2023 contre 1,1 M€ en 2022 du fait des revenus générés par les actifs investis (obligataires et trésorerie) suite à l’augmentation de capital de 300 M€ et l’émission de TSDI de 150 M€ en 2022.

La Mondiale Partenaire

Malgré un environnement macroéconomique marqué par une courbe des taux inversée, et dans un marché porté par des offres bancaires attractives en concurrence  avec les produits d’épargne, la stratégie commerciale déployée en début d’année a permis de conserver un niveau d’activité soutenu (en particulier sur les 6 premiers mois) pour atteindre 2 171 M€ avec un taux d’UC dans  le chiffre d’affaires de 51 %, en baisse de 2 points  par rapport à 2022.

Les taux de prestations euros ont connu un pic en 2023

(14 % au 1er trimestre), ainsi que les taux de prestations en UC en hausse continue tout au long de l’année atteignant 8,9 % au dernier trimestre.

Les arbitrages des fonds euros vers les UC ont également conservé des niveaux élevés tout au long de l’année et s’élèvent à 582 M€. En conséquence, le cashflow des fonds euros est en baisse par rapport à 2022 à 1,9 Md€. Les encours sont en hausse de 1,1 % avec une baisse de 8 % sur les supports en euros compensée par une augmentation de 13 % sur les supports en UC liée en grande partie aux marchés financiers.

La Mondiale Partenaire s’est adaptée à la demande de rendement de la part des assurés en proposant une forte hausse de la rémunération de ses contrats fonds euros, financée par une reprise limitée de la PPB qui avait été renforcée sur les 10 dernières années et a été réaffectée à titre exceptionnel depuis La Mondiale en 2023 dans le cadre de la revue du traité de réassurance du fonds général.

Le résultat net 2023 ressort à -38 M€, en baisse de  40 M€ par rapport à 2022 et se décompose comme suit :

-   une marge financière en baisse expliqué par le niveau de revalorisation élevé avec des bonus sur encours et sur primes en partie financé par une reprise de la PPB ;

-   une marge de gestion en baisse expliquée par la diminution des recette nettes euros, compensée en partie par la maitrise rigoureuse du budget qui conduit à une stabilité des frais généraux sur l’année malgré les effets défavorables de l’inflation.

La Mondiale Europartner  

En 2023, le chiffre d’affaires atteint 2,1 Md€ avec un taux d’UC de 66 % malgré le contexte très mouvementé et concurrentiel. La stratégie commerciale déployée en début d’année a permis d’obtenir un niveau d’activité soutenu sur le 1er semestre, en ligne avec la trajectoire 2023, néanmoins la collecte a été ralentie au 2nd semestre impactée par les actions commerciales agressives des concurrents.

Dans le contexte d’inversion de la courbe de taux, les assurés ont privilégié les investissements plus rémunérateurs, ce qui explique le niveau des prestations élevé (en particulier sur les supports en euros). Par conséquent, la collecte nette est en forte baisse par rapport à 2022 et s’établit à -0,9 Md€ (avec la collecte nette à l’équilibre pour les UC). Les arbitrages des fonds garantis vers les UC restent élevés et atteignent 0,4 Md€.

Les encours sont en hausse de 2 %, néanmoins les fonds garantis diminuent de 16,8 % tandis que les UC augmentent de 11,6 % bénéficiant d’une variation favorable des marchés financiers. Le poids des UC dans les provisions approche désormais 70 % du portefeuille. 

En 2023, le résultat net comptable est bénéficiaire à 4,9 M€ (+2,6 M€ par rapport à 2022). La PPB de La Mondiale rendue fongible au profit de La Mondiale Europartner a permis de booster la rémunération des contrats. Cependant, la consommation de la PPB a été moins importante que prévue afin de la préserver pour accompagner les taux de revalorisation futurs dans la durée et préserver le positionnement concurrentiel de la société.

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L’amélioration du résultat résulte à la fois, d’une hausse de la revalorisation des contrats avec l’offre des bonus sur encours financés par une forte reprise de la PPB, conjuguée à une baisse des recettes nettes de gestion en baisse, en cohérence avec l’évolution des encours moyens. Ce résultat est atténué par une hausse des frais généraux de 3 M€ par rapport à 2022 compte tenu du contexte inflationniste.

2.3.3 Évènements postérieurs à la clôture Aucun événement significatif n’est intervenu entre  le 31 décembre 2023 et la date d’arrêté des comptes  par le Conseil d’administration.

2.3.4 Informations relatives aux délais de paiement Le tableau des informations relatives aux délais de paiement prévu dans l’article D.441-4 du Code de commerce est présenté en annexe sociale (cf. note

3.1.5.). En effet, en application de la circulaire de France Assureurs en date du 29 mai 2017, la notion de règlement des créances clients ne se trouve pas à s’appliquer pour notre société puisque les soldes de ses créances sont constitués par des opérations d’assurance ou de réassurance et des comptes courants intragroupe.

En matière d’assurance, la question du délai de règlement clients ne se pose pas dans les mêmes termes qu’en matière commerciale. Bien qu’un processus de relance puis de mise en demeure soit mis en place, le paiement d’une prime d’assurance n’est pas obligatoire, l’absence de paiement des primes entraînant, soit la non-couverture du risque, soit la non-alimentation du compte d’épargne ou de retraite du souscripteur. En conséquence, les chiffres communiqués correspondent aux créances constituées des loyers facturés aux locataires du patrimoine immobilier détenu par La Mondiale SAM et non encaissés à la date de clôture de l’exercice.

Concernant les dettes fournisseurs, en pratique, la question du délai de paiement aux fournisseurs ne se pose pas car tous les frais généraux sont centralisés au niveau du GIE 

La Mondiale Groupe et les quelques factures reçues en direct des fournisseurs (non significatives) sont payées  à leur réception.


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3. Perspectives de développement
3.1 Plan d’entreprise « Nouvelle donne »

Les orientations prises en 2024 sont de maintenir le cap avec la poursuite du redressement d’AG2R Prévoyance,  de la croissance rentable en Épargne Retraite et Patrimoniale et des travaux de mise en conformité du Groupe  ainsi que la mise en œuvre de la stratégie en matière de SI et digital.

Il s’agira aussi de construire une distribution omnicanale et transversale pour booster la satisfaction client et  de développer le partenariat de distribution croisée avec la MAIF.

Le déploiement accéléré du « Lean management » dans toutes nos directions d’ici fin 2025 et l’accompagnement  de tous nos collaborateurs dans le changement seront poursuivis.

La promotion et la valorisation les actions de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) seront développées.

L’état d’avancement de la mise en œuvre de « Nouvelle donne » est très satisfaisant

imageÉtat d’avancement

     Un résultat net d’AG2R Prévoyance très nettement positif  en 2023, pour la première fois depuis 2012

     Plus de 250 évolutions d’outils déployées en décembre 2023, dont

« 360° Customer vision tool » ou l’application « Côté Santé »

     Un baromètre qui révèle que 3 salariés sur 4 approuvent et ont confiance en la stratégie du Groupe, +20 points par rapport  à mars 2022, des résultats « exceptionnels » selon IPSOS

     De nouveaux outils (Salesforce, MySofie…), une nouvelle organisation territoriale et de nouveaux mécanismes d’incitation

     Des partenariats qui ouvrent de nouveaux canaux de distribution en cours de déploiement chez La Mondiale et La Mondiale Retraite supplémentaire et divers projets d’acquisition à l’étude

     Poursuite de la mise en place, efforts majeurs chez VIASANTÉ Mutuelle et ÆGIDE-DOMITYS, fusion VIASANTÉ Mutuelle – Mutuelle Bleue dans le cadre du référentiel approuvée par les instances concernées et l’ACPR

     « Lean » en cours de déploiement dans plusieurs directions  du Groupe, et une accélération est en cours

     Diagnostic fin établi, plan d’action pour améliorer  le Net Promoter Score (NPS) Client en cours de déploiement

Statut à date :   Au-delà des attentes                    En ligne avec les attentes

3. Perspectives de développement

3.2 Développement des nouveaux métiers et des nouveaux services

Métiers assurantiels

L’évolution du partenariat avec la MAIF est l’une des priorités de l’exercice 2024, consistant à augmenter les volumes d’affaires, à sécuriser les processus à travers des investissements informatiques qui restent frugaux, à optimiser  le canal internet et à piloter les différents indicateurs opérationnels (satisfaction client, taux de décroché…).

Au-delà de l’amélioration des sujets déjà lancés, d’autres sont identifiés pour la feuille de route 2024, et doivent faire l’objet de travaux d’instruction détaillés.

Métiers non assurantiels

ÆGIDE-DOMITYS devra faire l'objet d'une réorganisation opérationnelle, d'une adaptation de son rythme de croissance  et d'une restructuration financière permettant de continuer à apporter dans la durée un service de qualité à ses clients.

AG2R LA MONDIALE réaffirme sa confiance dans la pertinence du business modèle d'ÆGIDE-DOMITYS, numéro 1 sur le marché des résidences services seniors en France. Ses activités sont au cœur des enjeux liés à la transition démographique et des engagements du Groupe autour du « bien-vieillir ».

Sponsoring

Les dispositions relatives à la gouvernance du partenariat FRANCE CYCLISME, AG2R LA MONDIALE et DECATHLON prévoient notamment que DECATHLON ait consulté sur la stratégie sportive de l’équipe cycliste. DECATHLON participera aux décisions relatives aux projets de développement et à la stratégie politique et d’influence de l’équipe auprès des différentes instances du cyclisme international.

Des attentes fortes sont exprimées par AG2R LA MONDIALE et DECATHLON en termes de performance  et de victoires pour justifier leur engagement significatif.

                 Rapport Financier LA MONDIALE 2023                                                                                                                                                        21


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4.1 Structure du système de gouvernance Assureur spécialiste de la protection sociale et patrimoniale, La Mondiale, société d’assurance mutuelle (SAM) sur la vie humaine et de capitalisation créée en 1905, opère principalement dans le secteur d’activité des produits d’assurance vie pour la retraite supplémentaire des professionnels et des salariés des entreprises de taille moyenne. Elle y occupe une position très forte.  Pour exercer son activité, La Mondiale dispose des agréments en branches 20, 22 et 24.

La Mondiale est membre de SGAM AG2R LA MONDIALE  et de l’Association sommitale AG2R LA MONDIALE  et bénéficie des moyens mis à disposition par  les GIE du Groupe.

4.1.1 Organigramme

L'organisation managériale du Groupe est présentée  plus loin.

4.1.2 Parité hommes / femmes

Le Conseil d’administration compte 17 membres,  dont 7 femmes.

4.1.3 Référence au code de gouvernement d’entreprise Cette mention ne s’applique pas à La Mondiale.

4.1.4 Participation des actionnaires/sociétaires  aux assemblées

Les statuts de La Mondiale, mis à jour le 11 mai 2023, déterminent les conditions de participation des sociétaires aux assemblées.

Les articles 17 à 21 des statuts, relatifs aux dispositions communes aux assemblées générales des sociétaires, précisent que les sociétaires et les bénéficiaires sont répartis en groupements spécifiques ou géographiques et élisent des délégués aux assemblées générales.

Le nombre de délégués par groupement est proportionnel au nombre de sociétaires du groupement. Les délégués sont élus pour trois ans et sont rééligibles. L’assemblée générale représente l’intégralité des sociétaires. Elle est composée des délégués des sociétaires qui disposent chacun d’une voix.

Les articles 22 à 30 des statuts sont relatifs aux dispositions particulières aux assemblées générales ordinaires et extraordinaires. Ils prévoient notamment les conditions de convocation, de quorum et de validité des délibérations. Ils énumèrent les sujets qui relèvent  de leur compétence respective.

4.2 Intégration des organes d’administration, de gestion et de contrôle dans la stratégie et les opérations  de l’entreprise
4.2.1 Conseil d’administration

4.2.1.1 Description

Le Conseil d’administration de La Mondiale a pour objectif de fixer les grandes orientations stratégiques de la Société. Il prend et assume les décisions majeures.

Il nomme et révoque le Président et le Directeur général, contrôle les activités de la Société, leur niveau de maîtrise, ainsi que leur régularité.

4.2.1.2 Pouvoirs

Les principaux pouvoirs du Conseil d’administration sont précisés dans les statuts de l’entité, sans que la liste soit exhaustive. Les points relevant naturellement de la mission du Conseil sont notamment la définition des orientations en matière de placements financiers et de réassurance, l’examen des comptes annuels et semestriels et l’approbation des rapports formels. Il fixe également les taux de PPB affectés aux contrats, par délégation et ratification de l’assemblée générale.

4.2.1.3 Travaux

Un dossier est adressé aux administrateurs avant la tenue de chaque Conseil afin de leur permettre de l’analyser et de préparer leurs commentaires.

Le Conseil d’administration s’est réuni 10 fois en 2023.

4.2.1.4 Composition

Le Conseil d’administration de La Mondiale comprend 

17 membres, dont un administrateur élu par les salariés et 1 censeur. Les administrateurs sont tous sociétaires de la SAM par la souscription de contrats d’assurances aux conditions normales de marché. Parmi les membres du Conseil, un seul est délégué des sociétaires,  c’est-à-dire membre de l’assemblée générale.

L’évolution du Conseil d’administration au cours de l’exercice 2023 porte sur :

-   la fin de mandat de M. Philippe Lamblin en qualité de Président par intérim et sa nomination en qualité de Vice-Président lors de la réunion du Conseil d’administration du 9 mars 2023 ;

-   la nomination de Mme Isabelle Simelière en qualité de Présidente lors de la réunion du Conseil d’administration du 9 mars 2023 ;

-   le renouvellement de Mme Manou Heitzmann-Massenez en qualité d’administrateur lors de l’Assemblée générale du 11 mai 2023 pour une durée de trois ans ;

-   le renouvellement de M. André-Paul Bahuon en qualité d’administrateur lors de l’Assemblée générale  du 11 mai 2023 pour une durée de cinq ans ;

-   le renouvellement de M. Gilles Guitton en qualité d’administrateur lors de l’Assemblée générale  du 11 mai 2023 pour une durée de deux ans ;

-   la fin du mandat de censeur de M. René Ricol à l’issue  de l’Assemblée générale du 11 mai 2023 ;

-   la fin de mandat d’administrateur de M. Nicolas Schimel  à effet du 17 novembre 2023.

Au 31 décembre 2023, le Conseil d’administration  est composé de :

Mme Isabelle Simelière, Administrateur et Présidente, Présidente du Comité stratégique du Conseil

M. Philippe Lamblin, Administrateur et Vice-Président, Président du Comité des rémunérations et des nominations

M. André-Paul Bahuon, Administrateur, Président du

Comité d’audit et des comptes de SGAM AG2R LA MONDIALE

M. Gautier Bataille de Longprey, Administrateur M. Michel Chassang, Administrateur Mme Delphine Gallin, Administrateur M. Christian Gollier, Administrateur

M. Gilles Guitton, Administrateur, Président du Comité des investissements de SGAM AG2R LA MONDIALE Mme Manou Heitzmann-Massenez, Administrateur

Mme Odette Jariel, Administrateur M. Thierry Jeantet, Administrateur M. Franck Mougin, Administrateur Mme Blandine Mulliez, Administrateur Mme Joëlle Prévot-Madère, Administrateur

Mme Sylvie Reulet, Administrateur, Présidente du Comité des candidatures

M. Arnaud Vandecasteele, Administrateur représentant les salariés

M. Jean-François Dutilleul, Censeur

4.2.1.5 Conditions de préparation et d’organisation Les dossiers sont adressés aux membres avant la tenue de chaque Conseil afin de leur permettre de les analyser et de préparer leurs commentaires.

Le Conseil peut prendre et assumer les décisions majeures correspondant à chaque sujet qui lui est présenté. Les travaux du Conseil d’administration se traduisent par des procès-verbaux qui sont soumis pour approbation au Conseil suivant.

Le Conseil d’administration s’appuie sur 3 comités spécialisés de SGAM AG2R LA MONDIALE pour mener ses travaux, notamment en matière de pilotage des risques. À chaque séance, le Conseil recueille l’avis du comité spécialisé compétent.

13 réunions de comités ont eu lieu en 2023.

-   le Comité des investissements, réuni à 3 reprises en 2023, a pour mission de préparer la politique d’investissement de la Sgam et de ses membres, dans le respect de leur souveraineté, et tout particulièrement de se prononcer sur les questions d’intérêt commun aux entités combinées. Le Comité a notamment les compétences suivantes : émettre un avis en matière de politique d’investissement et d’allocation d’actifs et la politique de gestion actif/passif de la Sgam, de ses affiliés et de leurs membres ; examiner les investissements significatifs de la Sgam, de ses affiliés et de leurs membres ; effectuer un suivi financier des participations de la Sgam, de ses affiliés et de leurs membres. Enfin, il est saisi préalablement des opérations d’acquisition ou de cession d’actifs immobiliers.

-   le Comité d’audit et des comptes, réuni à 7 reprises en 2023, examine notamment les comptes annuels et semestriels, de SGAM AG2R LA MONDIALE et de ses organismes affiliés, les travaux et missions de l’Audit interne, les mandats des Commissaires aux comptes et les services autres que la certification des comptes.  Le Comité peut convoquer tout responsable du Groupe qu’il juge utile dans l’accomplissement de ses missions. Sont également conviés les Commissaires aux comptes.

-   le Comité risques, conformité et actuariat, réuni à  3 reprises en 2023, assure le suivi de la politique, des procédures et des systèmes de gestion des risques du Groupe par une analyse des risques à la fois stratégiques, techniques, financiers et opérationnels. Il identifie, évalue et exerce un suivi des risques sur les activités menées ou non au sein du Groupe, notamment en matière sociale, environnementale, fiscale, ainsi que

4. Gouvernement d’entreprise

sur la conformité des lois et règlements, la concurrence, les conflits d’intérêts et la sécurisation des SI. Il examine régulièrement la cartographie des risques ainsi que les plans d’actions mis en œuvre. Il s’assure que les activités de contrôle interne du Groupe permettent de vérifier les principaux domaines à risques, notamment en veillant à la qualité des procédures internes d’identification, de collecte et de contrôle des données.

Le Conseil d’administration s’appuie également sur  3 comités spécialisés dédiés :

-   le Comité stratégique du Conseil suit l’évolution de la stratégie et du développement de l’entreprise et examine notamment les acquisitions ou cessions d’actifs et les partenariats. Il peut également étudier la nouvelle organisation du Groupe et être consulté sur le plan d’entreprise ;

-   le Comité des rémunérations et des nominations émet des recommandations sur les conditions de rémunération des mandataires sociaux et des hommes et des femmes clés du Groupe ainsi que sur l’organisation et l’évolution du Conseil d’administration et de ses comités. La Direction des ressources humaines est présente à ce comité. Il procède notamment aux contrôles réglementaires attachés  à la gouvernance de La Mondiale ;

-   le Comité des candidatures est chargé de l’examen des candidatures des sociétaires, candidats pour être délégués des sociétaires, et du bon déroulement des élections de ceux-ci.

33 réunions de comités ont eu lieu en 2023.

4.2.1.6 Conventions conclues entre un mandataire social ou un actionnaire > 10 % et une filiale Les conventions réglementées sont présentées pour approbation en Conseil d’administration et font l’objet d’un rapport spécial des Commissaires aux comptes.

4.2.1.7 Rémunération des mandataires sociaux L’Assemblée générale fixe le montant maximal des indemnités que le Conseil d’administration peut allouer à ses membres pour l’exercice en cours, et pour chacun des exercices ultérieurs jusqu’à nouvelle décision  de sa part.

4.2.1.8 Projets de résolutions relatifs à la politique  de rémunération

Cette mention ne s’applique pas à La Mondiale.

4.2.2 Direction générale
4.2.2.1 Description

La Direction générale met en œuvre les grandes orientations stratégiques fixées par le Conseil d’administration en s’appuyant sur les impulsions du Comité de Direction générale et les comités opérationnels mis en place.

Elle rend compte de ses travaux au Conseil d’administration. Elle dispose de tous les pouvoirs nécessaires lui permettant de mettre en œuvre la stratégie et les décisions arrêtées par le Conseil d’administration, à charge de lui rendre compte.

Rapport Financier LA MONDIALE 2023                                                                                                                                                               25

La Direction générale arrête la politique de gestion  des risques soumise à l’approbation du Conseil.

Le Directeur général organise dans le cadre des délégations de pouvoirs la mise en œuvre des règles de gouvernance prévues par la réglementation, et en particulier le principe de la double approbation par les dirigeants effectifs des décisions pouvant faire encourir des risques significatifs au Groupe dans le cadre  de la gestion opérationnelle des activités.

La Direction générale de La Mondiale est assurée  par M. Bruno Angles.

Comité de Direction Groupe AG2R LA MONDIALE

Autour du Directeur général, le Comité de Direction Groupe (CDG) se réunit hebdomadairement et traite de toutes les questions relatives à la bonne marche du Groupe et tout particulièrement celles qui relèvent des Conseils d’administration de ses entités membres ou qui lui sont confiées par ceux-ci, ainsi que celles qui nécessitent une prise de position dans les organisations professionnelles.

Au 31 décembre 2023, la composition du CDG est la suivante :

M. Bruno Angles, Directeur général AG2R LA MONDIALE

M. Jean-Marc Robinet, Directeur général délégué de La Mondiale, Directeur général adjoint en charge de la retraite complémentaire, des opérations, de la performance, de la transformation, des moyens généraux et de l’immobilier d’exploitation

M. Philippe Da Costa, Membre du CDG, Délégué général  à l’ESS, à la RSE, aux branches professionnelles, aux pôles et à l’animation des territoires

M. François Rubichon, Membre du CDG, Secrétaire général en charge des instances, de la conformité, des affaires juridiques et fiscales, des affaires publiques, des relations institutionnelles, de la sécurité des SI, et des fondations

M. David Simon, Directeur général délégué de La Mondiale Membre du CDG en charge des investissements, de la finance et des risques

À compter du 2 janvier 2024, M. Olivier Arlès, Membre du CDG en charge des investissements, des finances et des risques ; M. Olivier Arlès a vocation à succéder  à M. David Simon.

M. Philippe Dabat, Directeur général délégué  de La Mondiale

Membre du CDG en charge de la santé prévoyance

M. Benoit Courmont, Dirigeant effectif de La Mondiale Membre du CDG en charge de l’épargne retraite et patrimoniale

Mme Delphine Stricker, Directrice de cabinet du Directeur général, Membre du CDG en charge de la communication et de l’évènementiel

Mme Isabelle Hébert, Membre du CDG en charge de la Direction de la distribution omnicanale et de la relation client

À compter du 3 avril 2024, M. Christophe Bournit, Membre du CDG en charge de la Direction de la distribution omnicanale et de la relation client ; M. Christophe Bournit a vocation à succéder à Mme Isabelle Hébert.

Mme Claire Silva, Membre du CDG en charge des ressources humaines et des relations sociales

M. Pascal Martinez, Membre du CDG en charge  des SI et du digital

Comité opérationnel Groupe

Créé en 2023, le Comité opérationnel Groupe permet d’associer à l’organisation tête de Groupe une nouvelle génération de dirigeants pour poursuivre et ancrer les actions de transformation d’ores et déjà engagées, notamment dans le déploiement du plan d’entreprise « Nouvelle donne ». Il regroupe le CDG et les responsables des métiers Retraite complémentaire, Santé Prévoyance, Épargne retraite et patrimoniale, Finances et risques, Gestion d’actifs et ÆGIDE-DOMITYS.

Comité exécutif

Le Comité exécutif (Comex Groupe) réunit les directeurs centraux du Groupe. Il se réunit une fois par mois. Instance d’informations, d’échanges, de réflexions et d’orientations, le Comité exécutif joue un rôle de propositions et de coordination dans le bon fonctionnement de l’ensemble du Groupe. Il est également en charge du suivi du plan d’entreprise.

4.2.2.2 Limitations apportées aux pouvoirs du Directeur général

Le Conseil d’administration n’a pas limité les pouvoirs  du Directeur général.

4.2.2.3 Dirigeants effectifs

Le principe de validation dit des « quatre yeux » institue la double validation par les dirigeants effectifs pour des décisions pouvant faire encourir des risques significatifs  à la Société dans le cadre de la gestion opérationnelle des activités. Selon la Directive 2009/138/CE (Solvabilité 2) ainsi que les orientations relatives à la gouvernance des entreprises, les dirigeants effectifs sont au moins deux personnes qui dirigent effectivement l’entité et interviennent dans toute décision significative avant  qu’elle ne soit mise en œuvre.

Le Conseil d’administration de La Mondiale a désigné ses dirigeants effectifs. Le Directeur général de la Société est nommé parmi les dirigeants effectifs.

En 2023, les dirigeants effectifs de La Mondiale sont :

-                      M. Bruno Angles Directeur général ;

-                      M. Philippe Dabat, Directeur général délégué ;

-                      M. Jean-Marc Robinet, Directeur général délégué ;- M. David Simon, Directeur général délégué ; - M. Benoit Courmont, Dirigeant effectif.

4.2.2.4 Fonctions clés

Des fonctions clés sont identifiées afin d’être les garants du système de gestion des risques et un lien direct entre les administrateurs et les directions opérationnelles.

Le système de gouvernance de La Mondiale repose notamment sur l’animation de la fonction de gestion des risques, de la fonction actuarielle, de la fonction de vérification de la conformité, de la fonction audit interne et d’un dispositif de contrôle interne.

Toutes ces fonctions ont pour vocation de communiquer directement à la Direction générale, au Comité d’audit et des comptes, au Comité des risques et actuariat et aux Conseils d’administration une vision homogène et fiable du suivi des risques d’AG2R LA MONDIALE. Ces fonctions ont un rôle d’information, de communication et de gestion des risques.

L’ensemble de ces fonctions joue un rôle prépondérant dans le système de gestion des risques général de l’entreprise car elles ont un rôle de contrôle et de suivi dans la mise en application des indicateurs de risques, des lignes directrices du Groupe et du respect des politiques de risques. Ces fonctions sont appelées des fonctions clés car elles font le lien entre la Direction générale, les Conseils d’administration et les Directions opérationnelles.

Les fonctions clés de La Mondiale sont des fonctions transversales à l’ensemble du Groupe.

Ce dispositif permet une diffusion de l’information fluide et réciproque entre le Groupe et les entités, notamment en ce qui concerne le déploiement local des politiques et procédures et la remontée au niveau Groupe du reporting relatif aux risques.

Les responsables de fonctions clés de La Mondiale sont :

-   M. Luca De Dominicis, comme tenant de la fonction gestion des risques ;

-   Mme Gaëlle Baetz, comme tenant de la fonction actuarielle ;

-   Mme Elsa Luyton, comme tenant de la fonction vérification de la conformité ;

-   M. Romain Drappier, comme tenant de la fonction audit interne.

4. Gouvernement d’entreprise

En conclusion, ce rapport sur le gouvernement d’entreprise est soumis à l’approbation du Conseil d’administration. Les Commissaires aux comptes doivent présenter dans leur rapport distinct, leurs observations éventuelles relatives aux informations mentionnées dans ce rapport et doivent attester de l’existence des informations concernant les rémunérations des mandataires sociaux et celles sur le fonctionnement des organes d’administration et de Direction de la Société.


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                 Rapport Financier LA MONDIALE 2023                                                                                                                                                        27

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1.  RSSI : Responsable de la sécurité des systèmes d’information

2.  ESS : Économie sociale et solidaire

3.  RSE : Responsabilité sociétale des entreprises

image5. Contrôle interne et gestion  des risques

30               5.1 Organisation  de la gestion des risques au sein du Groupe

             30                5.2 Processus 

de gestion des risques

             33                5.3 Procédures 

de contrôle relatives  à l’information financière et comptable


5.1 Organisation de la gestion des risques au sein  du Groupe

Le Groupe met en place à tous les niveaux des moyens dédiés à la maîtrise des risques. L’organisation de la gestion des risques de La Mondiale, s’articule selon le principe des trois lignes de maîtrise établi par les fédérations mondiales de management des risques et d’audit interne :

-   la première ligne de maîtrise correspond à la gestion des risques pilotés par les directions opérationnelles ;

-   la deuxième ligne de maîtrise est celle des différentes fonctions instituées par la Direction générale pour assurer le suivi du contrôle des risques et de la conformité ;

-   la troisième ligne de maîtrise est celle de l’assurance indépendante de la maîtrise des risques fournie par l’audit interne.

Chacune de ces trois lignes joue un rôle distinct et complémentaire dans le cadre de la gouvernance de l’organisation.

Les fonctions clés rattachées à la deuxième et troisième ligne de maîtrise jouent un rôle prépondérant dans le système de gestion des risques général de l’entreprise à travers les missions de contrôles et de suivi dans la mise en application des indicateurs de risques, des lignes directrices du Groupe et du respect des politiques de risques.

Le système de gestion des risques mis en œuvre doit permettre de couvrir de manière intégrée et transversale l’ensemble des risques auxquels le Groupe peut être confronté et de garantir une vision homogène et fiable du suivi des risques aux parties prenantes internes et externes (Conseils d’administration, Direction générale, agences de notation, partenaires et clients).

5.2 Processus de gestion des risques La politique de gestion des risques du Groupe, fixe le cadre général et les principes conducteurs de la gouvernance de la gestion des risques du Groupe. Elle est déclinée au travers de politiques par domaine de risque et de processus mis en œuvre par tous les métiers. Le dispositif de gestion des risques s’appuie sur les étapes clés d’un cycle classique de gestion des risques consistant en l’identification, l’évaluation, le traitement  et le suivi.

La disparité des risques exige la mise en œuvre d’un encadrement adapté à chaque typologie, pour cela, une distinction est opérée entre deux grandes natures de risques : les risques opérationnels d’une part, et les risques techniques et financiers d’autre part. La cohérence d’ensemble est assurée par l’application des principes de la politique de gestion des risques dans chacune des politiques par domaine de risque.

5.2.1 Gestion des risques opérationnels  et contrôle interne

Le risque opérationnel est défini comme le risque de perte résultant de procédures internes, de membres du personnel ou de systèmes inadéquats ou défaillants, ou d’événements extérieurs. Le Groupe intègre ses démarches de gestion de risques opérationnels, de contrôle interne et de qualité en un système intégré à l’organisation générale et les procédures de prise de décision du Groupe.

La politique de gestion des risques opérationnels vise à définir les lignes directrices de son dispositif permettant d’en maitriser les risques opérationnels. La politique est également déclinée en politique par domaine de risques opérationnels. Elle a pour vocation de refléter la gouvernance des risques opérationnels tout en déployant à travers ces différentes politiques, le processus de management des risques opérationnels du Groupe :

-   la politique de sous-traitance ;

-   la politique conformité ;

-   la politique de continuité d’activité ;

-   la politique sécurité des SI ;

-   la politique de protection des données à caractère personnel ;

-   la politique de contrôle interne ;

-   la politique de la sécurité des personnes et des biens.

La politique de contrôle interne s’inscrit dans le dispositif de gestion des risques d’AG2R LA MONDIALE et, plus particulièrement, dans le dispositif de gestion des risques opérationnels. Elle définit les grands principes du système de contrôle interne du Groupe et le cadre de mise en œuvre des actions nécessaires à la maîtrise des risques opérationnels (procédure, dispositif de contrôle, tableaux de bord et indicateurs et organisation en place).

Le dispositif s’appuie sur un recensement et une actualisation permanente des risques encourus par le Groupe au travers de la constitution et de la mise à jour des cartographies des risques réalisées selon les deux approches « bottom-up » (approche par les processus) et la cartographie macro des risques. Les démarches macro des risques et « bottom-up » sont complémentaires afin de couvrir au mieux l’ensemble des risques.

5.2.2 Principaux risques opérationnels 

5.2.2.1 Risques liés à la continuité et gestion de crise Le principe d’assurer un service continu à ses clients, met l’entreprise dans l’obligation d’anticiper les éventuelles interruptions de son activité. Celles-ci peuvent toucher une ou plusieurs activités critiques, porter sur une étendue géographique plus ou moins grande, être durable ou avoir une cause interne ou externe.

L’année 2023 a souligné encore l’importance des dispositifs de continuité d’activité et de gestion de crise en place notamment, pour prendre en compte l’augmentation de la menace d’une cyber-attaque majeure.

Les dispositifs de gestion de crise et de continuité d’activité sont décrits au travers de documents applicables à l’ensemble du Groupe tels que la politique continuité d’activité, le plan de gestion de crise, etc.

5.2.2.2 Risques liés à la sécurité de l’information dont  les risques cyber

L’actualité 2023 confirme une constante augmentation de la menace cyber et une menace renforcée par le conflit géopolitique entre la Russie et l'Ukraine ainsi qu'au Moyen-Orient. Le risque cyber est l’une des premières menaces auxquelles sont confrontées les entreprises. Si les menaces ont historiquement visé les banques et les moyens de paiements, elles sont devenues organisées avec des enjeux financiers pour s’étendre à tous les secteurs d’activité. Les établissements de santé et de l’assurance sont des cibles majeures avec leurs volumes importants de données personnelles confidentielles.

La règlementation intègre progressivement ces risques pour qu’ils soient pris en compte dans le dispositif de gestion des risques des entreprises. Plus spécifiquement, la directive sur la sécurité des réseaux et des SI (Network and Information Security - NIS) dont l’objectif est d’assurer un niveau de sécurité élevé et commun pour les réseaux et les SI, est en cours de revue pour la publication d'une nouvelle version « NIS 2 » afin d'élargir son périmètre d'application et renforcer les dispositifs prévus par « NIS 1 ». En parallèle, la réglementation « DORA » (pour Digital Operational Resilience Act ou Réglementation sur la résilience opérationnelle numérique), applicable au Groupe à partir de janvier 2025, fait l'objet d'un projet de mise en conformité dédié  qui a débuté en 2023 et se poursuivra en 2024.

5.2.2.3 Risques liés à la protection des données  à caractère personnel

Ayant vocation à répondre aux besoins de la personne tout au long de sa vie, AG2R LA MONDIALE est amené à détenir des informations touchant la vie privée ou la vie professionnelle. Le Groupe s’engage à mettre en œuvre des traitements licites sur la base des fondements juridiques prévus par la réglementation : le consentement de la personne, le contrat dont elle bénéficie, le respect d’une obligation légale, l’intérêt légitime dès lors que le traitement ne porte pas atteinte aux droits des personnes. Le Groupe est responsable des données  qu’il détient, de leur usage et de leur sécurité.

Le Règlement général sur la protection des données

(RGPD) est entré en application en mai 2018 et dans le Groupe, le Délégué à la protection des données est chargé de veiller à son application conformément  aux dispositions du règlement.

Au cours de l’année 2023, le Groupe a donc poursuivi ses actions de conformité pour répondre aux exigences réglementaires avec des contrôles dédiés et préparé l’arrivée des futures réglementations européennes afférent aux données.

5.2.2.4 Risques liés à la sous-traitance

Selon les termes des articles L.354-3 et R.354-7 du Code des assurances : « les entreprises d'assurance et de réassurance conservent l'entière responsabilité du respect de l'ensemble des obligations qui leur incombent lorsqu’elles recourent à l’externalisation des fonctions ou des activités d'assurance ou de réassurance ». Le Groupe doit donc assurer le contrôle des activités sous-traitées qu’il s’agisse de prestations de services ou de délégation de gestion.

La politique de sous-traitance s’inscrit dans le dispositif général de gestion des risques du Groupe et, plus particulièrement, dans le cadre de la gestion des risques opérationnels. Cette politique s’applique à toutes les activités et toutes les entités juridiques du Groupe. Elle est complétée ou adaptée, si nécessaire, de dispositions particulières pour tenir compte d’un cadre réglementaire ou organisationnel spécifique en raison de l’activité.

Le comité sous-traitance Groupe, composé des représentants des principales parties prenantes au pilotage des risques liées à la sous-traitance, a pour mission d’assurer un suivi de la politique sous-traitance. Il assure une supervision transverse des activités externalisées notamment les prestations critiques ou importantes. Il permet de partager sur les évolutions du dispositif notamment sur la méthodologie et les outils associés.

5. Contrôle interne et gestion des risques
5.2.2.5 Risques d’inadéquation ou de pannes répétitives des systèmes d’information

L’activité d’AG2R LA MONDIALE dépend étroitement des SI, dans la mesure où ses activités exigent de traiter un grand nombre d’opérations de plus en plus complexes et sur des volumes de données croissants. Des pannes logicielles, matérielles ou des défauts de services d’un partenaire ou d’un fournisseur important ou répétés pourraient entraîner des erreurs ou des interruptions dans les systèmes de gestion, de comptabilité et de trésorerie.

De nombreuses actions sont consacrées à la rationalisation du SI et à la modernisation des infrastructures techniques au travers notamment d’un programme de plateformisation ayant pour objectif d’améliorer l’adaptabilité, le niveau de sécurité de l’exploitation et la maîtrise des coûts via une mutualisation des services.

L’année 2023 a été marquée par la réalisation d’une revue du processus de gestion des incidents et des problèmes. Elle visait notamment à aligner des garanties de temps de rétablissement ainsi que le réajustement la priorisation des traitements. En complément, un comité mensuel dédié a été fondé permettant de suivre les volumes des tickets incidents et des problèmes traités durant la période. Dès lors, d’éventuelles actions de remédiation peuvent être entreprises.

5.2.2.6 Risques de non-conformité

Le Groupe s’expose au risque de non-conformité lorsque l’absence de respect des dispositions législatives et réglementaires, des normes, usages professionnels et déontologiques propres aux activités du Groupe entraine une sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, une perte financière significative ou une atteinte à la réputation.

En 2023, les travaux de mise en conformité ont principalement concerné :

-   l'amélioration du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme (LCB-FT), en matière notamment de traitement des alertes personnes et de remédiation de l'identification des bénéficiaires effectifs ;

-   la mise en œuvre du dispositif de déclaration des conflits d'intérêts et l'intégrité des tiers accompagnée d'une refonte du corpus éthique du Groupe ;

-   le dispositif de traitement des réclamations et la gouvernance surveillance produits, ainsi que la mise en œuvre des nouvelles dispositions relatives au démarchage téléphonique.

Protection de la clientèle

Rapport Financier LA MONDIALE 2023                                                                                                                                                               31

Les règles de la protection de la clientèle ont pour objectifs de proposer au client des produits adaptés à ses besoins et ses attentes et de lui permettre de prendre sa décision de façon éclairée. Le respect de ces règles se traduit par l’assurance de la mise en conformité des mesures relatives à la Directive distribution en assurances (DDA), notamment le renforcement du dispositif de devoir de conseil, la gouvernance du produit, les compétences et honorabilité des concepteurs et distributeurs d’assurance et la gestion des conflits d’intérêts.

Au titre de l'année 2023, les travaux de conformité auxquels le département Protection de la clientèle a participé, ont principalement porté sur :

-   la recommandation de l’ACPR relative au traitement des réclamations ;

-   les nouvelles exigences en matière de démarchage téléphonique ;

-   le règlement « SFDR » (pour Sustainable Finance Disclosure Regulation, règles de publication d'informations en matière de durabilité) et plus particulièrement ses impacts sur le devoir de conseil ;

-   la mise en place d'un plan de remédiation des données collectées dans le cadre du questionnaire ACPR protection de la clientèle ;

-   le dispositif de formation continue de la directive  sur la DDA ;

-   la recommandation de l’ACPR n°2023-R-01 du 17 juillet 2023 sur la mise en œuvre de certaines dispositions issues de la directive (UE) 2016/97 sur la distribution d’assurances ;

-   le dispositif de lutte contre la déshérence.

Lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme, l’évasion et la fraude fiscale Les priorités du Groupe ont porté sur la poursuite des travaux de renforcement du dispositif de détection des personnes à risque ainsi que sur le contrôle permanent de LCB-FT. Par ailleurs, un audit a été mené sur LCB-FT prenant également en compte dans le périmètre des axes concernant La Mondiale afin de s'assurer que le dispositif répond aux obligations réglementaires applicables. Concernant les sanctions à l'encontre de la Russie en réponse au conflit en Ukraine, La Mondiale maintient une vigilance élevée sur le respect des mesures bien que l'exposition de ses portefeuilles demeure faible.

Lutte contre la corruption

Le déploiement du dispositif anticorruption s’organise autour de trois piliers indissociables : l’engagement de l’instance dirigeante, la cartographie des risques d’atteinte à la probité qui constitue la pierre angulaire du dispositif anticorruption et la gestion des risques.

Au cours de l'année 2023, sous l’impulsion de la Direction générale, les mesures de prévention et de détection exigées par la règlementation « Sapin 2 » pour la mise en conformité du dispositif de lutte contre la corruption ont connu une forte progression.

En premier lieu, afin de renforcer le cadre normatif interne, un nouveau Référentiel éthique a été déployé. Il est constitué d’un Code de conduite des affaires et des cinq nouvelles politiques : la Politique Groupe anticorruption, la Politique Groupe de gestion des conflits d’intérêts, la Politique Groupe cadeaux et marques d’hospitalité (CMH), la Politique Groupe de recueil et de traitement des alertes et la Politique Groupe de déclaration des transactions personnelles.

En second lieu, la cartographie des risques de corruption et de conflit d’intérêts a été actualisée, laquelle participe d’un processus d’amélioration continue permettant de renforcer les dispositifs et procédures anticorruptions des directions considérées comme les plus exposées.

En dernier lieu, les travaux relevant de la gestion du risque corruption ont porté sur :

-   les campagnes déclaratives des liens et conflits d’intérêts ;

-   le déploiement du dispositif d’évaluation d’intégrité  des tiers ;

-   le développement de l’automatisation des dispositifs intégrité et gouvernance ;

-   la création de nouveaux modules de formation pour accompagner le développement de la culture de la conformité et de l’éthique.

5.2.3 Principaux risques techniques et financiers La gouvernance autour des risques techniques et financiers est encadrée par les différentes politiques validées annuellement par les Conseils d’administration. Il s’agit du provisionnement, de la souscription, de la réassurance, des investissements et de la gestion actifpassif. À ces politiques sont ajoutés des cadres  de référence plus opérationnels.

Le Groupe a établi une cartographie des risques technico-financiers encadrant le suivi des risques techniques majeurs.

5.2.3.1 Risque de souscription

Le risque de souscription correspond au risque de perte ou de changement défavorable de la valeur des engagements d’assurance en raison d’hypothèses inadéquates en matière de tarification et de provisionnement. La politique globale s’inscrit en complément des politiques métiers, et impose un suivi des affaires afin d’anticiper l’évolution du risque souscrit et les éventuels plans d’actions.

Les principaux risques de souscription sont les suivants :

-   risque de rachat : en assurance vie, l’option de rachat permet aux assurés de disposer de tout ou partie de leur épargne disponible avant l’échéance du contrat. Des niveaux de rachats significatifs et simultanés peuvent entraîner pour l’assureur des désinvestissements des placements financiers dans des conditions défavorables et la réalisation de moinsvalues s’il n’a pas assez de liquidités pour faire face  à son engagement ;

-   risque de longévité : il survient lorsque la proportion des assurés survivants est plus importante que celle qui avait été prévue au moment de la tarification du contrat. Une éventuelle dérive de la mortalité est suivie par une analyse annuelle des résultats de mortalité des portefeuilles de rentiers ;

-   le pilotage de la collecte en euros : de nouveaux flux entrants sur le fonds « euros » vont favoriser une relution du rendement d’actif via l’investissement sur des produits de taux à rendement plus élevé dans le contexte actuel. Un équilibre fragile doit être trouvé entre la vitesse de relution de l’actif, l’exposition admissible au risque de taux, les attentes des clients  et la capacité à prélever une marge financière.

5.2.3.2 Risque de marché

Le risque de marché est défini par la réglementation comme le risque de perte, ou de changement défavorable de la situation financière, résultant, directement ou indirectement, de fluctuations affectant le niveau et la volatilité de la valeur de marché des actifs, des passifs et des instruments financiers.

De par son allocation d’actifs, le Groupe reste particulièrement exposé au risque de taux, d’autant plus dans le contexte économique actuel et au risque action. Le risque de baisse des taux résulte d’un mouvement à la baisse des taux d’intérêt sur les marchés financiers.

En assurance vie, il se matérialise par une moindre capacité à servir les taux garantis en portefeuille et des niveaux de PB satisfaisant pour les assurés. Actuellement, le risque de hausse des taux est également un enjeu majeur pour lequel une forte intensité conduirait à  une dépréciation des actifs importante pouvant amener  à réaliser des pertes en cas de liquidité insuffisante.

Le risque action se traduit, quant à lui, par la sensibilité du Groupe à une baisse des prix des actions et actifs équivalents. Les placements actions sont principalement constitués de titres en direct de la zone euro, avec toutefois une poche minoritaire de diversification (Amérique, émergents), l’ensemble des titres en portefeuille faisant l’objet d’une sélection rigoureuse.

Utilisation des Instruments Financiers à Terme (IFT) L’utilisation des IFT par La Mondiale porte sur les instruments suivants : swap court terme et long terme, change à terme, achats « forward ». Ces couvertures ont pour objectif de faciliter la gestion de trésorerie dans le cadre des opérations de prêts de titres et de la gestion obligataire, de se prémunir du risque de change, ou encore de piloter l’écart de duration entre l’actif et le passif. Ces opérations sont le plus souvent réalisées de gré à gré. Les positions font l’objet de réconciliations régulières avec les contreparties y compris sur les valorisations des positions. La déclaration de toutes les opérations auprès du référentiel central est désormais  en œuvre.

5.2.3.3 Risque de crédit

Le risque de crédit est défini par la réglementation comme le risque de perte, ou de changement défavorable de la situation financière, résultant de fluctuations affectant la qualité de crédit d’émetteurs de valeurs mobilières, de contreparties ou de tout débiteur, auxquels les entreprises d’assurance et de réassurance sont exposées sous forme de risque de contrepartie,  de risque lié à la marge ou de concentration du risque  de marché.

Le Groupe présente un risque de contrepartie dans ses relations avec les tiers. L’exposition concerne essentiellement les actifs financiers, les avances sur polices et les prêts et emprunts de titres.

Le risque de crédit est encadré par un processus  de contrôle des évaluations de crédits et par un cadre  de référence limitant l’exposition au risque.

5.2.3.4 Risque de liquidité

Il s’agit du risque de ne pas pouvoir vendre à son prix réel un actif financier ou de ne pas pouvoir le vendre. C’est également le risque de ne pas pouvoir faire face à ses engagements, par exemple de ne pas pouvoir rembourser des assurés qui en feraient la demande.

La politique de gestion actif-passif prend en considération l’enjeu de la liquidité et permet de ne pas se retrouver en difficulté sur les futurs décaissements. De même, les investissements du Groupe jugés peu liquides sont limités par l’application des politiques de risques.

En 2023, avec l’inversion de la courbe des taux, les rachats ont augmenté sur l’ensemble du marché de l’assurance vie en euros renforçant la décollecte nette sur ces supports à laquelle se sont rajoutés des arbitrages vers des UC monétaires jugés mieux rémunérés. AG2R LA MONDIALE a mis en place un suivi

5. Contrôle interne et gestion des risques

hebdomadaire de ce risque au niveau du CDG dès la mi-mars. Cela a permis de faire valider par les instances une adaptation agile du programme de cessions de titres qui a eu pour conséquence de renforcer le niveau de liquidités. S&P a souligné dans sa note du 27 février 2024 « l’exceptionnelle liquidité » du Groupe.

5.2.3.5 Risque de provisionnement Le risque de provisionnement correspond au risque d’insuffisance des passifs. Ce risque peut être lié aux modèles utilisés, aux hypothèses retenues ou à la nonqualité des données utilisées.

La politique de provisionnement énonce plusieurs principes importants dans le cadre de la gestion du risque de provisionnement comme notamment la norme et les différents textes sur lesquels se base le provisionnement, le processus de provisionnement, la détermination des hypothèses utilisées ou encore le principe de proportionnalité. La politique impose de s’assurer  de la qualité des données et du suivi du risque lié  au calcul des provisions.

5.3 Procédures de contrôle relatives à l’information financière et comptable
5.3.1 Gestion des actifs financiers et immobiliers  de placement

La gestion des actifs financiers et immobiliers est réalisée par l’intermédiaire de deux sociétés de gestion :

-   la société de gestion AG2R LA MONDIALE Gestion d’actifs agréée et réglementée par l’Autorité des marchés financiers (AMF). À ce titre, elle est soumise à des règles d’organisation et des obligations de contrôle renforcées et est dotée d’un Responsable de la conformité et du contrôle interne (RCCI) indépendant et agréé par l’AMF ;

-   AG2R LA MONDIALE Gestion immobilière, société d’administration de biens dont l’activité de gestion et transactions de biens immobiliers est réglementée  par la Loi n°70-9 du 2 janvier 1970 dite « loi Hoguet ».

5.3.2 Risques financiers liés aux effets du changement climatique

Le changement climatique engendre des risques physiques et des risques de transition. Les risques physiques sont liés aux conséquences du changement climatique : les inondations, la sécheresse, la hausse  du niveau de la mer, les canicules et les vents violents.  Les risques de transition sont liés à l’évolution  de la règlementation et de la technologie visant  à limiter le réchauffement climatique.

Ces risques sont appréhendés dans le cadre de la politique d’investissement responsable déployée par  le Groupe.

Les enjeux environnementaux sont pris en compte à travers la politique climat d’AG2R LA MONDIALE renforcée en juin 2023. Les émetteurs font l’objet d’une évaluation de leur alignement avec un scénario de réchauffement climatique de 2°C maximum afin de piloter les températures implicites des portefeuilles d’actifs sur la base d’objectifs intermédiaires fixés à horizon 2025 et 2030 à respectivement 2,6°C et 2,5°C.

Pour réduire le risque de durabilité et l’impact négatif, les portefeuilles excluent le financement d’activités controversées telles que la production, commercialisation ou stockage d’armes interdites (mines antipersonnelles, armes à sous-munition, armes chimiques


Rapport Financier LA MONDIALE 2023      33 ou biologiques), et les secteurs tabac et charbon. Les acteurs du secteur pétro-gaziers impliquées dans la production d’hydrocarbures non-conventionnels seront complètement exclus à horizon 2030. Dès 2027, les compagnies qui développeront de nouvelles capacités pétrolières ou gazières seront également exclues.

5.3.3 Comptabilité et Reportings

La Direction Comptabilité et Reportings (DCR) est garante de la qualité de l’information comptable et financière en produisant des comptes annuels réguliers et sincères et donnant une image fidèle du résultat des opérations ainsi que de la situation financière et du patrimoine de l’entité à la fin de chaque exercice comptable, dans le respect des règles et principes comptables en vigueur.

Les procédures mises en place par la DCR visent :

-   la protection du patrimoine de l’entreprise ;

-   la fiabilité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en découlent ;

-   la qualité de la communication financière ;

-   le respect des lois et réglementation en vigueur.

Ces points sont décrits dans le rapport sur les procédures d’élaboration et de vérification de l’information comptable et financière nécessaires à l’établissement des comptes annuels dans le respect  de l’article R.341-9 du Code des assurances1.

Ce rapport aborde les normes comptables françaises pour les comptes sociaux et les comptes consolidés ou combinés. Il est soumis à l’approbation du Conseil d’administration avant son envoi à l’ACPR.

1. « Toute entreprise mentionnée à l'article L. 310-1 ou au 1° du III de l'article L. 310-1-1 est tenue de mettre en place des procédures d'élaboration  et de vérification de l'information financière et comptable nécessaire à l'établissement des comptes annuels. Ces procédures sont décrites dans  un rapport soumis annuellement à l'approbation du conseil d'administration ou du conseil de surveillance et transmis à l'ACPR.

Pour les entreprises mentionnées à l'article L. 310-3-2, les mutuelles et unions mentionnées à l'article L. 211-11 du code de la mutualité et les institutions de prévoyance et unions mentionnées à l'article L. 931-6-1 du code de la Sécurité sociale, le rapport mentionné au premier alinéa peut être intégré dans le rapport mentionné à l'article R. 336-1 du présent code. »

image6. Résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée générale du  15 mai 2024

36                         6.1 Décisions ordinaires

36                        6.2 Décisions

extraordinaires


6.  Les résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée générale du 15 mai 2024

Le Conseil a arrêté le texte des résolutions telles qu’elles seront proposées au vote des délégués des sociétaires lors de la prochaine Assemblée générale.

6.1 Décisions ordinaires

Première résolution

L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport présenté par le Conseil d'administration et celle du rapport des Commissaires aux comptes concernant l'exercice social clos le 31 décembre 2023, approuve les comptes sociaux de l'exercice tels qu'ils sont présentés, les comptes consolidés, ainsi que toutes les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports. En conséquence, elle donne quitus aux administrateurs de l'exécution de leur mandat pour ledit exercice.

Deuxième résolution

L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture des rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur les opérations de l'article R.322-57 du Code des assurances, ratifie les conditions d'exécution de ces opérations. En application du même article, elle autorise, en tant que de besoin, les administrateurs à prendre ou conserver un intérêt direct ou indirect dans une entreprise, un marché, un traité ou une opération commerciale ou financière faits avec La Mondiale ou pour son compte.

Troisième résolution

L'Assemblée générale décide d'affecter le résultat bénéficiaire de l'exercice d'un montant de 54 148 755 euros de la manière suivante :

-   reprise de 6 783 533 euros de la réserve pour le Fonds de garantie au titre de la contribution instituée par la  Loi sur l'épargne et la sécurité financière du 25 juin 1999 et son décret d'application n° 99-688 du 3 août 1999 ;

-   15 000 000 euros à la rémunération des certificats mutualistes émis, versés en totalité sur l'exercice 2023 sous forme d'acompte suite à la décision du Conseil d'administration de La Mondiale du 19 décembre 2023 ; -  le solde de 45 932 288 euros à la réserve facultative.

Quatrième résolution

L'Assemblée générale approuve les décisions du Conseil d'administration du 19 décembre 2023 qui a arrêté les taux de participations bénéficiaires de 2023, fixé les taux de participations bénéficiaires de 2024 et défini la dotation à la provision pour participation aux bénéfices.

Cinquième résolution

L’Assemblée générale délègue au Conseil d’administration le pouvoir de fixer les participations bénéficiaires pour 2025, 2026 et le cas échéant pour les exercices suivants, dans le respect de la règlementation en vigueur.

Sixième résolution

L'Assemblée générale renouvelle le mandat de  Mme Delphine Gallin en qualité d’administrateur pour une durée de 5 ans. Son mandat prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale qui statuera sur les comptes de l'exercice 2028.

Septième résolution

L'Assemblée générale renouvelle le mandat de Mme Joëlle Prévot-Madère en qualité d’administrateur pour une durée de 4 ans. Son mandat prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale qui statuera sur les comptes de l'exercice 2027.

Huitième résolution

L'Assemblée générale renouvelle le mandat de M. Gautier Bataille de Longprey en qualité d’administrateur pour une durée de 5 ans. Son mandat prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale qui statuera sur les comptes de l'exercice 2028.

Neuvième résolution

L'Assemblée générale renouvelle le mandat de M. Franck

Mougin en qualité d’administrateur pour une durée de 4 ans. Son mandat prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale qui statuera sur les comptes de l'exercice 2027.

Dixième résolution

L'Assemblée générale prend acte de la fin de mandat de M. Thierry Jeantet en qualité d’administrateur à l’issue de la présente Assemblée. L’Assemblée générale nomme, à sa succession, M. Yannick Ollivier en qualité d’administrateur pour une durée de 3 ans. Son mandat prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale qui statuera sur les comptes de l'exercice 2026.

Onzième résolution

L'Assemblée générale prend acte de la fin de mandat de Mme Blandine Mulliez en qualité d’administrateur à l’issue de la présente Assemblée générale statuant sur les comptes de l'exercice 2023. 

Douzième résolution

L'Assemblée générale prend acte de la fin de mandat de Monsieur Jean-François Dutilleul en qualité de censeur  à l'issue de la présente Assemblée générale statuant sur  les comptes de l'exercice 2023.

6.2 Décisions extraordinaires

Treizième résolution

Sous réserve de l'approbation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, conformément à l’article

R.322-79 du Code des assurances,

L’Assemblée générale du 11 mai 2023 avait autorisé l’émission d’un montant maximal de 150 millions d’euros de certificats mutualistes pour une période de vingt-quatre mois à compter de la date de cette Assemblée générale.

L’Assemblée générale autorise et approuve le principe d’une nouvelle émission d’un montant maximal de  150 millions d’euros de certificats mutualistes, divisée en 15 000 000 certificats d’une valeur nominale unitaire de dix (10) euros par voie de placement privé auprès de la SGAM AG2R LA MONDIALE, unique souscripteur.

L’émission sera réalisée au fur et à mesure de la souscription des certificats dans un délai maximum de vingt-quatre mois à compter de la date de la présente Assemblée générale, étant entendu que les certificats mutualistes détenus en propre par La Mondiale à la suite de rachats de certificats émis dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée générale le 11 mai 2023 seront placés prioritairement par rapport aux certificats à émettre dans le cadre de la présente autorisation.

Si, au terme de ce délai, les souscriptions n’ont pas absorbé la totalité du montant d’émission autorisé, l’émission sera limitée au montant des souscriptions.

Les certificats émis seront payables en numéraire en totalité à la souscription, et ne donneront lieu à aucun frais d’émission à la charge du souscripteur. Les frais d’émission à la charge de La Mondiale seront d’un montant maximum de cent cinquante mille (150 000) euros.

6. Les résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée générale du 15 mai 2024

Les certificats mutualistes ouvriront droit à une rémunération variable fixée annuellement par l’Assemblée générale de La Mondiale lors de l’approbation des comptes, dans les limites fixées par la loi, et payable  en numéraire.

Toutefois, l’Assemblée générale annuelle pourra décider de payer la rémunération en nature par attribution de certificats mutualistes au titulaire de certificats mutualistes qui en fera la demande. Ils seront uniquement remboursables en cas de liquidation de La Mondiale et après désintéressement complet de tous les créanciers privilégiés, chirographaires et subordonnés.

Aucune incitation au remboursement ni de clause de révision de la rémunération telle qu’un step-up n’est prévue, les certificats mutualistes ne sont remboursables qu’à la liquidation de l’émetteur et après désintéressement complet de tous les créanciers privilégiés, chirographaires et subordonnés. En cas de liquidation de l’émetteur, le remboursement des certificats mutualistes est effectué à la valeur nominale du certificat réduite, le cas échéant, à due concurrence de l’imputation des pertes sur le fonds d’établissement, étant précisé que préalablement à cette réduction,  les pertes seront imputées sur les réserves.

L’Assemblée générale confère tous pouvoirs au Conseil d’administration, pour :

(i) clôturer la période de souscription des certificats mutualistes de l’émission autorisée le 11 mai 2023 et (ii) arrêter les modalités pratiques de l’émission, et notamment pour fixer la date d’émission et constater la souscription des certificats mutualistes, fixer le mode de calcul de leur rémunération en fonction de leur durée de détention, le délai de versement de ladite rémunération postérieurement à l’Assemblée générale annuelle qui en décide le montant, les modalités suivant lesquelles le souscripteur pourra choisir de réinvestir la rémunération de ses certificats en certificats mutualistes et les modalités suivant lesquelles la rémunération sera payée au souscripteur ayant exercé ce choix, ainsi que pour effectuer toutes formalités utiles auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou de tout autre organisme.

Quatorzième résolution

Sous réserve de l'approbation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, conformément à l’article

L.322-26-9 du Code des assurances,

L’Assemblée générale décide de confirmer le programme annuel de rachat pour l’année 2024 adopté dans sa résolution du 11 mai 2023 et de mettre en place un programme annuel de rachat pour l’année 2025.

Elle autorise le Conseil d’administration à racheter les certificats mutualistes à leur valeur nominale.

Ces certificats mutualistes seront offerts à l’achat dans un délai de deux ans à compter de leur rachat et seront annulés s’ils n’ont pas été cédés à l’issue de ce délai.

Les rachats sont effectués de façon semestrielle :

-   une fois, à partir de janvier pour les ordres de rachat prioritaires collectés au cours du semestre civil précédent et pour les autres ordres de rachat collectés au cours de l’année civile précédente ;

-   une fois, à partir de juillet uniquement pour les ordres de rachat prioritaires collectés au cours du semestre civil précédent.

Compte tenu du fait que La Mondiale ne peut pas détenir plus de 10 % des certificats mutualistes émis, sauf dérogation accordée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, le montant des rachats effectivement réalisés à une date donnée ne pourra dépasser un montant tel que la somme du montant racheté et des certificats mutualistes déjà détenus soit égale à 10 % du montant des certificats mutualistes émis non annulés.

Ainsi, sur la base des estimations au 30 juin 2023 et en intégrant la production future de 150 M€, l’impact maximal des rachats sur le ratio de solvabilité de La Mondiale serait inférieur à 1 point, correspondant à un rachat  de 10 % du stock de certificats mutualistes.

L’Assemblée générale confère tous pouvoirs au Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation au Directeur général, aux Directeurs généraux délégués ou aux Dirigeants effectifs pour arrêter les modalités pratiques du programme de rachat, et notamment pour procéder aux opérations de rachat, fixer les modalités des opérations de rachat, le nombre de certificats mutualistes pouvant être rachetés dans la limite prévue par l’Assemblée générale et préciser l’impact des rachats sur la solvabilité de l’entreprise, ainsi que pour effectuer toutes formalités utiles auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou de tout autre organisme.

Quinzième résolution

Sous réserve de l'approbation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, conformément à l’article

R.322-79 du Code des assurances,

L'Assemblée générale autorise et approuve la décision de recourir à une ou plusieurs opérations d’émission d'emprunts subordonnés et, connaissance prise du rapport du Conseil d'administration, délègue à ce dernier les pouvoirs nécessaires à l'effet de procéder à leur exécution, en une ou plusieurs fois, dans la proportion et à l'époque qu'il appréciera, dans un délai de 15 mois à partir de la présente Assemblée générale.

Les prêts ou dettes nouvellement émis dans le cadre de ces opérations pourront être libellés en Euro, Dollar US, Franc Suisse ou Livre Sterling.

Chaque prêt ou emprunt subordonné pourra être rachetable par l'exercice d'une option d'achat dans les conditions fixées par contrat, sous réserve de l'accord préalable de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Cette option ne pourra pas être exercée avant au moins 5 ans.

Leurs caractéristiques devront répondre aux exigences de la norme Solvabilité 2 de façon à ce qu’ils puissent être considérés comme éléments éligibles en Niveau 1, Niveau 2 ou Niveau 3 (Tiering), tant au niveau de La Mondiale qu’au niveau de la Sgam.

La durée maximale des titres dépendra de leur Tiering :

-                      11 ans pour un Niveau 3 - 32 ans pour un Niveau 2

-                      perpétuelle pour un Niveau 1.

Ils pourront être émis à taux fixe ou à taux variable. Pendant la période où aucun remboursement n’est possible, le taux fixe ne pourra pas dépasser 9 % pour une dette de Niveau 1, 7 % pour une dette de Niveau 2 et 5 % pour une dette de Niveau 3, ce niveau s’appréciant après prise en compte de la couverture du risque de change dans le cas d’une émission en devise autre que l’Euro.


                 Rapport Financier LA MONDIALE 2023                                                                                                                                                        37

6.  Les résolutions soumises à l’approbation de l’Assemblée générale du 15 mai 2024

En cas de rémunération à taux variable indexée sur le taux interbancaire de référence en Euro ou son équivalent en toute autre devise, la marge sur cette période ne sera pas supérieure à 6 % pour une dette de Niveau 1, 4 % pour une dette de Niveau 2 et 3 % pour une dette de Niveau 3, le cas échéant après prise en compte de la couverture de change.

Les frais d’émission de chaque opération ne sauraient être supérieurs à 2 % du montant de l’émission.

Le montant global des prêts et dettes subordonnées nouvellement émis à l’issue de ces opérations ne pourra excéder :

-   le montant de 750 millions d’euros en Niveau 1 ;

-   le montant de 500 millions d’euros cumulés en Niveau 2 ou Niveau 3, ces montants pouvant être la contre-valeur de ces montants libellés en monnaie étrangère ou en unité monétaire quelconque établie par référence à plusieurs devises dans l'un et/ou l'autre.

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Les émissions seront pour chacune d’entre elles subordonnées aux engagements des assurés de  La Mondiale, aux éventuelles dettes non subordonnées et, le cas échéant aux dettes subordonnées de rang supérieur, pari passu avec les dettes subordonnées de rang équivalent et prioritaires par rapport aux dettes subordonnées de rang inférieur, aux prêts participatifs et aux titres participatifs (pour les dettes de Niveau 2 et Niveau 3) et aux certificats mutualistes. Ces émissions seront en outre structurées de façon à être reconnues au niveau du périmètre de l'émetteur, mais aussi à celui du groupe prudentiel dont l'émetteur pourrait être membre au jour de la date de réalisation de l'émission.

Enfin, pour les titres classés en Niveau 1, l'élément sera disponible, ou pourra être appelé sur demande, pour absorber complètement des pertes, que ce soit dans le cadre d'une exploitation continue ou en cas de liquidation - notamment en cas de non-couverture du besoin en capital (Solvency Capital Requirement ou SCR).

En cas de liquidation judiciaire, de cession totale de l’entreprise à la suite d’un redressement judiciaire ou en cas de liquidation pour toute autre raison, les droits des porteurs au titre de ces émissions seront subordonnés au paiement des autres créanciers de La Mondiale (autres que les créances subordonnées) y compris les compagnies d’assurance et les entités mentionnées à l’article R.322-132 du Code des assurances réassurées par l’émetteur, les assurés de ses entités et les créanciers non subordonnés.

Seizième résolution

L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'une copie ou d'un extrait du présent procès-verbal en vue de l’accomplissement de toutes les formalités relatives à la mise en œuvre des résolutions ci-dessus adoptées.


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Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2023

Mesdames, Messieurs les délégués des Sociétaires,

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société La Mondiale relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Fondement de l’opinion

Référentiel d’audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie

« Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1er janvier 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014.

Justification des appréciations – Points clés de l’audit

En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.

1. Evaluation de la Provision Globale de Gestion

Risque identifié

Les provisions d’assurance vie présentées dans le bilan de votre société comprennent notamment la provision globale de gestion.

Cette provision est définie par l'article R.343-3.4° du Code des assurances comme la provision destinée à couvrir les charges de gestion future des contrats non couvertes par ailleurs. Les dispositions comptables sont prévues dans l'article 142-6 du règlement ANC n°2015-11. Elle est dotée à due concurrence de l'ensemble des charges de gestion future des contrats non couvertes par des chargements ou par prélèvements sur produits financiers.

Au 31 décembre 2023, les provisions d’assurance vie, détaillées en note 4.2.13 et 5.10 de l’annexe aux comptes consolidés, s’élèvent à 56 032 M€ et incluent la provision globale de gestion.

Nous avons considéré ce sujet comme un point clé de l’audit en raison de la sensibilité de la provision globale de gestion aux hypothèses utilisées pour modéliser les résultats futurs, à l’environnement économique et à la qualité des données sous-jacentes.

Les principales hypothèses concernent :

•          Le niveau d’agrégation auquel se situe la compensation entre les résultats futurs positifs et négatifs pour des catégories homogènes de contrats  

•          La définition des lois de chute calibrées sur la base des observations des trois dernières années

•          L'estimation des taux prospectifs de rendement de l'actif •      L’estimation des coûts unitaires

Procédures d’audit mises en œuvre en réponse à ce risque

Pour apprécier le caractère raisonnable de l’évaluation de la provision globale de gestion, notre approche d’audit a été fondée sur les informations qui nous ont été communiquées et a comporté les travaux suivants :

•          Apprécier le respect des prescriptions imposées par les textes applicables ;

•          Vérifier la cohérence des hypothèses utilisées afin de projeter les résultats futurs ;

•          Analyser les modalités de détermination de la courbe des taux de rendements appliqués au provisions mathématiques pour déterminer les produits financiers prévisionnels ;

•          Réconcilier le calcul de la provision globale de gestion avec la comptabilité.

2. Evaluation des risques de dépréciation durable et des risques de contrepartie sur le placements financiers

Risque identifié

Les actifs financiers, instruments dérivés et leurs modalités de classification et d’évaluation à la clôture de l’exercice sont précisés dans la note 4.2.5 « Actifs financiers » de l’annexe aux compte consolidés. Les modalités de détermination des dépréciations sont par ailleurs précisées dans la note 4.2.7 de la même annexe.

Les placements dans les entités liées et les entités avec lesquelles existe un lien de participation son enregistrés à leur coût d’acquisition.

Les obligations et autres valeurs à revenus fixes sont inscrites à leur prix d'achat hors intérêt couru

Les actions et titres assimilés sont inscrits au bilan au prix d'achat.

Les obligations et autres valeurs mobilières sont dépréciées conformément aux dispositions de l'article R 343-9 et R 343-10 du Code des assurances et du titre II du livre I du règlement ANC n° 2015-11,

Compte tenu du montant des placements (106 Mds €), de leur poids relatif au bilan (92%) et de l’importance du jugement exercé par la Direction, notamment sur la valorisation des actifs sur la base de données de marchés non observables, nous avons considéré la valorisation des placement financiers et leur dépréciation en conséquence comme point clé de l’audit.

Procédures d’audit mises en œuvre en réponse à ce risque

Notre approche d’audit a été basée sur les informations qui nous ont été communiquées et a comport les travaux suivants :

•          la revue de la conception, de la mise en œuvre et l'efficacité des contrôles clés sur le processu de gestion des actifs financiers ainsi que sur leur valorisation et sur leur comptabilisation ;

•          la revue du rapprochement entre la comptabilité et l’inventaire des placements des postes d bilan et compte de résultat relatifs aux placements financiers ;

•          le contrôle de la valorisation : contre valorisation externe en utilisant notre outil de valorisatio pour les titres cotés, et revue des valorisations des titres non cotés, en vérifiant que l’estimatio des valeurs déterminée par la Direction est fondée sur une justification appropriée de l méthode d’évaluation et des données utilisées ;

•          l’examen et la justification du risque de contrepartie sur la base de l’évolution des valeur boursières ;

•          la revue du rapprochement réalisé par la société des quantités de titres de l’état détaillé de placements avec les relevés dépositaires, et la réalisation de tests de détail sur les quantités

•          la circularisation des dépositaires.

3. Valorisation de la filiale Aegide  

Risque identifié

La détermination et la valorisation des écarts d’acquisition est présenté en Note 4.2.3. « Ecar d’acquisition » de l’annexe aux comptes consolidés, et la note 5.1 présente les montants relatifs l’écart d’acquisition d’Aegide Domitys. 

Dans un contexte inflationniste et de hausse des taux enclenché en décembre 2022, le march immobilier est rentré dans une phase de retournement de marché. Cela s’est traduit dans le comptes 2023 de La Mondiale par la constatation d’importantes dépréciations sur des participation ayant des activités de promotion et d’exploitation immobilière et par une chute des revenu immobiliers. 

Compte tenu du contexte économique de la filiale Aegide Domitys, du montant de l’écart d’acquisitio brut enregistré sur cette filiale (236 M€), et de l’importance du jugement exercé par la Direction sur l valorisation de cet écart d’acquisition, nous avons considéré la valorisation du titre de participatio Aegide Domitys comme un point clé de l’audit.

Procédures d’audit mises en œuvre en réponse à ce risque

Notre approche d’audit a comporté les travaux suivants : 

•          La revue du plan moyen terme actualisé d’Aegide Domitys ; 

•          La revue de la méthodologie de valorisation retenue, et la réalisation de re-calcul indépendants de cette valorisation ; 

•          Le contrôle de sa mise en œuvre dans les comptes consolidés de La Mondiale.

Vérifications spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicable France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informa relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les compte consolidés, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de nous prononcer sur la sincérité et la concordance avec les comptes consolidés des informations prudentielles relatives au ratio de solvabilité, extraites du rapport prévu par l’article L.355-5 du code des assurances.

Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires

Désignation des commissaires aux comptes

Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société La Mondiale par l’Assemblée Générale du 11 mai 2021 pour le cabinet RSM Paris et du 28 mai 2015 pour le cabinet Mazars.

Au 31 décembre 2023, le cabinet RSM Paris était dans la 3ème année de sa mission et le cabinet Mazars dans la 9ème année sans interruption.

Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés

Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.

Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration.

Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés

Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.

Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.

Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :

•       il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;

•       il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ;

•       il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ;

•       il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;

•       il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ;

•       concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes.

Les Commissaires aux comptes

Mazars

Paris La Défense, le 25 avril 2024

RSM Paris

Paris, le 25 avril 2024

Olivier Leclerc

Associé

Sébastien Martineau

Associé

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Bilan consolidé

Actif

(En milliers d’euros)

Notes

2023

2022

Actifs incorporels

181 414

316 453

Ecarts d'acquisition

5.1

140 188

303 856

Autres actifs incorporels

5.2

41 226

12 597

Placements « Actifs généraux »

69 165 740

72 066 732

Immobilier d'exploitation

5.3

243 022

262 157

Immobilier de placement

5.3

3 925 570

3 938 658

Placements dans les entreprises liées et avec lesquelles existe  un lien de participation

5.3

469 984

469 619

Autres placements

5.3

59 707 088

61 915 777

Prêts et créances

5.3

4 820 076

5 480 520

Placements représentant les engagements en unités de compte

37 054 100

32 809 112

Titres mis en équivalence

11 851

16 153

Total des placements

106 231 692

104 891 997

Part des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les provisions techniques

3 092 166

2 897 806

Créances nées des opérations d'assurance ou de réassurance

5.4

1 227 135

1 142 696

Créances sur les entreprises du secteur bancaire

1 221 599

812 187

Autres créances (y compris impôts différés)

5.5

1 621 404

1 829 011

Autres actifs

125 842

112 913

Immobilisations corporelles

5.6

125 842

112 913

Autres

Comptes de régularisation - actif

1 279 143

1 335 520

Frais d'acquisition reportés

5.7

684 574

680 254

Intérêts et loyers acquis non échus

565 980

625 024

Autres comptes de régularisation

28 589

30 242

Total de l'actif

114 980 395

113 338 583

Bilan consolidé

Passif

(En milliers d’euros)

Notes

2023

2022

Fonds d'établissement

549 671

544 057

Autres réserves

4 510 113

4 318 276

Résultat de l'exercice

113 117

258 234

Capitaux propres du Groupe

5 172 902

5 120 566

Intérêts minoritaires

408 833

381 982

Capitaux propres totaux

5 581 735

5 502 548

Passifs subordonnés

5.9

3 127 813

3 168 214

Provisions techniques vie

5.10

59 547 883

62 162 373

Provisions techniques non vie

5.10

Provisions techniques brutes

59 547 883

62 162 373

Provisions techniques en unités de compte

5.10

37 104 997

32 779 076

Provisions pour risques et charges

5.11

136 562

110 293

Dettes nées des opérations d'assurance ou de réassurance

5.12

1 414 361

995 452

Dettes envers les entreprises du secteur bancaire

434 915

86 580

Autres dettes (y compris impôts différés)

5.13

7 229 063

8 213 064

Comptes de régularisation - passif

403 066

320 985

Total du passif

114 980 395

113 338 583

Compte de résultat consolidé

2023

2022

(En milliers d’euros)

Notes

Non Vie

Vie

Autres

Total

Total

Primes émises

6.1

7 408 987

7 408 987

7 696 469

Variation des primes non acquises

6.1

Primes acquises

7 408 987

7 408 987

7 696 469

Chiffre d'affaires ou produits des autres activités

6.1

513 382

513 382

498 142

Autres produits d'exploitation nets de charge

6.2

66 446

98 594

165 040

274 672

Produits financiers nets de charges

6.3

4 808 845

58 116

4 866 961

-2 637 767

Total des produits d'exploitation

12 284 278

670 092

12 954 370

5 831 516

Charges des prestations d'assurance

6.4

-11 066 554

-11 066 554

-4 038 071

Charges ou produits nets des cessions  en réassurance

6.5

-34 280

-34 280

-39 041

Charges des autres activités

6.6

-717 733

-717 733

-724 510

Charges de gestion

6.6

-750 117

-750 117

-782 547

Total des charges d'exploitation

-11 850 951

-717 733

-12 568 684

-5 584 170

Résultat de l'exploitation avant dotations  aux amortissements et dépréciations des écarts  d'acquisition

433 327

-47 641

385 686

247 347

Dotations aux amortissements et dépréciations des écarts d'acquistion

-161 653

Autres produits nets non techniques

45 767

71 184

Résultat de l'exploitation courante après dotations aux amortissements et dépréciations des écarts d'acquisition

269 800

318 531

Résultat exceptionnel

-2 667

119

Impôts sur les résultats

6.7

-159 291

-73 231

Résultat net des entités intégrées

107 842

245 419

Quote-part dans les résultats des entités mises  en équivalence

3 492

12 157

Eliminations intersectorielles

Résultat net de l'ensemble consolidé

111 335

257 576

dont part du Groupe

113 117

258 234

dont intérêts minoritaires

-1 782

-657

Capitaux Propres totaux 2022

(en milliers d’euros)

Fonds d'établissement

Primes d'émission, de fusion et d'apport

Réserves et résultats non distribués

Total

Capitaux propres

- part du Groupe

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31 décembre 2021

775

772 585

279 360

909 291

068

Changement de méthodes comptables  et correction d'erreurs

Capitaux propres au 31 décembre 2021 corrigés

775

772 585

279 360

909 291

068

Résultat net de l'exercice

576

576

234

-658

Fonds d'établissement

160

160

160

Certificats mutualistes

122

-7 375

747

747

Primes d'émission de fusion et d'apport

Variations de périmètre

100

100

000

100

Intérêts PSSDI

-24 084

-24 084

-24 084

Remboursement PSSDI

-54 750

-54 750

-54 750

Dividendes versés

-8 766

-8 766

3

-8 769

Autres variations

-1 795

-1 795

-1 035

-760

Capitaux propres au 31 décembre 2022

057

958 491

502 548

120 566

982

Tableau de variation des capitaux propres

Capitaux Propres totaux 2023

(en milliers d’euros)

Fonds d'établissement

Primes d'émission, de fusion et d'apport

Réserves et résultats non distribués

Total

Capitaux propres

- part du Groupe

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31 décembre 2022

544 057

4 958 491

5 502 548

5 120 566

381 982

Changement de méthodes comptables  et correction d'erreurs

Capitaux propres au 31 décembre 2022 corrigés

544 057

4 958 491

5 502 548

5 120 566

381 982

Résultat net de l'exercice

111 335

111 335

113 117

-1 782

Fonds d'établissement

1 827

1 827

1 827

Certificats mutualistes

3 787

-9 800

-6 013

-6 013

Primes d'émission de fusion et d'apport

Variations de périmètre

18

-18

Intérêts PSSDI

-26 707

-26 707

-26 707

Remboursement PSSDI

Dividendes versés

-484

-484

-82

-402

Autres variations

-771

-771

-29 824

29 053

Capitaux propres au 31 décembre 2023

549 671

5 032 064

5 581 735

5 172 902

408 833


Engagements hors-bilan

(En milliers d’euros)

2023

2022

Engagements donnés

Engagements de garanties (cautions et avals)

 858 304

 564 258

Engagements sur titres (nantissements)

 6 653 500

 6 173 094

Instruments financiers à terme

 4 844 478

 6 519 473

Autres engagements donnés

 3 069

 3 069

Engagements reçus

Engagements de garanties (cautions et avals)

 3 401

 4 096

Engagements sur titres (nantissements)

 2 338 384

 2 276 569

Instruments financiers à terme

 4 829 925

 6 510 067

Autres engagements reçus

 354 705

 439 479

Les cautions entre les sociétés du Groupe intégrées globalement sont éliminées.


Annexe aux comptes consolidés

1. Informations générales et déclaration de conformité 1.1. Renseignements à caractère général La Mondiale, société mère du périmètre, est une société d’assurance mutuelle sur la vie et de capitalisation à Conseil d’administration régie par le Code des assurances.

Elle est enregistrée au greffe du tribunal de commerce de Lille Métropole sous le n° RCS Lille 775 625 635.

Le siège social de La Mondiale est situé 32 avenue Emile Zola - 59370 - Mons-en-Barœul.

La Mondiale et ses filiales ont pour principale activité la protection sociale individuelle, collective et patrimoniale.

Dans tous ces paragraphes relatifs aux comptes consolidés, « La Mondiale » fait référence à « La Mondiale consolidée » ou « La Mondiale et ses filiales ».

Les états financiers consolidés de La Mondiale au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 incluent la Mutuelle, ses filiales et les intérêts du périmètre dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint. Ces comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration qui s’est tenu le 19 mars 2024. 

1.2. Déclaration de conformité

La Mondiale établit ses comptes consolidés en conformité avec les dispositions réglementaires en vigueur en France pour les groupes d’assurance.

Les principaux textes applicables sont :

-   le Code des assurances,

-   le règlement ANC n°2020-01 dans sa version en vigueur au 31 décembre 2023.

1.3. Base d’établissement des comptes Les états financiers sont présentés au millier d’euros  le plus proche.

La préparation des états financiers nécessite de réaliser des estimations et des hypothèses qui influent sur l’application des méthodes comptables et sur les montants enregistrés dans les états financiers (passifs d’assurance notamment). Les estimations et hypothèses ont été réalisées sur la base de l’expérience passée, des obligations réglementaires, des méthodes actuarielles communément admises et d’autres éléments considérés comme raisonnables. Ces estimations et hypothèses sont réexaminées de manière continue. Elles sont utilisées comme base d’exercice du jugement pour la détermination des valeurs d’actifs et de passifs dès lors que ces valeurs ne peuvent pas être obtenues directement par d’autres sources.

Les estimations faites par la Direction et jugements exercés pour l’établissement des états financiers portent principalement sur :

-   l’évaluation des marges futures utilisées pour l’amortissement des frais d’acquisition reportés ;

-   l’évaluation des provisions pour risques et charges et de certaines provisions techniques relatives à l’activité d’assurance.

1.4. Honoraires des commissaires aux comptes Les honoraires des commissaires aux comptes s’élèvent pour l’exercice 2023 à 2 290 milliers d’euros TTC au titre de l’audit légal des comptes et à 566 milliers d’euros TTC au titre des services autres que la certification des comptes. Les montants TTC comptabilisés dans les comptes 2022 étaient, respectivement, de 1 652 milliers d’euros et de 298 milliers d’euros.

Les honoraires relatifs aux services autres que  la certification des comptes correspondent essentiellement à 1) des missions visant à émettre des lettres de confort pour les émissions d’emprunt, des rapports sur la responsabilité sociétale, sociale et environnementale (RSE) et sur la revue du best estimate et 2) d’autres prestations de conseils autorisés notamment la revue de test matérialité RSE.


2. Périmètre de consolidation

2.1. Composition du périmètre de consolidation

2023

2022

Forme juridique

 % de contrôle

 % d'intérêt

Méthode de consolidation

 % de contrôle

 % d'intérêt

Méthode de consolidation

Activités d'assurance

La Mondiale (1)

SAM

100,00

100,00

IG

100,00

100,00

IG

ARIAL CNP ASSURANCES

SA

60,00

60,00

IP

60,00

60,00

IP

La Mondiale Europartner

SA

100,00

100,00

IG

100,00

100,00

IG

La Mondiale Partenaire

SA

100,00

100,00

IG

100,00

100,00

IG

La Mondiale Retraite  supplementaire

SA

100,00

100,00

IG

100,00

100,00

IG

Activités financières

AG2R LA MONDIALE Cash

GIE

75,00

72,35

IG

75,00

72,35

IG

AG2R LA MONDIALE Gestion d'actifs

SA

29,38

29,38

ME

29,38

29,38

ME

Activités immobilières

AG2R LA MONDIALE  Gestion immobilière

SAS

99,88

99,88

IG

99,88

99,88

IG

AGLM IMMO

SAS

91,31

91,31

IG

91,31

91,31

IG

Pacifique

SCI

100,00

100,00

IG

100,00

100,00

IG

82-92 Réaumur

SAS

100,00

91,31

IG

100,00

91,31

IG

68 FAUBOURG

SARL

100,00

91,31

IG

100,00

91,31

IG

AMPÈRE VILLIERS

SCI

100,00

91,31

IG

ALM SilverPierre

SCI

100,00

100,00

IG

100,00

91,31

IG

Autres activités

ÆGIDE

SAS

67,00

67,00

IG

67,00

67,00

IG

La Mondiale Grands Crus

SAS

100,00

100,00

IG

100,00

100,00

IG

La Mondiale Groupe

GIE

100,00

100,00

IG

100,00

100,00

IG

ALM INNOVATION

SAS

88,00

88,00

IG

88,00

88,00

IG

AG2R LA MONDIALE SOLUTIONS

SAS

50,00

50,00

IP

(1) Entité consolidante du périmètre La Mondiale

Forme juridique

GIE : Groupement d’intérêt économique SA : Société anonyme SAM : Société d’assurance mutuelle SARL : Société anonyme à responsabilité limitée SAS : Société par action simplifiée SCI : Société civile immobilière

Méthode de consolidation

IG : Intégration globale IP : Intégration proportionnelle ME : Mise en équivalence

2.2. Règles retenues pour la détermination du périmètre

Entreprises consolidées

Les entreprises sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées par une ou plusieurs entreprises comprises  dans le périmètre de consolidation, contrôle qui peut prendre diverses formes : 

Filiales

Le Groupe contrôle une filiale dès lors qu’il détient le pouvoir sur cette filiale. Ce pouvoir expose le Groupe à des rendements variables sur cette filiale (dividendes, économies fiscales etc.) et lui confère également des droits  (de vote notamment) exerçables lors de la prise de décisions sur les activités clés de la filiale et une capacité à agir sur  ces rendements. Le contrôle découle donc du lien capitalistique (majorité des droits de vote) mais pas seulement.   Il est tenu compte des droits de vote potentiels et des options de conversion pouvant être exercées mais également de la capacité réelle du Groupe à diriger les politiques opérationnelles et de financement de la filiale. 

Dans la situation la plus simple et en l’absence d’autres facteurs (tels que l’existence d’accords contractuels),  le contrôle de fait est établi si le Groupe détient plus de 40 % des droits de vote de la filiale, et si aucun autre actionnaire ne détient plus de 40 % ; les filiales sont alors consolidées par la méthode de l’intégration globale. Les comptes des entités contrôlées sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe à la date de la prise de contrôle.


Entités sous contrôle conjoint (co-entreprises ou opérations conjointes)

Les entreprises contrôlées de façon conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entité exploitée en commun par un nombre limité d’associés, de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.

Deux éléments sont essentiels à l’existence d’un contrôle conjoint :

-   un nombre limité d’associés partageant le contrôle : le partage suppose qu’aucun associé n’est susceptible à lui seul de pouvoir exercer un contrôle exclusif en imposant ses décisions aux autres ;

-   un accord contractuel qui prévoit l’exercice du contrôle conjoint sur l’activité économique de l’entité exploitée en commun et établit les décisions essentielles nécessitant le consentement des associés participant au contrôle conjoint.

Entreprises associées (ou entreprises sous influence notable)

Les entreprises associées sont les entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les politiques financière et opérationnelle sans en avoir le contrôle ; l’influence notable existe si le Groupe détient plus de 20 % des droits de vote ; les structures éventuellement concernées sont alors consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Selon cette méthode, les comptes consolidés intègrent la quote-part du Groupe dans les résultats et dans l’actif net à la date à laquelle le Groupe acquiert l’influence notable et jusqu’à la date à laquelle elle cesse.

Cas d’exclusion

En vertu du principe de matérialité, une entité contrôlée ou sous influence notable peut être exclue du périmètre de consolidation si cette exclusion n’altère pas l’image fidèle des comptes consolidés.

3. Faits marquants de l’exercice 3.1. Évolution du périmètre de consolidation Entrées / acquisitions complémentaires : La SAS AG2R LA MONDIALE SOLUTIONS a été créée  le 24 février 2023 et est détenue à 50 % par La Mondiale et à 50% par AG2R Prévoyance.

Fusions et restructurations :

La SCI AMPÈRE VILLIERS a été dissoute le 3 janvier 2023 entrainant la transmission universelle de patrimoine  à la société AGLM IMMO.

Sorties :

Aucune sortie de périmètre n’est à constater sur l’exercice.

3.2. Autres faits marquants

Le résultat d’ÆGIDE-DOMITYS, qui s’établit à -161 M€, est affecté par des provisions significatives pour dépréciations, risques et charges et par le retournement du marché immobilier, l’inflation et la hausse des taux.  À cela s’ajoute la dépréciation de l'écart d’acquisition  de -157 M€ sans impact sur la solvabilité du Groupe.

3.3. Événements significatifs postérieurs à la clôture 3.3.1. Processus d’identification des évènements Les événements postérieurs à la clôture sont les événements tant favorables que défavorables qui interviennent entre la date de clôture et la date à laquelle la publication des états financiers est autorisée.

Il faut distinguer deux types d’événements postérieurs  à la clôture :

-   ceux qui confirment des situations qui existaient  à la date de clôture et qui donnent lieu à des ajustements dans les comptes ;

-   ceux qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de clôture et qui sont mentionnés en annexe uniquement s’ils sont très significatifs. Dans ce cas, il faut préciser la nature  de l’événement et son impact financier.

3.3.2. Événements postérieurs à la clôture 

Aucun événement significatif n’est intervenu entre le 31 décembre 2023 et le 19 mars 2024, date à laquelle les comptes ont été arrêtés par le Conseil d’administration.

4. Principes et méthodes

4.1 Principes et méthodes de consolidation Les comptes consolidés du Groupe La Mondiale sont établis sur la base des dispositions règlementaires  en vigueur en France pour les groupes d’assurance,  à savoir le règlement ANC n° 2020-01 dans sa version  en vigueur au 31 décembre 2023.

Les sociétés sont consolidées sur la base de comptes arrêtés au 31 décembre.

4.2. Principes comptables et méthodes d’évaluation 4.2.1. Homogénéisation des comptes sociaux Les principes comptables décrits ci-après sont appliqués de manière homogène par les différentes entités consolidées. Les opérations d’assurance sont traitées conformément  à la réglementation comptable locale en la matière.

4.2.2. Conversion

Transactions libellées en devises

Les transactions libellées en devises sont comptabilisées en appliquant le cours de change à la date de transaction ou éventuellement un cours moyen. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises figurant au bilan sont convertis en euros en appliquant le cours de change à la date de clôture. Les écarts de conversion afférents sont comptabilisés en résultat, sauf lorsque l’élément concerné fait partie d’un investissement net dans une activité à l’étranger.

Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises qui sont évalués au coût sont convertis en euros en utilisant le cours de change à la date de transaction.

Comptes des activités à l’étranger Tous les bilans et comptes de résultat des entités consolidées sont établis en euros.

4.2.3. Écarts d’acquisition

Évaluation des actifs, passifs et passifs éventuels  des sociétés acquises

Les actifs, passifs et passifs éventuels des sociétés acquises qui répondent à la définition d’actifs et passifs identifiables sont comptabilisés à la valeur d’utilité à la date d’acquisition, à l’exception des passifs d’assurance qui sont maintenus à leur valeur comptable antérieure à la date d’acquisition si celle-ci est conforme aux principes comptables du Groupe.

La date d’acquisition à partir de laquelle le Groupe consolide les comptes de l’entreprise acquise correspond à la date de prise de contrôle effective.

Les opérations d’acquisition ou de cession d’intérêts minoritaires qui n’ont pas d’incidence sur le contrôle exercé sur la filiale ne remettent pas en cause les évaluations des actifs et passifs identifiés, déterminées à la date de la prise de contrôle. L’écart dégagé est affecté en totalité en écart d’acquisition.

Dans le cadre d’une prise de contrôle effectuée par étapes, les intérêts minoritaires antérieurement détenus par le Groupe sont réévalués. L’ajustement correspondant est comptabilisé en réserves avec, le cas échéant, une modification de l’écart d’acquisition se rapportant aux acquisitions antérieures.

Écarts d’acquisition

Un écart d’acquisition est constaté lors de l’entrée d’une entité dans le périmètre de consolidation. Il représente la différence entre le prix de revient de l’activité (ou des titres) de la société acquise et la valeur d’utilité nette des actifs, passifs et passifs éventuels correspondant à la date d’acquisition. Cet écart est affecté en écart d’évaluation s’il porte sur des éléments corporels ou incorporels identifiables. Le solde non affecté est maintenu en écart d’acquisition.

Si l’écart d’acquisition est négatif, cela correspond généralement soit à une plus-value potentielle du fait d’une acquisition effectuée dans des conditions avantageuses, soit à une rentabilité insuffisante de l’entreprise acquise. L’écart d’acquisition est alors rapporté au résultat sur une durée qui doit refléter  les hypothèses retenues et les conditions déterminées lors de l’acquisition.

Si l’écart d’acquisition est positif, il est présenté à l’actif du bilan dans la rubrique « Actifs incorporels ». Si l’écart d’acquisition est négatif, il est présenté au passif dans  la rubrique « Provisions pour risques et charges ».

L’évaluation des actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise peut être ajustée dans un délai de douze mois à compter de la date d’acquisition. Au-delà de ce délai, le montant de l’écart d’acquisition ne peut être modifié que dans des cas très spécifiques : ajustement de prix, corrections d’erreurs, ou reconnaissance ultérieure d’un impôt différé qui ne répondait pas aux critères d’activation à la date du regroupement.

Amortissement et dépréciation

Les écarts d’acquisition pour lesquels il existe une limite prévisible à la durée pendant laquelle ils procureront des avantages économiques au Groupe font l’objet d’un amortissement linéaire sur cette durée ou, si elle ne peut être déterminée de manière fiable, sur dix ans.

Les écarts d’acquisition pour lesquels il n’existe pas une limite prévisible à la durée pendant laquelle ils procureront des avantages économiques au Groupe ne font pas l’objet d’un amortissement. Tous les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation, réalisés au moins une fois par exercice,  qu’il existe ou non un indice de perte de valeur.

Ces tests de dépréciation consistent à comparer la valeur nette comptable de l’entité à sa valeur actuelle. La valeur actuelle est déterminée par la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie de l’entité concernée. Si sa valeur actuelle devient inférieure à la valeur comptable, cette dernière est ramenée à la valeur actuelle par le biais d’une dépréciation. Les dépréciations comptabilisées sur un écart d’acquisition ont un caractère irréversible. Elles ne peuvent être reprises que lors de la cession de l’entité concernée. La dépréciation est affectée en priorité à l’écart d’acquisition, puis aux autres actifs de l’entité (immobilisations corporelles et incorporelles) au prorata de leur valeur comptable.

La charge de dépréciation éventuelle est comprise dans la rubrique « Dotations aux amortissements et dépréciations des écarts d’acquisition » du compte de résultat.

Décomptabilisation

Les écarts d’acquisition sont décomptabilisés lors de la cession des actifs ou entités auxquels ils se rattachent. Le résultat de cession est déterminé en tenant compte de cette sortie d’actif.

4.2.4. Autres actifs incorporels

Les autres actifs incorporels sont comptabilisés au coût diminué du montant cumulé des amortissements et des dépréciations. Les dépenses internes de valorisation des fonds de commerce et de marques sont comptabilisées en charges dans le compte de résultat lorsqu’elles sont encourues.

L’essentiel des autres actifs incorporels est composé  de logiciels.

4.2.5. Actifs financiers

Placements dans les entités liées et les entités avec lesquelles existe un lien de participation Ils sont enregistrés à leur coût d’acquisition.

Autres placements

Les obligations et autres valeurs à revenus fixes sont inscrites à leur prix d’achat hors intérêt couru.

La différence entre la valeur d'achat et la valeur de remboursement, calculée ligne à ligne selon la méthode actuarielle pour les obligations à taux fixes et selon la méthode linéaire pour les obligations à taux variables, est rapportée au résultat sur la durée de vie résiduelle des titres. La contrepartie est enregistrée dans les comptes de régularisation actif ou passif.

La valeur estimée de réalisation des obligations et autres valeurs mobilières à revenus fixes correspond à leur valeur cotée du dernier jour de cotation de l’exercice ou à leur valeur vénale, ou à défaut à leur dernière valeur connue.

Les actions et titres assimilés sont inscrits au bilan au prix d’achat (valeur brute). La société a opté, pour ses acquisitions réalisées à compter de 2006, pour l’intégration des frais d’acquisition dans le prix de revient des titres.

Leur valeur de réalisation est déterminée comme suit :

-   les actions : la valeur de réalisation est déterminée conformément à l’article R.343-11 du Code des assurances ;

-   les titres cotés : le dernier cours coté au jour de l’inventaire ou à défaut la dernière valeur connue ;

-   les titres non cotés : la valeur vénale, qui correspond au prix qui en serait obtenu dans des conditions normales de marché et en fonction de leur utilité pour l’entreprise ;

-   les titres de participation et dans les entreprises

liées, dont la valeur de référence est la valeur d’usage, laquelle est fonction de l’utilité que la participation présente pour l’entreprise. La valorisation de ces titres repose alors essentiellement sur :

• l’actif net réévalué, retraité si nécessaire de différents ajustements (notamment lorsque les sociétés détenues sont à prépondérance immobilière et détiennent elles-mêmes des actifs immobiliers) ;

• le cas échéant, la valeur des portefeuilles détenus dans les sociétés d’assurance, correspondant à la valeur actuelle probable des résultats futurs, relatifs aux affaires en cours à la date du calcul. Ces éléments intègrent des effets de capitalisation, la valeur de la production nouvelle de la période, ainsi que les effets de la conjoncture économique. Pour ceux des titres de participation devant être cédés rapidement, c'est la valeur de réalisation figurant à l'état détaillé des placements ou la dernière valeur connue lors de l'arrêté des comptes, qui est retenue comme référence.

-  les actions de SICAV et les FCP : le dernier prix de rachat publié au jour d'inventaire ou à défaut la dernière valeur connue.

Depuis le 13 décembre 2013, en application de l'ancien règlement ANC n°2013-03 concernant les actifs amortissables relevant de l'article R.343-10 du Code des assurances abrogé et repris par le titre II du livre I du règlement ANC n° 2015-11 dans sa version en vigueur au 31 décembre 2023, il est tenu compte d'un amortissement actuariel de la décote/surcote sur la durée résiduelle de vie du placement.

Les plus ou moins-values sur cessions de valeurs mobilières sont enregistrées au compte de résultat de l'année de la cession. Elles sont déterminées selon la méthode FIFO (premier entré – premier sorti).

Placements représentatifs des contrats en unités  de compte

Les placements représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte (UC) sont évalués en fin d’exercice à leur valeur de réalisation. Les variations en résultant sont inscrites séparément au compte de résultat et sont sans effet sur le résultat technique et le résultat net de l’exercice.

Titres prêtés ou mis en pension

Les titres prêtés ou mis en pension restent à l'actif du bilan pendant toute la durée de l'opération dans un sous-compte des placements correspondants. Les dettes relatives aux titres prêtés ou mis en pension sont enregistrées et présentées distinctement au bilan dans la rubrique « Autres emprunts, dépôts et cautionnements reçus ».

Titres pris en pension

Les créances relatives aux titres pris en pension sont enregistrées au bilan au poste « Autres placements ».

4.2.6. Évaluation des placements immobiliers Les immeubles de placement regroupent les biens immobiliers détenus (terrains et constructions) afin d’en retirer des loyers et valoriser le capital investi plutôt que de l’utiliser dans le cadre de l’exploitation du Groupe.

Valorisation

Les terrains et immeubles sont inscrits à leur valeur d'acquisition (y compris frais d'achat et impôts) augmentée des travaux de construction et d'amélioration.

La valeur de réalisation de ces immeubles est déterminée sur la base des expertises quinquennales et des révisions annuelles effectuées par un expert indépendant agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).

4.2.7. Dépréciation des placements

Obligations et autres valeurs mobilières à revenus fixes Conformément aux dispositions de l'article R 343-9  du Code des assurances et du titre II du livre I du règlement ANC n° 2015-11 dans sa version en vigueur  au 31 décembre 2023, les moins-values éventuelles résultant de la comparaison de leur valeur nette comptable, diminuée ou majorée de l'amortissement des surcotes/décotes, avec leur valeur de remboursement  ne font pas l'objet de provision pour dépréciation durable. Une provision pour dépréciation est constituée lorsqu'il est considéré que le débiteur ne sera pas en mesure de respecter ses engagements, soit pour le paiement des intérêts, soit pour le remboursement du principal. Le risque de contrepartie doit être avéré, et ne se limitera pas à un risque de défaillance, il sera observé en regard de la combinaison de plusieurs facteurs et évènements associés révélant des difficultés financières importantes de l'émetteur.

Le montant de la dépréciation le cas échéant, sera évalué en tenant compte :

-   du nombre de transactions sur le titre et de leur cotation : si celles-ci sont peu significatives ou absentes, la provision pourra être égale au prix de revient total du titre ;

-   de la moins-value latente et de son évolution si une valeur de titre est fournie par un opérateur référencé par le Groupe.

Par ailleurs, en cas de dévalorisation supérieure à 50 % entre la valeur nette et la valeur de réalisation pendant  6 mois consécutifs, une analyse financière est réalisée par la Direction des Investissements, analyse qui confirmera ou non le risque de crédit sur le titre et  la comptabilisation d'une provision pour risques.

Conformément au titre II du livre I du règlement 

ANC n° 2015-11 dans sa version en vigueur au  31 décembre 2023,  le calcul du provisionnement des valeurs amortissables relevant de l'article R 343-10  est conditionné à l'intention de détention du titre :

-   jusqu'à maturité : les dépréciations à caractère durable s'analysent alors au regard du seul risque de crédit et correspondent à la différence entre les flux contractuels initiaux et les flux prévisionnels ;

-   jusqu'à un horizon de détention du titre : dépréciation à hauteur de la différence entre la valeur comptable et la valeur recouvrable.

Placements immobiliers, actions et titres assimilés, autres que ceux représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte Conformément aux dispositions comptables définies 

au titre II du livre I et au titre II du livre II du règlement  ANC n° 2015-11 dans sa version en vigueur au  31 décembre 2023 doivent être constituées :

-   une provision pour risque d'exigibilité, au passif du bilan, lorsque la valeur globale des immeubles, actions et titres assimilés inscrite au bilan est supérieure à la valeur de réalisation de ces actifs. La provision à constituer le cas échéant est alors égale à la différence entre la valeur comptable nette de l'actif concerné de la société et la valeur de réalisation du même portefeuille calculée sur la moyenne des cours des 30 jours précédents le jour de clôture d'inventaire ou à défaut le dernier cours côté avant cette date ou le dernier prix de rachat publié avant cette date pour les fonds communs de placement (FCP).

-   u ne provision pour dépréciation durable déterminée ligne à ligne pour ces mêmes actifs dans la mesure où la valeur de référence (valeur d'utilité ou valeur de rendement) fait apparaître une décote significative et présentant un caractère durable.

1 - Détermination de la valeur de référence La valeur de référence est déterminée sur la base d'une évaluation qui est fonction de la nature des actifs et de la stratégie de détention.

Cette dernière, qui porte sur les objectifs de placement, les durées de détention et la politique d'arbitrage, est fixée par l'entreprise dans une optique de continuité, sans toutefois faire obstacle à la saisie d'opportunités de marchés.

Les actifs immobiliers sont classés en deux catégories :

-   les immeubles d'exploitation, destinés à être conservés par l'entreprise et dont la valeur de référence retenue pour l'évaluation est la valeur d'utilité ;

-   les immeubles locatifs (ou de placement), également destinés à être conservés par l'entreprise et dont la valeur de référence est fonction de la valeur de rendement tenant compte des flux futurs.

Par exception, dans le cas où les immeubles sont destinés à être vendus dans un bref délai, la valeur prise en considération en lieu et place des valeurs d'utilité ou de rendement est la valeur de réalisation probable, c'està-dire la valeur de négociation ou, à défaut, la valeur d'expertise figurant à l'état récapitulatif des placements.

Les actions et titres assimilés sont classés en deux catégories :

-   les titres de participation dans les entreprises liées, dont la valeur de référence est la valeur d'usage, laquelle est fonction de l'utilité que la participation présente pour l'entreprise ;

Pour ceux des titres de participation devant être cédés rapidement, c'est la valeur de réalisation figurant à l'état récapitulatif des placements ou la dernière valeur connue lors de l'arrêté des comptes, qui est retenue comme référence ;

-   les titres de placement, qui sont évalués à leur valeur probable de négociation.

2 - Détermination de la provision pour dépréciation durable Une provision pour dépréciation est constatée ligne à ligne dans le cas où les valeurs de référence sont inférieures aux valeurs d'acquisition, pour autant qu'elle présente un caractère significatif et durable.

Les actions et titres assimilés, qui présentent une dépréciation significative de plus de 20 % et sur une période de six mois consécutifs, font l'objet d'une provision à hauteur de la moins-value constatée. Ces critères sont ajustés en cas de volatilité forte des marchés. Toutefois, lorsque la société s'engage à les détenir durablement, la provision à caractère durable est évaluée sur la base de la valeur future des cours en s'appuyant sur un taux de rendement futur propre à chaque titre et sur un horizon de détention à 8 ans. Les cours sont projetés avec un taux de marché fonction du titre ou de la place : ce taux est égal au taux sans risque long terme de la place majoré d'une prime de risque propre au titre dépendant du bêta du titre (la prime de risque du titre est déterminée par la prime de risque du marché multipliée par le coefficient bêta du titre). Il sera procédé de même pour un OPCVM en retenant un béta  de 1 en cas d'indisponibilité de l'information.  La provision est ajustée lorsque le cours de bourse devient supérieur à la valeur de référence utilisée.

Si une cession anticipée intervient à une date antérieure à l'horizon de détention, une documentation est établie afin de préciser les facteurs endogènes ou exogènes ayant conduit à une remise en cause des hypothèses retenues (actualisation significative des hypothèses de valorisation).

L'horizon de détention des placements servant à l'évaluation de la valeur future des actions et titres assimilés, est de 8 ans pour s'approcher du taux de rotation faible du portefeuille.

Il convient de noter que les valeurs futures ainsi déterminées s'écartent des valeurs de réalisation reprises dans l'état détaillé des placements, qui, conformément aux dispositions prévues par le Code des assurances, correspondent aux dernières cotations ou derniers prix de rachat publiés.

4.2.8. Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont présentés en engagements hors bilan. Le Groupe a recours aux instruments suivants :

-   Options de vente

-   Echanges de taux d’intérêts

-   Swaps long terme

-   Swaps court terme

-   Forwards

-   Couverture du risque de change

-   Swaps en devise

-   Achats et ventes de devises à terme

4.2.9. Frais d’acquisition reportés

Au sein du périmètre La Mondiale, les frais d’acquisition concernent essentiellement des contrats de type assurance vie ou d’investissement à participation discrétionnaire.

Lorsque la structure de commissionnement le justifie, les frais engagés lors de l’acquisition de ces contrats sont comptabilisés à l’actif du bilan alors que ceux relatifs à des contrats d’investissement sans participation discrétionnaire sont directement comptabilisés par résultat.

Ces frais d'acquisition reportés comprennent principalement les commissions, les frais de souscription et d’émission des polices.

Les frais d'acquisition reportés ne sont pas limités à l'écart de zillmérisation mais reportés dans la limite des marges nettes futures des contrats considérés y compris la marge financière. Celle–ci tient compte de taux de rendement prévisionnels des actifs, prudemment évalués.

Seuls sont différés et donc activés les coûts d’acquisition qui seront compensés par des produits futurs. Les frais d’acquisition couverts par des produits immédiats ou en excédent des produits futurs ne sont pas différés.

La méthode d’amortissement s’effectue par familles homogènes de produits. Les frais sont amortis sur la durée prudemment estimée des contrats au rythme de dégagement des marges futures, qui sont réévaluées à la clôture de chaque exercice.

En conséquence de l’activation des frais d’acquisition, les provisions mathématiques figurant au bilan sont présentées non zillmérisées.

4.2.10. Créances sur les entreprises du secteur bancaire Le poste « Créances sur les entreprises du secteur bancaire » comprend la caisse et les comptes bancaires débiteurs.

4.2.11. Capitaux propres

Les capitaux propres comprennent notamment, outre le fonds d’établissement et les résultats mis en réserve, l’incidence dans les réserves des retraitements de consolidation, l’incidence des changements de méthode comptables.

4.2.12. Passifs subordonnés

Les passifs subordonnés comprennent les titres subordonnés remboursables et les titres subordonnés à durée indéterminée.

4.2.13. Passifs techniques et financiers La Mondiale contracte des engagements qui transfèrent soit un risque d’assurance soit un risque financier voire les deux.

Les contrats d’assurance sont des contrats qui transfèrent un risque d’assurance significatif. La prestation quand l’évènement sur lequel repose le risque d’assurance survient est comparée à celle au cas où cet événement ne survient pas afin de déterminer si le risque d’assurance est significatif. Les contrats d’assurance peuvent également inclure un risque financier. Les contrats d’investissement sont des contrats où seul un risque financier est transféré.

Les contrats d’assurance comportent un aléa pour l’assuré. Cette catégorie recouvre les contrats de prévoyance et les contrats d’épargne en unités de compte avec garantie plancher.

Les contrats financiers émis par l’assureur comportant un élément de participation aux bénéfices (PB) discrétionnaire recouvrent les contrats en euros avec participation aux bénéfices discrétionnaire et contrats en unités de compte comportant des supports en euros avec participation aux bénéfices discrétionnaire.

Les contrats d’investissement sans participation aux bénéfices discrétionnaire comportent les contrats d’épargne en unités de compte sans support euros et sans garantie plancher.

Par application du Règlement ANC n°2020-01, l’évaluation des provisions techniques sur les contrats d’assurance et financiers avec ou sans participation discrétionnaire suit les principes retenus par le Groupe en application des normes locales.

Les contrats d’assurance vie

- Provisions mathématiques vie Les provisions d'assurance vie comprennent les provisions mathématiques qui représentent la différence entre les valeurs actuelles des engagements pris par l'assureur et ceux pris par l'assuré. Les provisions sont calculées en utilisant des méthodes actuarielles qui incluent des hypothèses portant sur les primes, la mortalité, la performance des investissements, les taux de rachat et l’évolution des dépenses.

Ces hypothèses s’appuient initialement sur les meilleures estimations basées sur l’expérience à la date de tarification. Elles tiennent compte d’une marge pour risque entre autres au travers d’un taux d’actualisation prudent. Ces hypothèses sont revues annuellement, comparées à des expériences récentes et si nécessaire mises à jour.

Les provisions mathématiques sont, en France, calculées par référence aux tables homologuées sur la base de données publiées par l'INSEE. En 2006, l’arrêté du 1er août 2006 (publié au Journal officiel le 28 août 2006) a homologué les nouvelles tables de mortalité par génération sexuée TGH05 (masculine) et TGF05 (féminine). Ces nouvelles tables distinguent les populations assurées en fonction de leur année de naissance (génération à partir de 1900 jusque 2005) et leur sexe.

Dans les comptes sociaux, pour les rentes en service, les provisions sont calculées sur la base des tables prospectives sexuées publiées dans l’arrêté du  1er août 2006 (TGF05 et TGH05) et des taux techniques contractuels bornés par un taux d’actualisation de 2,75 %. Pour les rentes en service et les rentes en constitution soumises à la directive 2004/113/CE (Gender Directive), les provisions sont calculées avec la table de mortalité (TGF05) ayant servi à la tarification.

Pour les contrats en cours de constitution avec sorties en rentes obligatoires, l’écart entre les tables prévues aux conditions générales des contrats et les tables prospectives est intégralement provisionné au 31 décembre de l’exercice.

Pour les contrats en cours de constitution avec sorties en rentes facultatives, l’écart entre les tables prévues aux conditions générales des contrats et les tables prospectives est provisionné à hauteur d’un taux observé d’option de sortie en rente de 21,71 % au 31 décembre de l’exercice. Les taux techniques contractuels sont bornés par un taux d’actualisation de 2,75 %.

- Provisions pour sinistre (vie)

Les provisions pour sinistres correspondent aux capitaux échus et aux sinistres survenus non encore réglés au 31 décembre. Une estimation des prestations à régler sur les sinistres non connus est effectuée et intégrée dans ces provisions.

- Provision globale de gestion

Cette provision est définie par l’article R.343-3.4° du Code des assurances comme la provision destinée à couvrir les charges de gestion future des contrats non couvertes par ailleurs. Les dispositions comptables sont prévues dans l’article 142-6 du règlement ANC n°2015-11 dans sa version en vigueur au 31 décembre 2023. Elle est dotée à due concurrence de l’ensemble des charges de gestion future des contrats non couvertes par des chargements ou par prélèvements sur produits financiers.

-   Provisions pour participation aux bénéficesLes provisions pour participation aux bénéfices concernent les contrats d’assurance et les contrats d’investissement avec participation aux bénéfices discrétionnaire. Elles regroupent une provision pour participation aux bénéfices exigible et une provision pour participation aux bénéfices différée :

-   La provision pour participation aux bénéfices exigible correspond à la participation des assurés aux excédents techniques et financiers réalisés par l’entreprise. Cette participation est destinée à être versée aux assurés et à accroître leurs garanties (par incorporation aux provisions mathématiques) ;

-   L a provision pour participation aux bénéfices différée peut être calculée dans les cas prévus par le règlement ANC n° 2020 -01 sur les retraitements de consolidation.

- Provision pour garantie plancher

Cette provision est destinée à couvrir la garantie minimum contractuellement accordée aux clients en cas de décès lorsque, du fait de l’évolution des marchés boursiers, la valeur de l’engagement des contrats en unités de compte est inférieure à la garantie minimale.

Le montant provisionné au titre de ce risque a été déterminé en prenant le montant le plus élevé des deux méthodes suivantes :

-   méthode déterministe, avec un scénario de baisse complémentaire des unités de compte (50 % de la volatilité retenue égale au maximum entre la volatilité du support et celle de la catégorie du support), avec absence de rachats, et avec mortalité conforme à la table TH-TF00-02 à 100 % ;

-   méthode des options de ventes (put avec la méthode Black and Scholes).

Le calcul a été réalisé sur la base des éléments connus au 30 septembre de l’exercice.

- Provisions pour égalisation

Ces provisions sont éliminées si elles n’ont pas pour objet de faire face aux risques et événements à venir caractérisés par une faible fréquence et un coût unitaire élevé. Les provisions d’égalisation constatées en application des réglementations locales et destinées à faire face aux fluctuations de sinistralité afférentes aux opérations d’assurance de groupe contre le risque décès ou contre les risques de dommages corporels sont conservées dans les comptes consolidés.

4.2.14. Méthode d’affectation des charges par destination Le référentiel Normes Françaises permet de conserver la répartition des charges par destination que le Groupe applique suite à l'arrêté du 20 juin 1994 relatif au nouveau plan comptable assurance.

Cette démarche a pour objectif de répartir les charges d'exploitation, préalablement comptabilisées par nature, entre les différentes grandes fonctions des sociétés.

La démarche retenue pour passer des comptes par nature à la répartition par destination se fait par répartitions successives en cascade des coûts complets de chaque service.

À l'issue de cette répartition, les coûts de services sont répartis entre les grandes fonctions de l'entreprise : acquisition et administration des contrats, règlements des prestations, gestion des placements et autres services techniques.

4.2.15. Plus et moins-values de cession intra-groupe Les plus et moins-values réalisées par les sociétés d'assurance sur les cessions internes sont éliminées  avec application de participation aux bénéfices différée. De plus, les résultats dégagés lors des cessions internes portant sur des titres de participation de sociétés consolidées sont retraités.

4.2.16. Participation aux bénéfices  Les provisions pour participation aux bénéfices correspondent aux participations des assurés aux bénéfices techniques et financiers réalisés par les compagnies. Elles sont destinées à être versées aux assurés et à accroître leurs garanties après incorporation aux provisions mathématiques.

4.2.17. Impôts différés

Ils sont comptabilisés en appliquant l’approche bilan  de la méthode du report variable.

Il n’est pas constaté d’impôt différé sur les retraitements d’opérations intra-groupe liées à des titres de participations.

En ce qui concerne la prise en compte des actifs et passifs d’impôts différés :

-   l'impôt différé passif est toujours comptabilisé (hormis le cas précité) ;

-   en revanche, les actifs d’impôts différés ne sont portés à l’actif du bilan que si leur récupération est probable.

4.3. Retraitements de consolidation

4.3.1. Homogénéisation des comptes sociaux Les comptes des filiales intégrées qui n'appliquent pas le plan comptable assurance sont transposés par l’intermédiaire d’une interface qui permet le passage des comptes individuels aux comptes consolidés.

La répartition par destination des charges et produits se réalise en fonction de l'activité de la filiale dans l’ensemble consolidé considéré comme un périmètre d’assurance vie.

4.3.2. Provisions pour dépréciations à caractère durable Les éventuelles provisions constituées par La Mondiale sur les titres de ses participations consolidées sont neutralisées.

4.3.3. Provisions pour risque d’exigibilité Ces provisions sont constituées dans les comptes sociaux des entreprises d’assurance françaises lorsque la valeur globale des actions, immeubles et titres inscrits au bilan est supérieure à la valeur de réalisation de ces biens. Dans les comptes consolidés en normes françaises, ces provisions ne sont pas maintenues. Elles sont remplacées par les dépréciations sur les titres ou les immeubles tels que les tests de dépréciation les font apparaître.

4.3.4. Réserve de capitalisation

En ce qui concerne les flux de période de la réserve de capitalisation, les mouvements de l’exercice de cette réserve, affectant le compte de résultat dans les comptes individuels, sont toujours annulés. Le retraitement ne donne pas lieu à la constatation d’une participation aux bénéfices différée sauf s’il existait une probabilité forte de cession à court terme qui entraînerait une reprise de cette réserve.

Dans les comptes sociaux, la dotation à la réserve de capitalisation n’est pas déductible et la reprise de cette réserve n’est pas taxable. Cette modification revient à considérer que les plus ou moins values obligataires qui donnent lieu à dotation/reprise de réserve de capitalisation entrent dans le calcul de l’impôt (non déductibilité des flux sur la réserve de capitalisation). La charge ou le produit théorique d’impôt lié au retraitement fiscal est comptabilisé en compte non technique (avec contrepartie réserve de capitalisation) et contribue au résultat non technique de l’entreprise ; ce flux est neutralisé dans les comptes consolidés.

4.3.5. Impôts différés

Ils sont constatés dans les comptes consolidés en application des principes de consolidation. Il n'est pas constaté d'impôt différé dans les comptes sociaux.

Les impôts différés sont constatés en fonction du taux applicable lors de leur survenance. Si ce taux est connu à l’avance, il est retenu ; à défaut, on retient le taux applicable au titre de l’exercice où ils sont constatés. Selon les normes en vigueur, le périmètre La Mondiale applique pour le calcul de ses impôts différés une méthode prospective, avec prise en compte du taux de 25,83 % (25 % plus contribution additionnelle). Les impôts différés ne sont pas actualisés. Ils naissent de la différence temporelle apparaissant entre la base taxable des actifs et des passifs et leur valeur comptable dans les comptes consolidés. Les actifs d’impôts différés sont reconnus dans la mesure où il est probable que le profit d’impôt sera utilisable.

4.3.6. Engagements de retraite

Le Groupe applique le règlement ANC n° 2020-01, applicable aux exercices ouverts à compter du  1er janvier 2021 et la recommandation ANC n°2013-02 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation  des engagements de retraite et avantages similaires.

Les régimes en place au sein de La Mondiale sont des régimes à cotisations définies ou à prestations définies.

Dans le cas des régimes à cotisations définies, les entités du périmètre ne sont engagées qu’au versement annuel des cotisations à un fond d’assurance. Les cotisations sont indiquées en annexe.

Les régimes à prestations définies, dont bénéficient les salariés du Groupe sont essentiellement les indemnités de fin de carrière.

Les engagements de retraite du périmètre La Mondiale sont estimés sur la base d’hypothèses actuarielles et de la méthode des unités de crédit projetés. Les droits des salariés sont calculés sur la base de la Convention collective ou conformément aux engagements contractuels.

L’âge moyen de départ à la retraite est établi par catégorie de personnel, la table de mortalité retenue est la table THF 14-16 et le taux d’actualisation fait référence à un taux de rendement des obligations d’entreprises de 1ère catégorie de même maturité que les engagements. Ce taux s’élève à 3 % pour l’exercice 2023.

Dans le cas des régimes à prestations définies, les passifs ou les actifs du régime sont reconnus au bilan comme la différence entre la dette actuarielle (correspondant à la valeur actuelle des engagements futurs) et la juste valeur des actifs des plans d’assurance.

L’ensemble des moyens humains du Groupe est regroupé dans les GIE La Mondiale Groupe et La Mondiale Exécutive. La charge de l’exercice liée à ces engagements fait l’objet d’une réaffectation aux membres des GIE.

4.3.7. Réassurance interne

Les flux résultant des traités de réassurance interne sont éliminés (flux et opérations bilancielles).

4.4. Présentation des comptes

La présentation du bilan, du compte de résultat, du tableau de variation des capitaux propres et de l’annexe a été réalisée conformément aux principes édictés par les normes et aux pratiques comptables actuellement en vigueur.

Le compte de résultat est présenté conformément au règlement ANC n°2020-01 qui propose une ventilation des données selon 3 axes : - Assurance non-vie, - Assurance vie, - Autres.


5. Informations sur les postes du bilan 5.1. Écarts d’acquisition

2023

2022

(en milliers d’euros)

Brut

Dépréciation

/ Amortissement

Net

Brut

Dépréciation

/ Amortissement

Net

ÆGIDE(1)

236 383

-161 653

74 730

238 398

238 398

La Mondiale Partenaire

13 841

13 841

13 841

13 841

68 FAUBOURG

9 623

9 623

9 623

9 623

82-92 Réaumur

22 882

22 882

22 882

22 882

La Mondiale - Albert 1er

13 699

13 699

13 699

13 699

SCI AMPÈRE VILLIERS

5 413

5 413

5 413

5 413

Écarts d'acquisition actif au 31 décembre

301 841

-161 653

140 188

303 856

303 856

(1) Détail des écarts d’acquisition ÆGIDE.

(en milliers d’euros)

31/12/2023

31/12/2022

Palier de consolidation ÆGIDE

6 668

Écart d’acquisition sur palier La Mondiale

74 730

231 730

Total

74 730

238 398

5.2. Autres actifs incorporels

L'objectif de ce tableau est de distinguer au sein des actifs incorporels les valeurs de portefeuille et les logiciels. 

Il a aussi pour but de mettre en évidence les flux de la période en termes d'acquisitions/cessions et d'amortissements.

2023

(en milliers d’euros)

Valeur brute au 1er janvier

Variation de périmètre

Acquisitions

Ces-

sions /

Transfert

Valeur brute au 31

décembre

Dépréciation/ Amortissement au 1er janvier

Variation de périmètre

Dota-

tions de la période

Reprises de la période

Déprécia-

tion/

Amortissement au 31

décembre

Valeur nette au 31

décembre

Valeurs de portefeuille

2 523

2 523

-2 523

-2 523

Logiciels

161 902

6 037

-4 107

163 831

-156 109

-3 477

4 249

-155 337

8 494

Autres*

7 513

33 589

-2 684

38 418

-707

-5 270

292

-5 685

32 732

Total

171 937

39 625

-6 790

204 772

-159 340

-8 747

4 541

-163 545

41 226

* les acquisitions comprennent 23 M€ de reclassement entre le poste « constructions » et « autres immobilisations incorporelles » concernant ÆGIDE.

2022

(en milliers d’euros)

Valeur brute au 1er janvier

Variation de périmètre

Acquisitions

Ces-

sions /

Transfert

Valeur brute au 31

décembre

Dépréciation/ Amortissement au 1er janvier

Entrée de

périmètre

Dota-

tions de la période

Reprises de la période

Déprécia-

tion/

Amortissement au 31

décembre

Valeur nette au 31

décembre

Valeurs de portefeuille

2 523

2 523

-2 392

-131

-2 523

Logiciels

161 166

575

161

161 902

-151 542

-4 579

11

-156 109

5 792

Autres

4 020

3 914

-421

7 513

-367

-340

-707

6 805

Total

167 708

4 489

-260

171 937

-154 301

-5 050

11

-159 340

12 597

5.3. Notes sur les placements
5.3.1. Décomposition des placements

2023

Décomposition des placements

(en milliers d’euros)

Valeur brute

Correction de valeur

Valeur nette

Valeur de réalisation

Plus ou moins values latentes

Immobilier d'exploitation

298 680

-55 658

243 022

238 042

-4 980

Immobilier de placement

4 357 043

-431 473

3 925 570

5 517 919

1 592 350

Placements dans les entreprises liées et avec lesquelles existe un lien de participation

472 091

-2 107

469 984

577 664

107 679

Autres placements

60 238 645

-531 557

59 707 088

56 255 695

-3 451 393

Actions et titres à revenus variables

3 191 399

-133 381

3 058 018

3 640 153

582 135

Parts d'OPC actions

986 388

-20 757

965 631

1 408 921

443 290

Parts d'OPC obligataires

3 194 673

-2 457

3 192 217

3 208 381

16 164

Obligations et autres titres à revenus fixes

52 866 185

-374 962

52 491 223

47 998 240

-4 492 982

Autres placements

Prêts et créances

4 821 962

-1 886

4 820 076

4 820 076

Total

70 188 422

-1 022 681

69 165 740

67 409 396

-1 756 344

La ligne « Placements dans les entreprises liées et avec lesquelles existe un lien de participation » comprend les prêts subordonnés émis par AG2R auprès de La Mondiale, pour un montant de 270 M€ en 2023.

2022

Décomposition des placements

(en milliers d’euros)

Valeur brute

Correction de valeur

Valeur nette

Valeur de réalisation

Plus ou moins values latentes

Immobilier d'exploitation

318 029

-55 872

262 157

273 132

10 975

Immobilier de placement

4 261 267

-322 609

3 938 658

5 902 296

1 963 638

Placements dans les entreprises liées et avec lesquelles existe un lien de participation

471 059

-1 439

469 619

628 394

158 774

Autres placements

62 424 746

-508 969

61 915 777

55 709 098

-6 206 680

Actions et titres à revenus variables

3 676 257

-104 325

3 571 933

4 039 119

467 186

Parts d'OPC actions

997 161

-23 336

973 825

1 402 082

428 257

Parts d'OPC obligataires

952 870

-2 395

950 475

954 242

3 766

Obligations et autres titres à revenus fixes

56 798 457

-378 913

56 419 544

49 313 655

-7 105 889

Autres placements

Prêts et créances

5 481 485

-965

5 480 520

5 480 520

Total

72 956 585

-889 853

72 066 732

67 993 440

-4 073 292

5.3.2. Tableau de variation des valeurs brutes de l’immobilier d’exploitation et de placement

Ce tableau met en évidence les flux de période (acquisition, cessions…) des valeurs brutes relatifs à l'immobilier des sociétés du périmètre évalué au coût, en distinguant immobilier d'exploitation et de placement. Pour réconcilier le solde avec les montants présentés au bilan, il convient d'ajouter les amortissements et éventuelles dépréciations  (voir 5.3.1.).

2023

(en milliers d’euros)

Ouverture

Variation de périmètre (1)

Acquisitions

Cessions

Transferts

Retraitements Conso

Clôture

Immobilier d'exploitation

318 028

23 748

-32 148

-6 471

-4 477

298 680

Immobilier de placement

4 135 450

-16 657

121 691

-21 252

6 471

-30 035

4 195 668

Total

4 453 478

-16 657

145 439

-53 400

-34 512

4 494 349

2022

(en milliers d’euros)

Ouverture

Variation de périmètre (1)

Acquisitions

Cessions

Transferts

Retraitements Conso

Clôture

Immobilier d'exploitation

301 498

16 657

47 024

-30 364

-16 788

318 027

Immobilier de placement

3 620 623

539 700

-51 255

26 385

4 135 453

Total

3 922 121

16 657

586 723

-81 619

9 597

4 453 479

(1) La colonne « Variation de périmètre » concerne la SCI AMPÈRE VILLIERS.

5.4. Créances nées d’opérations d’assurance ou de réassurance

(en milliers d’euros)

2023

2022

Primes acquises non émises affaires directes

70 400

61 326

Autres créances nées d’assurance directe

113 479

40 072

Créances nées d'opérations de réassurance

374 942

316 932

Participation bénéficiaire différée active

668 314

724 367

Total

1 227 135

1 142 696

5.5. Autres créances

(en milliers d’euros)

2023

2022

État, organismes de Sécurité sociale et collectivités publiques

125 553

200 918

Personnel

505 863

507 475

Impôts différés actifs

7 166

42 951

Autres créances

982 823

1 077 668

Total

1 621 404

1 829 011

5.6. Autres actifs corporels d’exploitation

(en milliers d’euros)

2023

2022

Valeur brute

257 524

229 505

Amortissements

-131 682

-116 592

Valeur nette

125 842

112 913

5.7. Frais d’acquisition reportés

Ce tableau met en évidence les flux entre ouverture et clôture pour les frais d'acquisition reportés, à savoir essentiellement la capitalisation de nouveaux contrats et les amortissements de période.

(en milliers d’euros)

2023

2022

Valeur nette au 1er janvier

680 254

729 951

Capitalisation de nouveaux contrats sur la période

157 379

169 717

Nouveaux contrats de la période (valeur brute)

157 379

169 717

Variation de périmètre(*)

Cessions de filiales

Portefeuilles de contrats destinés à être vendus

Variation du périmètre des portefeuilles de contrats

Amortissements de la période

170 600

239 317

Intérêts capitalisés

-17 200

-19 903

Pertes de valeurs reconnues au cours de la période

Reprises de pertes de valeur

Amortissements et pertes de valeur

-153 060

-219 414

Variation de change

Autres variations (*)

Autres variations

Valeur nette au 31 décembre

684 573

680 254

(*) Ajustement des paramètres de calcul

Conformément aux principes énoncés dans la partie 4.2, ils ne sont pas limités à l'écart de zillmérisation. Les principaux paramètres retenus respectent les règles de prudence et se composent essentiellement d'une durée de vie des contrats limitée à 18 ans.

5.8. Impôts différés
5.8.1. Mise en évidence des impôts différés actif et passif

L’incidence sur les postes d’impôts différés du bilan s’analyse comme suit :

(en milliers d’euros)

2023

2022

Impôts différés actif

47 956

52 716

Impôts différés passif

116 262

89 526

Incidence nette

-68 307

-36 810

Inscrite à l'actif du bilan

7 166

42 951

Inscrite au passif du bilan

75 472

79 760

Tous les impôts différés sont comptabilisés. Les impôts différés concernent essentiellement le groupe fiscal SGAM AG2R LA MONDIALE. En présentation bilan, les impôts différés actifs sont compensés avec les impôts différés passifs de la même entité fiscale.

5.8.2. Analyse des impôts différés par grandes natures de retraitement

2023

2022

(en milliers d’euros)

Actif

Passif

Actif

Passif

Différences temporaires

42 977

-73 102

9 780

-88 692

Frais d'acquisition reportés

175 668

174 235

Provisions techniques

-2 773

-3 078

Opérations intra-groupe

-33 478

-53 124

Ecarts d'évaluation

119

46 070

47 152

Charges sur emprunts

1 789

2 680

Autres retraitements

4 860

2 088

42 937

10 353

Compensations

-40 790

-40 790

-9 766

-9 766

Total

7 166

75 472

42 951

79 760

Incidence nette

-68 307

-36 810

Les montants figurant sur la ligne « compensations » correspondent à la compensation actif/passif des impôts différés, réalisée au sein d’une même entité fiscale.

5.9. Passifs subordonnés

Les passifs subordonnés sont évaluées au coût.

Les titres subordonnés à durée indéterminée d’ARIAL CNP ASSURANCES, de La Mondiale Partenaire, La Mondiale Retraite supplémentaire et de La Mondiale Europartner sont détenus par La Mondiale et sont éliminés.

(en milliers d’euros)                                                 Echéance

2023

2022

Titres subordonnés à durée indéterminée A

Durée indéterminée

10 000

10 000

Titres subordonnés à durée indéterminée B

Durée indéterminée

Titres subordonnés C

2044

191 236

191 236

Titres subordonnés à durée indéterminée D

Durée indéterminée

768 405

768 405

Titres subordonnés à durée indéterminée E

Durée indéterminée

479 638

496 906

Titres subordonnés à durée indéterminée F

Durée indéterminée

361 991

375 023

Titres subordonnés à durée indéterminée G

Durée indéterminée

280 543

290 643

Titres subordonnés hybrides H

2031

500 000

500 000

Titres subordonnés I

2026

500 000

500 000

Titres subordonnés J

Durée indéterminée

36 000

36 000

Total

3 127 813

3 168 213

5.9.1. Caractéristiques des passifs subordonnés

(en milliers d’euros)  Taux d'intérêt applicable

Marché de cotation

Code ISIN

Cotation 31/12/2023

Cotation 31/12/2022

Titres subordonnés remboursables A

EURIBOR 3 mois + 2,87 %

Non coté

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Titres subordonnés C

6,75 %

EuroNext Growth

Paris

XS0919410828

100,70 %

99,21 %

Titres subordonnés à durée indéterminée D

5,05 %

EuroNext Growth

Paris

XS1155697243

100,33 %

93,95 %

Titres subordonnés à durée indéterminée E

5,88 %

EuroNext Growth

Paris

XS1556395710

97,08 %

88,24 %

Titres subordonnés à durée indéterminée F

4,80 %

EuroNext Growth

Paris

XS1736887099

90,85 %

87,23 %

Titres subordonnés à durée indéterminée G

4,80 %

EuroNext Growth

Paris

XS1751476679

90,95 %

76,45 %

Titres subordonnés hybrides H

2,13 %

Euronext

Francfort, Munich,

Stuttgart,

Dusseldorf

FR0013519261

86,33 %

87,80 %

Titres subordonnés I

0,75 %

Euronext

Francfort, Munich,

Stuttgart,

Dusseldorf

FR0014000774

93,89 %

Titres subordonnés J

Non cotés

Non applicable

Non applicable

Non applicable

5.10. Provisions techniques
5.10.1. Répartition des provisions techniques par nature

Les tableaux suivants détaillent les provisions techniques brutes et cédées par nature.

2023

2022

(en milliers d’euros)

Non  Vie

Vie

Total

Non  Vie

Vie

Total

Provisions d'assurance

 56 031 531

 56 031 531

 58 595 558

 58 595 558

Provisions pour sinistres à payer

 1 120 379

 1 120 379

 989 510

 989 510

Provisions pour cotisations  non acquises

Provisions pour participations  aux bénéfices

 2 214 487

 2 214 487

 2 395 706

 2 395 706

Provisions pour égalisation

Autres provisions techniques

 181 486

 181 486

 181 599

 181 599

Provisions techniques brutes

 59 547 883

 59 547 883

 -

 62 162 373

 62 162 373

Provisions techniques brutes des contrats en unités de comptes

 37 104 997

 37 104 997

 32 779 076

 32 779 076

Total

-

 96 652 880

 96 652 880

 -

 94 941 449

 94 941 449

2023

2022

(en milliers d’euros)

Non  Vie

Vie

Total

Non  Vie

Vie

Total

Provisions d'assurance

 2 334 868

 2 334 868

 2 283 720

 2 283 720

Provisions pour sinistres à payer

 48 159

 48 159

 43 975

 43 975

Provisions pour cotisations  non acquises

Provisions pour participations  aux bénéfices

 21 493

 21 493

 22 480

 22 480

Provisions pour égalisation

Autres provisions techniques

   

Provisions techniques cédées

 2 404 520

 2 404 520

 -

 2 350 175

 2 350 175

Provisions techniques cédées des contrats en unités de comptes

 687 646

 687 646

 547 631

 547 631

Total

-

 3 092 166

 3 092 166

 -

 2 897 806

 2 897 806

5.10.2. Analyse de la variation des provisions techniques

Les tableaux suivants expliquent la variation de période pour les années 2023 et 2022 des provisions techniques brutes et cédées selon les catégories Vie et Non Vie.

2023

(en milliers d’euros)

Non  Vie

Vie

Total

Provisions techniques brutes au 1er janvier

1

92 545 744

92 545 744

Primes

a

7 408 987

7 408 987

Prestations

b

9 251 558

9 251 558

Revalorisation des provisions (IC, PB, ACAV)

c

4 671 989

4 671 989

Résultat technique et autres

d

936 768

936 768

Transferts

e

Variations de périmètre et changements de méthode comptable

f

Variations de change

g

Provisions techniques brutes au 31 décembre

2

94 438 394

94 438 394

Explication du flux : 2 = 1 + a - b + c - d + e + f + g.

2023

(en milliers d’euros)

Non Vie

Vie

Total

Provisions techniques cédées au 1er janvier

1

2 875 325

2 875 325

Primes cédées

a

239 605

239 605

Part des réassureurs  dans la charge de sinistres

b

130 109

130 109

Part des réassureurs dans la revalorisation des provisions (IC,PB, ACAV)

c

217 440

217 440

Résultat technique et autres cédés

d

131 589

131 589

Transferts

e

Variations de périmètre et changements de méthode comptable

f

Variations de change

g

Provisions techniques cédées au 31 décembre

2

3 070 673

3 070 673

Explication du flux : 2 = 1 + a - b + c - d + e + f + g.

2022

(en milliers d’euros)

Non Vie

Vie

Total

Provisions techniques brutes au 1er janvier

1

1 418

96 827 437

96 828 855

Primes

a

7 696 469

7 696 469

Prestations

b

7 088 128

7 088 128

Revalorisation des provisions (IC, PB, ACAV)

c

-2 975 967

-2 975 967

Résultat technique et autres

d

-1 418

734 975

734 975

Transferts

e

-1 179 092

-1 180 511

Variations de périmètre et changements de méthode comptable

f

Variations de change

g

Provisions techniques brutes au 31 décembre

2

92 545 744

92 545 744

Explication du flux : 2 = 1 + a - b + c - d + e + f + g.

2022

(en milliers d’euros)

Non Vie

Vie

Total

Provisions techniques cédées au 1er janvier

1

1 402

4 094 955

4 096 356

Primes cédées

a

172 037

172 037

Part des réassureurs  dans la charge de sinistres

b

140 265

140 265

Part des réassureurs dans la revalorisation des provisions (IC,PB, ACAV)

c

13 332

13 332

Résultat technique et autres cédés

d

86 124

86 124

Transferts

e

-1 402

-1 178 610

-1 180 011

Variations de périmètre et changements de méthode comptable

f

Variations de change

g

Provisions techniques cédées au 31 décembre

2

2 875 325

2 875 325

Explication du flux : 2 = 1 + a - b + c - d + e + f + g.

5.11. Provisions pour risques et charges
5.11.1. Tableau récapitulatif des provisions pour risques et charges

(en milliers d’euros)

2023

2022

 Provisions pour engagements sociaux

45 208

52 379

 Provisions pour litiges

51 195

35 702

 Provisions à caractère financier

2 566

2 991

 Autres provisions pour risques et charges

37 593

19 220

Total

136 562

110 293

5.11.2. Analyse par nature des provisions pour risques et charges et explication de la variation de l’exercice

(en milliers d’euros)

Provisions pour litiges

Provisions à caractère financier

Autres provisions pour risques et charges

Valeur comptable au 1er janvier 2023

35 702

2 992

19 220

Variation de périmètre

Dotations de l'exercice

20 245

1 582

22 601

Reprises de l'exercice relatives à des provisions utilisées

-2 539

-4 207

Reprises de l'exercice relatives à des provisions non utilisées

-2 377

-2 007

-21

Autres mouvements de l'exercice

162

Valeur comptable au 31 décembre 2023

51 195

2 566

37 593

Les provisions pour engagements de retraite font l’objet d’une analyse spécifique ci-après.

5.11.3. Provisions pour engagements de retraite

Hypothèses actuarielles

Les hypothèses actuarielles prises en compte pour ce calcul de provisions pour engagements de retraite sont explicitées dans le tableau récapitulatif ci-desous :

Exercice 2023

Exercice 2022

Droits des salariés calculés sur la base de :

Accord d'entreprise de novembre 2022 Départ à l’initiative du salarié

Accord d'entreprise de juillet 2019 Départ à l’initiative du salarié

Âge de départ à la retraite :

Âge de liquidation taux plein, selon génération

Âge de liquidation taux plein, selon génération

Probabilité de vie au terme :

THF14-16 en phase de constitution / TGH-05 en phase de restitution

THF14-16 en phase de constitution /  TGHF05 en phase de restitution

Probabilité d'être présent dans la société au terme :

Table de rotation du personnel par âge

Table de rotation du personnel par âge

Evolution des salaires (y compris inflation) :

Taux de revalorisation générale des salaires compris entre 2,8 % et 3 %

Taux de revalorisation générale des salaires compris entre 2,8 % et 3 %

Taux de charges sociales :

Administratif : 60,52 %, autres salariés : 55,06 %

Administratif : 59,23 %, autres salariés : 52,65 %

Taux d'actualisation :

3,0 %

2,5 %

Personnel assuré :

Ensemble du personnel

Ensemble du personnel

Date de mise à jour :

31/12/2023

31/12/2022

Analyse des provisions pour engagements de retraite

2023

2022

Analyse des éléments du passif et de l’actif de l’exercice

Valeur actualisée de l'obligation d'ouverture

52 379

53 933

Intérêts sur actualisation

900

186

Coût des services rendus de la période

2 222

2 298

Coût des services passés non comptabilisés

Effet liquidation, réduction

Prestations servies

-8 438

-2 693

Ajustements des droits acquis

173

221

Ecart actuariel généré pendant l'exercice

-2 029

-1 566

Valeur actualisée de l'obligation de clôture

45 207

52 379

Juste valeur des actifs à l'ouverture

47 897

49 030

Rendement attendu des actifs

936

-2 369

Cotisations

170

994

Prestations servies

-2 028

-1 467

Ajustements des droits acquis

-7 144

-1 111

Cessions, acquisitions

Ecart actuariel généré pendant l'exercice

294

2 821

Juste valeur des actifs à la clôture

40 124

47 898

Montants comptabilisés au bilan et au compte de résultat

 Valeur actualisée de l'obligation de clôture

45 207

52 379

 Juste valeur des actifs de clôture

40 124

47 898

 Reclassement entre provision mathématique et provision retraite

40 124

47 898

 Coût des services passés non comptabilisés

 Passif comptabilisé au bilan

45 207

52 379

 Coût des services rendus au cours de l'exercice

2 222

2 298

 Intérêts sur actualisation

900

186

 Rendement attendu des actifs de couverture

 Ajustements des droits acquis

-8 265

-2 472

 Profit / perte actuariel net comptabilisé au cours de l'exercice

-2 029

-1 566

 Coût des services passés

 Amortissement de l'exercice

 Charge comptabilisée au compte de résultat

-7 172

-1 554

5.12. Dettes nées des opérations d’assurance ou de réassurance

(en milliers d'euros)

2023

2022

Dettes nées des opérations d'assurance directe

586 639

326 171

Dettes nées des opérations de réassurance

827 722

669 281

Total

1 414 361

995 452

5.13. Autres dettes

(en milliers d'euros)

2023

2022

Dépôts et cautionnements reçus

48 443

43 747

État, organismes de Sécurité sociale et collectivités publiques

186 749

181 219

Personnel

585 040

590 147

Impôts différés passifs

75 472

79 760

Autres dettes

6 333 358

7 318 190

Total

7 229 063

8 213 064

6. Informations sur les postes du compte de résultat

6.1. Primes ou chiffre d’affaires par zone géographique

2023

2022

(en milliers d’euros)

France

Union Européenne

Reste du monde

Total

Total

Primes de l'assurance vie

5 345 261

2 063 726

7 408 987

7 696 469

Primes de l'assurance non vie

Variation des provisions pour primes non acquises

Chiffre d'affaires des autres activités

496 278

11 767

5 337

513 382

498 142

Total

5 841 539

2 075 493

5 337

7 922 369

8 194 611

6.2. Autres produits d’exploitation nets de charges

(en milliers d'euros)

2023

2022

Subventions liées aux majorations légales de rentes

Autres produits

165 040

274 672

Total

165 040

274 672

La ligne « Autres produits » comprend essentiellement les autres produits techniques des sociétés d’assurance.

6.3. Produits financiers nets de charges

2023

2022

 (en milliers d’euros)

Non Vie

Vie

Autres

Total

Non Vie

Vie

Autres

Total

Revenus de placements

1 639 359

27 071

1 666 430

1 714 909

6 186

1 721 094

Produits provenant de  la réalisation des placements

771 694

62 308

834 002

580 560

1 329

581 889

Autres produits des placements

104 629

3 365

107 994

225 031

1 256

226 287

Ajustement ACAV (plus-values)

4 563 548

4 563 548

1 382 074

1 382 074

Produits nets des placements transférés / alloués

-51 132

-51 132

-73 399

-73 399

Produits financiers

7 028 098

92 744

7 120 842

3 829 174

8 771

3 837 945

Frais internes et externes de gestion des placements

-88 159

-88 159

-87 411

-87 411

Pertes provenant de  la réalisation des placements

-184 767

-1 754

-186 521

-213 847

-1 469

-215 316

Autres charges des placements

-492 998

-32 873

-525 871

-512 158

-14 339

-526 496

Ajustement ACAV  (moins-values)

-1 453 330

-1 453 330

-5 646 489

-5 646 489

Charges financières

-2 219 254

-34 628

-2 253 881

-6 459 904

-15 808

-6 475 712

Total

4 808 845

58 116

4 866 961

-2 630 730

-7 037

-2 637 767

6.4. Charges des prestations d’assurance

2023

2022

(en milliers d’euros)

Non  Vie

Vie

Total

Non  Vie

Vie

Total

Charge des sinistres

-9 421 345

-9 421 345

-7 170 322

-7 170 322

Charge des provisions d'assurance

-266 797

-266 797

4 363 215

4 363 215

Participation des assurés  aux résultats

-1 378 413

-1 378 413

-1 230 964

-1 230 964

 

Total

-11 066 554

-11 066 554

-4 038 071

-4 038 071

6.5. Charges ou produits nets des cessions en réassurance

2023

2022

(en milliers d’euros)

Non  Vie

Vie

Total

Non  Vie

Vie

Total

Primes cédées

-229 605

-229 605

-172 037

-172 037

Cession de charges de sinistres

124 293

124 293

130 517

130 517

Cession de provisions techniques

115 870

115 870

-86 295

-86 295

Commissions reçues  des réassureurs

19 557

19 557

27 961

27 961

Participation aux résultats cédée

76 236

76 236

30 153

30 153

Résultat financier cédé

-140 631

-140 631

30 660

30 660

 

Total

-34 280

-34 280

-39 041

-39 041

6.6 Décomposition des charges de gestion

2023

2022

 (en milliers d’euros)

Non Vie

Vie

Autres

Total

Non Vie

Vie

Autres

Total

Frais d'acquisition des contrats

-397 385

-397 385

-431 721

-431 721

Frais d'administration

-315 123

-315 123

-316 044

-316 044

Autres charges techniques

-37 609

-37 609

-34 782

-34 782

Charges des autres activités

-717 733

-717 733

-724 510

-724 510

Total

-750 117

-717 733

-1 467 850

-782 546

-724 510

-1 507 057

Le montant des charges des autres activités correspond essentiellement à ÆGIDE.

6.7. Notes sur l’impôt sur les résultats
6.7.1. Tableau récapitulatif

(en milliers d'euros)

2023

2022

Impôts exigibles

-127 332

-130 820

Impôts différés

-31 959

57 590

Total

-159 291

-73 231

Un groupe fiscal a été constitué entre la SGAM AG2R LA MONDIALE et ses principales filiales détenues à plus de 95 %.

6.7.2. Analyse par nature de la charge d’impôt et des retraitements d’impôts différés

(en milliers d'euros)

2023

2022

Charge d’impôt de La Mondiale et des sociétés consolidées

-127 332

-130 820

Impôts différés sur différences temporaires

17 607

46 524

Impôts différés relatifs au retraitement des frais d'acquisition reportés

-1 432

12 363

Impôts différés relatifs au retraitement de provisions techniques

-305

-213

Impôts différés relatifs aux opérations intra-groupe

-19 646

-1 277

Impôts différés relatifs au retraitement d'écart d'évaluation

1 202

650

Impôts différés relatifs au retraitement des charges sur emprunts

891

891

Impôts différés relatifs à d'autres retraitements

-30 276

-1 348

Total des retraitements d'impôts différés

-31 959

57 590

Total

-159 291

-73 231

6.7.3. Tableau de preuve d’impôt

Le tableau suivant a pour objectif de réconcilier la charge d’impôt théorique avec la charge d’impôt effective qui apparaît au compte de résultat.

(en milliers d'euros)                                                                                                                                                                 2023

2022

Résultat avant impôt

270 625

330 805

Taux d'impôt théorique

25,83 %

25,83 %

Charge d'impôt théorique

-69 903

-85 447

Différences permanentes

-4 122

3 058

Différences de taux

-725

-77

Activation de différences temporelles non constatées à la clôture précédente

Activation de déficits fiscaux non constatés à la clôture précédente

-24 705

Résultat non soumis à l'impôt sur les sociétés

-33 777

-3 380

Retraitements de consolidation non soumis à l'impôt différé

-34 177

5 184

Crédits d'impôts

7 383

6 615

Incidences du report variable

Autres

735

815

Charge d'impôt effective au compte de résultat

-159 291

-73 231

Le groupe SGAM AG2R LA MONDIALE entre dans le champ d’application des nouvelles règles GLOBE et de l’imposition minimum mondiale de 15 % (Pilier 2).

Celles-ci ont été adoptées par 140 pays de l’OCDE le 20 décembre 2021 et transposées en droit français dans le code général des impôts français par l’article 33 de la Loi de finances pour 2024, via une directive de l’Union Européenne (2022/2523) du 14 décembre 2022.

L’entrée en vigueur de ces nouvelles règles est intervenue le 1er janvier 2024. Des règles simplificatrices  et transitoires s’appliqueront sur la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2026.

Le Groupe a lancé un groupe de travail afin d’identifier les conséquences et d’organiser les processus permettant  de se conformer à cette réforme fiscale.

En l’état actuel des travaux réalisés par le Groupe et aux vues des règlementations des pays dans lesquels le Groupe est implanté, les conséquences financières devraient être très limitées.

6.8. Personnel

L'effectif permanent des sociétés intégrées du périmètre La Mondiale au 31 décembre 2023 s'élève à 7 691 personnes.

Les engagements pour les sociétés consolidées globalement, en matière de pensions et indemnités de départ à la retraite sont inscrits au compte de provisions pour risques et charges. Ils s'élèvent à 45,2 millions d'euros à fin 2023.

6.9. Informations sur les parties liées

L'objectif de cette partie est de donner un ensemble d'informations sur les parties liées avec La Mondiale et ses filiales, à savoir les entités du périmètre consolidé. Ces informations sont classées par thèmes.

6.9.1. Solidarité financière

La convention d'affiliation entre La Mondiale et SGAM AG2R LA MONDIALE signée le 30 juin 2017 définit des liens  de solidarité financière importants et durables entre les coaffiliés. Une convention d'affiliation identique a été signée entre SGAPS AG2R LA MONDIALE et SGAM AG2R LA MONDIALE.

Cette convention d'affiliation prévoit le déclenchement de la solidarité financière par le Conseil d'administration 

de la SGAM dès que le ratio combiné de l'entreprise affiliée et ses membres, filiales et participations devient inférieur à 110 % de son exigence de capital de solvabilité requis (SCR) ou 110 % de son exigence de capital minimum requis (MCR) sans qu'il soit besoin de soumettre ce déclenchement à l'approbation du Conseil d'administration de l'entité bénéficiaire.

La mise en œuvre de la solidarité financière peut être effectuée :

-   par l'affectation à l'Entreprise affiliée ou ses membres ou filiales sous forme de prêt de tout ou partie du fonds d'établissement de la SGAM ;                                                                                                               

-   par le recours à la souscription de prêts ou de titres de dettes ou toute autre opération permettant d'augmenter les fonds propres de l'Entreprise affiliée ou de ses membres ou filiales en difficultés ;                       

-   par la cession en réassurance des engagements déterminés par la SGAM de l'Entreprise affiliée ou ses membres ou filiales à une autre entreprise affiliée qui s'engage à accepter ces cessions.                                                                     

Les mécanismes de solidarité financière ne pourront pas conduire à ce que l'Entreprise affiliée ou ses membres ou filiales aidant ne respecte plus les obligations réglementaires qui s'imposent à elle et en particulier à ce que leur couverture d'exigence de capital de solvabilité requis (SCR) ou de capital minimum requis (MCR) soit inférieur à 100 %.

6.9.2. Réassurance

La Mondiale effectue des opérations de réassurance avec les sociétés La Mondiale Partenaire, ARIAL CNP ASSURANCES, AG2R Prévoyance et La Mondiale Europartner ; dans ces cas, c'est La Mondiale qui remplit le rôle de réassureur. ARIAL CNP ASSURANCES effectue des opérations de réassurance avec La Mondiale Retraite supplémentaire.

                 6.9.3. Prestation de service                                                                                                                

Les sociétés AG2R LA MONDIALE Gestion d'actifs, GIE AG2R LA MONDIALE Cash et GIE La Mondiale Groupe ont des liens de prestations de service avec la majeure partie des entités consolidées du Groupe (prestations de gestion d'actifs et rétrocessions associées, refacturation de gestion de trésorerie, mise à disposition de moyens humains et informatiques).

La société AG2R LA MONDIALE Gestion immobilière effectue une prestation de gestion immobilière pour La Mondiale  et les sociétés immobilières du périmètre.

6.9.4. Emprunts subordonnés

La Mondiale a souscrit les emprunts subordonnés émis par les entités La Mondiale Partenaire, ARIAL CNP ASSURANCES,  La Mondiale Retraite supplémentaire et La Mondiale Europartner.

7. Analyse sectorielle

(en milliers d'euros)

2023

Total

Epargne

Retraite

Prévoyance

Santé

Autres activités

Primes et chiffre d'affaires  des autres activités

7 922 369

4 381 278

2 185 616

458 972

383 122

513 382

Collecte nette

-1 842 570

-2 375 648

278 529

187 823

66 725

N/A

Encours

96 652 880

56 613 494

38 535 809

1 352 963

150 614

N/A

Les encours correspondent aux provisions techniques € et UC.

Les encours sont présentés hors Participation aux Bénéfices différée passive. La part en autres activités est essentiellement relative à ÆGIDE.

(en milliers d'euros)

2022

Total

Epargne

Retraite

Prévoyance

Santé

Autres activités

Primes et chiffre d'affaires des autres activités

8 194 610

4 994 399

1 940 697

406 665

354 706

498 142

Collecte nette

608 340

344 102

52 882

151 256

60 101

N/A

Encours

94 941 449

56 005 089

37 525 228

1 273 271

137 861

N/A


image


image

Bilan au 31 décembre 2023

LA MONDIALE

Actif

Montant net

(en milliers d’euros)

Notes

2023

2022

Actifs incorporels

4.1.a

8

8

Placements

4.1.b

36 583 360

41 547 972

Terrains et constructions

2 765 247

2 760 695

Placements dans les entreprises liées et dans les entreprises avec lesquelles existe un lien de participation

2 481 463

2 671 193

Autres placements

31 336 650

36 116 084

Créances pour espèces déposées auprès des ent. cédantes

Placements représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte

4.1.c

2 717 510

2 491 935

Total des placements

39 300 878

44 039 915

Parts des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les provisions techniques

61 967

57 330

 Provisions d'assurance vie

17 519

17 337

 Provisions sinistres (vie)

41 092

36 683

 Provisions techniques des contrats en unités de compte

3 357

3 310

Créances

4.3

999 118

1 395 409

Créances nées d'opérations d'assurance directe

100 232

66 225

               Primes acquises non émises

11 052

11 426

                   Autres créances nées d'opérations d'assurance directe

89 180

54 799

Créances nées d'opérations de réassurance

397 993

291 333

Autres créances

500 893

1 037 851

              Personnel

                   État, organismes de Sécurité sociale, collectivités publiques

4 447

4 927

              Débiteurs divers

496 446

1 032 923

Autres actifs

2 271 736

703 208

Actifs corporels d'exploitation

244

251

Comptes courants et caisse

2 271 491

702 957

Comptes de régularisation

491 939

641 907

Intérêts et loyers acquis non échus

258 990

330 236

Frais d'acquisition reportés

3.1.6

764

1 004

Autres comptes de régularisation

232 185

310 667

Total de l'actif

43 125 637

46 837 769

Passif

Montant net

(en milliers d’euros)

Notes

2023

2022

Capitaux propres

 Fonds d'établissement

4.4

549 671

544 057

 Primes liées au capital social

2 020

2 020

 Réserves de réévaluation

656

656

 Réserve de capitalisation

908 636

905 143

 Autres réserves

1 241 886

1 078 067

 Report à nouveau

 Résultat de l'exercice

54 149

173 619

 Écart résultant de changement de méthodes

-9 754

-9 754

Totaux des capitaux propres

4.5

2 747 266

2 693 810

Passifs subordonnés

4.6

3 682 813

3 723 214

Provisions techniques brutes

29 682 604

32 510 091

 Provisions d'assurance vie

5.6.b

27 296 935

30 002 725

 Provisions pour sinistres (vie)

887 165

765 419

 Provisions pour participation aux bénéfices (vie)

1 361 578

1 646 280

 Provision pour égalisation

119 583

77 953

 Autres provisions techniques (vie)

17 343

17 714

Provisions techniques des contrats en unités de compte

2 720 586

2 494 703

Provisions pour risques et charges

4.8.a

47 143

20 603

Dettes pour dépôts en espèces reçus des cessionnaires

101

150

Autres dettes

4.3

3 725 572

4 802 033

 Dettes nées d'opérations d'assurance directe

118 551

94 742

 Dettes nées d'opérations de réassurance

54 567

99 877

 Dettes envers les établissements de crédit

24 840

147 452

 Autres emprunts, dépôts et cautionnements reçus

3 094 451

4 042 551

 Personnel

 État, organismes de Sécurité sociale et collectivités publiques

13 869

9 537

 Créanciers divers

419 294

407 875

Comptes de régularisation passif

519 553

593 166

Total du passif

43 125 637

46 837 769

Compte de résultat  au 31 décembre 2023

LA MONDIALE

Compte technique de l’assurance vie

Notes

Opérations brutes

Cessions et rétrocessions

Opérations nettes

Opérations nettes

(en milliers d’euros)

2023

2022

Primes brutes

5.6.a

4 338 446

34 325

4 304 121

3 211 750

Produits des placements

5.1

1 228 369

560

1 227 809

1 514 586

Revenus des placements

770 227

560

769 666

883 925

Autres produits des placements

76 625

76 625

133 382

Profits provenant de la réalisation de placements

381 517

381 517

497 279

Ajustement ACAV (plus-values)

272 728

272 728

12 071

Autres produits techniques

9 755

9 755

10 872

Charges des sinistres

5 982 246

18 625

5 963 621

4 396 417

Prestations et frais payés

5 847 831

14 216

5 833 614

4 294 644

Frais de réglement des prestations

12 669

12 669

6 626

Charges des provisions pour sinistres

121 746

4 409

117 337

95 147

Charges des provisions d'assurance vie et autres provisions techniques

1 680 468

321

1 680 146

1 799 359

Provisions d'assurance vie

1 947 981

368

1 947 613

1 327 087

Provisions sur contrats en unités de compte

-225 883

-46

-225 836

467 800

Autres provisions techniques

-41 630

-41 630

4 472

Participation aux résultats

5.6.d

353 302

549

352 752

555 443

Frais d'acquisition et d'administration

307 722

9 622

298 100

260 117

Frais d'acquisition

217 178

217 178

193 665

Frais d'administration

90 545

90 545

77 787

Commissions reçues des réassureurs

9 622

-9 622

-11 334

Charges des placements

5.1

740 614

740 614

626 378

Frais externes de gestion des placements et intérêts

193 107

193 107

292 410

Frais internes de gestion des placements

7 123

7 123

5 535

Autres charges des placements

348 538

348 538

95 213

Pertes provenant de la réalisation de placements

132 125

132 125

136 442

Dotation à la réserve de capitalisation

59 720

59 720

96 777

Ajustement ACAV (moins-values)

17

17

470 027

Autres charges techniques

13 815

13 815

12 344

Produits des placements transférés

26 148

26 148

42 669

Résultat technique de l'assurance vie

105 902

6 410

99 492

185 242

Compte non technique

Montant net

(en milliers d’euros)

Notes

2023

2022

Résultat technique de l'assurance vie

99 492

185 242

Produits des placements alloués

26 148

42 669

Autres produits non techniques

15 446

47 993

Autres charges non techniques

14 336

17 597

Résultat exceptionnel

0

 Produits exceptionnels

0

 Charges exceptionnelles

Intéressement des salariés

Impôts sur les bénéfices

5.5

72 602

84 688

Résultat de l'exercice

54 149

173 619

Tableau des engagements reçus et donnés

LA MONDIALE

Hors bilan

Montant net

(en milliers d’euros)

Notes

2023

2022

Engagements reçus (dont instruments financiers à terme)

4.9

3 047 926

4 597 905

Engagements donnés

25 523 637

28 038 571

Avals, cautions et garanties de crédit donnés

317 133

380 522

Titres et actifs acquis avec engagement de revente

Autres engagements sur titres, actifs et revenus

3 031 259

4 475 733

Autres engagements donnés

22 175 245

23 182 316

Valeurs reçues en nantissement des cessionnaires et rétrocessionnaires

62 748

61 226


Annexe au bilan, compte de résultat

et hors bilan au 31 décembre 2023

1. Domaine d’activité de la société

La Mondiale est une société d’assurance mutuelle sur la vie et de capitalisation régie par le Code des assurances.

Elle est agréée par le ministère de l’Économie et  des Finances pour les branches :

20 - assurance vie et décès ;

22 - assurances liées à des fonds d’investissement ; 24 - capitalisation.

2. Faits marquants de l’exercice

La Mondiale et La Mondiale Partenaire ont conclu en  date d’effet du 1er janvier 2011 le Traité de Réassurance  n° FG11005A portant sur la réassurance en quotepart par La Mondiale de l’épargne acquise en euros des contrats de la cédante non rattachés à un canton légal ou contractuel. Ce traité a fait l’objet d’évolutions transcrites par les différents avenants successifs.  Le dernier mis en place est l’avenant 02.23.  

Depuis cette mise en place, la provision pour participation aux bénéfices (PPB), constituée à partir de l’actif des contrats réassurés, est restée détenue par La Mondiale.

La Mondiale et La Mondiale Partenaire ont désormais convenu que la PPB afférente à ce portefeuille soit inscrite dans le bilan de La Mondiale Partenaire, afin que cette dernière puisse librement la redistribuer à ses assurés conformément à la réglementation en vigueur.

En conséquence et à titre exceptionnel, La Mondiale réaffecte à La Mondiale Partenaire en date du  1er janvier 2023 une partie de la PPB du Fonds général,  à hauteur de 899 949 070 €.

Par ailleurs, le cadre dans lequel La Mondiale attribue chaque année à La Mondiale Partenaire une participation bénéficiaire a été renforcé par l’ajout au sein du traité d’un minimum de participation cédée dans la durée, fonction du rendement de l’actif général de La Mondiale.

La Mondiale et La Mondiale Europartner ont conclu

-   en date d’effet du 1er janvier 2005, le traité de réassurance n° FG050054 (ce traité a fait l’objet d’évolutions transcrites par les différents avenants successifs. Le dernier en date est l’avenant 01.23),

-   en date d’effet du 1er juillet 2012, le traité de réassurance n° RPD120054 (ce traité a fait l’objet d’évolutions transcrites par les différents avenants successifs. Le dernier en date est l’avenant 01.23),

portant chacun sur la réassurance en quote-part par La Mondiale de l’épargne acquise en fonds garantis des contrats de La Mondiale Europartner.

Depuis cette mise en place, la provision pour participation aux bénéfices (PPB), constituée à partir de l’actif des contrats réassurés, est restée détenue par La Mondiale.

La Mondiale et La Mondiale Europartner ont désormais convenu que la PPB afférente à ces portefeuilles soit inscrite dans le bilan de La Mondiale Europartner, afin que cette dernière puisse librement la redistribuer à ses assurés conformément à la réglementation en vigueur.

En conséquence et à titre exceptionnel, La Mondiale réaffecte à La Mondiale Europartner en date du  1er janvier 2023 une partie de la PPB du Fonds général,  qui alimente celle de La Mondiale Europartner à hauteur de 334 325 433 € (relative au traité de réassurance  n° FG050054) et pour 10 057 919 € (relative au traité  de réassurance n° RPD120054).

Par ailleurs, le cadre dans lequel La Mondiale attribue chaque année à La Mondiale Europartner une participation bénéficiaire a été renforcé par l’ajout  au sein des traités d’un minimum de participation cédée dans la durée, fonction du rendement de l’actif général  de La Mondiale.

Le résultat d’ÆGIDE-DOMITYS, qui s’établit à -161 M€, est affecté par des provisions significatives pour dépréciations, risques et charges et par le retournement du marché immobilier, l’inflation et la hausse des taux.

3. Principes et méthodes comptables

La directive Solvabilité 2, transposée en droit français par l’ordonnance n°2015-378 du 2 avril 2015, ne comporte pas de dispositions comptables, mais sa transposition a été l’occasion de transférer vers l’Autorité des normes comptables (ANC) les prescriptions comptables applicables aux entreprises d’assurance, jusqu’alors placées dans les trois codes. L’ordonnance n°2015-378 et son décret n°2015-513 du 7 mai 2015 ont notamment modifié l’architecture du Code des assurances. Ainsi, désormais l’ensemble des dispositions législatives et règlementaires de nature comptable ont été regroupées au titre IV du livre III du Code des assurances. Les dispositions portant sur les prescriptions comptables ont quant à elles été abrogées à compter du 1er janvier 2016 et sont transférées dans le règlement de l’ANC n°2015-11 dans sa version consolidée.

Le Code de la mutualité et le Code de la sécurité sociale renvoient directement aux parties législatives et réglementaires du titre IV du livre III du Code des assurances, sauf dispositions particulières maintenues dans ces codes. Certaines dispositions concernant le droit des assurés sont maintenues dans les trois codes telles que les valeurs de rachat ou de transfert des contrats, le montant des provisions mathématiques en assurance vie ou les règles relatives à la participation  des assurés aux bénéfices.

Les comptes annuels sont établis conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, prévues par le Code de commerce et le Code des assurances. Le bilan (actif, passif, tableau des engagements reçus et donnés), le compte de résultat et l’annexe font partie intégrante des comptes annuels arrêtés par le Conseil d’administration et sont établis conformément aux chapitres du livre IV du règlement  de l’ANC n°2015-11 du 26 novembre 2015 dans sa version consolidée au 31 décembre 2023.

Les sommes portées au bilan, au compte de résultat et  à l’annexe sont arrondies au millier d’euros le plus proche et exprimées en milliers d’euros.

3.1 Postes de bilan
3.1.1 Actifs incorporels

Les actifs incorporels sont inscrits au bilan pour leur coût d’acquisition ou de conception (cas des logiciels).

Les règles d’amortissement ont été définies comme suit :

-   développements informatiques : les coûts internes et externes de développements informatiques de projets individualisés sont immobilisés à l’actif du bilan et font l’objet d’un amortissement sur la durée de vie prévisible du projet qui est généralement de 3 à 5 ans ;

-   mode d’amortissement : le matériel informatique, antérieurement amorti en dégressif sur 4 ans est depuis 2005 amorti en linéaire sur 3 ou 4 ans.

Les actifs incorporels comprennent également les mali techniques constatés suite aux fusions-absorptions, conformément aux dispositions prévues dans le règlement n°2015-06 du 23 novembre 2015 modifiant  le règlement ANC n°2014-03 relatif au PCG. Selon ce règlement applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016, les mali techniques doivent être comptabilisés dans un compte spécifique par catégorie d’actifs concernés (selon les articles 745.3  et suivants).

Habitations et bureaux Pré 1945

Habitations et bureaux Post 1945 Hors IGH

Immeubles IGH

Bureaux Haussmanniens non restructurés

Bureaux

Logements

Bureaux IGH

Composants

Durée

Q/P

Durée

Q/P

Durée

Q/P

Durée

Q/P

Gros œuvre

120

65 %

80

65 %

80

65 %

70

40 %

Clos couvert

35

10 %

30

10 %

30

10 %

30

30 %

Corps d'état techniques

25

15 %

25

15 %

25

15 %

25

25 %

Corps d'état architecturaux

15

10 %

15

10 %

15

10 %

15

5 %

Les mali relatifs aux fusions des sociétés immobilières  et à la transmission universelle du patrimoine de  La Mondiale Participations S.A. sont présentés dans l’état des placements en correction des valeurs brutes (ils s’ajoutent ligne à ligne à la valeur de chaque actif sous-jacent).

Les mali subissent une dépréciation lorsque la valeur de réalisation d’un ou plusieurs actifs sous-jacents auxquels une quote-part de mali a été affectée devient inférieure  à la valeur comptable du ou des actifs précités, majorée de la quote-part de mali affectée.

En cas de sortie d’un actif auquel une quote-part de mali  a été affectée, les mali sont réduits à due concurrence.

Ils suivent les règles d’amortissement de l’actif sousjacent auquel il est affecté : le mali affecté à un actif amortissable est amorti sur la durée restant à courir.

3.1.2 Placements
3.1.2.1 Coûts d’entrée et règles d’évaluation des valeurs de réalisation en fin d’exercice

La réglementation sur la valorisation des actifs (règlement ANC n° 2014-03 dans sa version consolidée) a été appliquée à compter du 1er janvier 2005.

Placements immobiliers

La société a opté pour la méthode de reconstitution du coût historique amorti et a procédé à la valorisation de ce changement de méthode au 1er janvier 2005 en constatant l’ajustement des amortissements antérieurs par capitaux propres.

Outre les grands principes imposés par le règlement 

ANC n°2014-03 dans sa version consolidée relatif au

PCG, la société s’est conformée aux recommandations de France Assureurs. Son patrimoine immobilier a fait l’objet d’une classification des immeubles en fonction de leurs caractéristiques : - habitation et bureaux pré 1945 ;

-                      habitation et bureaux post 1945 hors « immeuble  de grande hauteur » ; - immeubles de grande hauteur ; - entrepôts.

Le prix de revient des constructions a été ventilé entre 4 grands composants, les pourcentages de répartition étant déterminés selon la grille de répartition proposée par France Assureurs : - le gros œuvre ;

-                      le clos couvert ;- les corps d’état techniques ; - les corps d’état architecturaux.

Les durées d’amortissement retenues sont conformes aux recommandations de France Assureurs :

La décomposition des immeubles peut néanmoins être différente de ces préconisations, dans le cas où des informations plus précises (factures, maîtres d’œuvres, etc.) permettraient d’identifier chacun des composants.

La valeur de réalisation des immeubles, qui figure dans l’état des placements, est déterminée à partir d’expertises quinquennales effectuées par un expert agréé par l’ACPR. Ces expertises sont actualisées annuellement.

Placements dans des entreprises liées et dans des entreprises avec lesquelles existe un lien de participation Ils sont enregistrés à leur coût d’acquisition.

Autres placements

Les obligations et autres valeurs à revenus fixes sont inscrites à leur prix d’achat hors intérêt couru.

La différence entre la valeur d’achat et la valeur de remboursement, calculée ligne à ligne selon la méthode actuarielle pour les obligations à taux fixes et selon la méthode linéaire pour les obligations à taux variables, est rapportée au résultat sur la durée de vie résiduelle des titres. La contrepartie est enregistrée dans les comptes de régularisation actif ou passif.

La valeur estimée de réalisation des obligations et autres valeurs mobilières à revenus fixes correspond à leur valeur cotée du dernier jour de cotation de l’exercice ou à leur valeur vénale, ou à défaut à leur dernière valeur connue.

Les actions et titres assimilés sont inscrits au bilan au prix d’achat (valeur brute). La société a opté, pour ses acquisitions réalisées à compter de 2006, pour l’intégration des frais d’acquisition dans le prix de revient des titres.

Leur valeur de réalisation est déterminée comme suit :

-   les actions : la valeur de réalisation est déterminée conformément à l’article R.343-11 du Code des assurances ;

-   les titres cotés : le dernier cours coté au jour de l’inventaire ou à défaut la dernière valeur connue ;

-   les titres non cotés : la valeur vénale, qui correspond au prix qui en serait obtenu dans des conditions normales de marché et en fonction de leur utilité pour l’entreprise ;

-   les titres de participation et dans les entreprises liées, dont la valeur de référence est la valeur d’usage, laquelle est fonction de l’utilité que la participation présente pour l’entreprise.

La valorisation de ces titres repose alors essentiellement sur :

-   l’actif net réévalué, retraité si nécessaire de différents ajustements (notamment lorsque les sociétés détenues sont à prépondérance immobilière et détiennent ellesmêmes des actifs immobiliers) ;

-   le cas échéant, la valeur des portefeuilles détenus dans les sociétés d’assurance, correspondant à la valeur actuelle probable des résultats futurs, relatifs aux affaires en cours à la date du calcul. Ces éléments intègrent des effets de capitalisation, la valeur de la production nouvelle de la période, ainsi que les effets de la conjoncture économique.

Pour ceux des titres de participation devant être cédés rapidement, c’est la valeur de réalisation figurant à l’état détaillé des placements ou la dernière valeur connue lors de l’arrêté des comptes, qui est retenue comme référence.

-   les actions de SICAV et les FCP : le dernier prix de rachat publié au jour d’inventaire ou à défaut la dernière valeur connue.

Depuis le 13 décembre 2013, en application de l’ancien règlement ANC n°2013-03 concernant les actifs amortissables relevant de l’article R.343-10 du Code des assurances abrogé et repris par le titre II du livre I du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée, il est tenu compte d’un amortissement actuariel de la décote/ surcote sur la durée résiduelle de vie du placement.

Les plus ou moins-values sur cessions de valeurs mobilières sont enregistrées au compte de résultat de l’année de la cession. Elles sont déterminées selon la méthode FIFO (premier entré – premier sorti).

Placements représentatifs des contrats en unités de compte

Les placements représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte (UC) sont évalués en fin d’exercice à leur valeur de réalisation. Les variations en résultant sont inscrites séparément au compte de résultat et sont sans effet sur le résultat technique et le résultat net de l’exercice.

Titres prêtés ou mis en pension

Les titres prêtés ou mis en pension restent à l’actif du bilan pendant toute la durée de l’opération dans un sous-compte des placements correspondants. Les dettes relatives aux titres prêtés ou mis en pension sont enregistrées et présentées distinctement au bilan dans la rubrique « Autres emprunts, dépôts et cautionnements reçus ».

Titres pris en pension

Les créances relatives aux titres pris en pension sont enregistrées au bilan au poste « Autres placements ».

3.1.2.2 Provisions

Conformément aux dispositions de l’article R.343-9 du

Code des assurances et du titre II du livre I du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée, les moinsvalues éventuelles résultant de la comparaison de leur valeur nette comptable, diminuée ou majorée de l’amortissement des surcotes/décotes, avec leur valeur de remboursement ne font pas l’objet de provision pour dépréciation durable.

Une provision pour dépréciation est constituée lorsqu’il est considéré que le débiteur ne sera pas en mesure de respecter ses engagements, soit pour le paiement des intérêts, soit pour le remboursement du principal. Le risque de contrepartie doit être avéré, et ne se limitera pas à un risque de défaillance, il sera observé en regard de la combinaison de plusieurs facteurs et évènements associés révélant des difficultés financières importantes de l’émetteur.

Le montant de la dépréciation le cas échéant, sera évalué en tenant compte :

-   du nombre de transactions sur le titre et de leur cotation : si celles-ci sont peu significatives ou absentes, la provision pourra être égale au prix de revient total du titre ;

-   de la moins-value latente et de son évolution si une valeur de titre est fournie par un opérateur référencé par le Groupe.

Par ailleurs, en cas de dévalorisation supérieure à  50 % entre la valeur nette et la valeur de réalisation pendant 6 mois consécutifs, une analyse financière est réalisée par la Direction des Investissements, analyse  qui confirmera ou non le risque de crédit sur le titre  et la comptabilisation d’une provision pour risques. Conformément au titre II du livre I du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée, le calcul du provisionnement des valeurs amortissables relevant de l’article R.343-10 est conditionné à l’intention de détention du titre :

-   jusqu’à maturité : les dépréciations à caractère durable s’analysent alors au regard du seul risque de crédit et correspondent à la différence entre les flux contractuels initiaux et les flux prévisionnels ;

-   jusqu’à un horizon de détention du titre : dépréciation  à hauteur de la différence entre la valeur comptable et la valeur recouvrable.

Placements immobiliers, actions et titres assimilés, autres que ceux représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte.

Conformément aux dispositions comptables définies

au titre II du livre I et au titre II du livre II du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée doivent être constituées :

-   une provision pour risque d’exigibilité, au passif du bilan, lorsque la valeur globale des immeubles, actions et titres assimilés inscrite au bilan est supérieure à la valeur de réalisation de ces actifs. La provision à constituer le cas échéant est alors égale à la différence entre la valeur comptable nette de l’actif concerné de la société et la valeur de réalisation du même portefeuille calculée sur la moyenne des cours des 30 jours précédents le jour de clôture d’inventaire ou à défaut le dernier cours côté avant cette date ou le dernier prix de rachat publié avant cette date pour les fonds communs de placement (FCP) ;

-   u ne provision pour dépréciation durable déterminée ligne à ligne pour ces mêmes actifs dans la mesure où la valeur de référence (valeur d’utilité ou valeur de rendement) fait apparaître une décote significative et présentant un caractère durable.

1 - Détermination de la valeur de référence La valeur de référence est déterminée sur la base d’une évaluation qui est fonction de la nature des actifs et  de la stratégie de détention.

Cette dernière, qui porte sur les objectifs de placement, les durées de détention et la politique d’arbitrage, est fixée par l’entreprise dans une optique de continuité,  sans toutefois faire obstacle à la saisie d’opportunités  de marchés.

Les actifs immobiliers sont classés en deux catégories :

-   les immeubles d’exploitation, destinés à être conservés par l’entreprise et dont la valeur de référence retenue pour l’évaluation est la valeur d’utilité ;

-   les immeubles locatifs (ou de placement), également destinés à être conservés par l’entreprise et dont la valeur de référence est fonction de la valeur de rendement tenant compte des flux futurs.

Par exception, dans le cas où les immeubles sont destinés à être vendus dans un bref délai, la valeur prise en considération en lieu et place des valeurs d’utilité ou de rendement est la valeur de réalisation probable, c’està-dire la valeur de négociation ou, à défaut, la valeur d’expertise figurant à l’état récapitulatif des placements.

Les actions et titres assimilés sont classés en deux catégories :

-   les titres de participation et dans les entreprises liées, dont la valeur de référence est la valeur d’usage, laquelle est fonction de l’utilité que la participation présente pour l’entreprise ;

Pour ceux des titres de participation devant être cédés rapidement, c’est la valeur de réalisation figurant à l’état récapitulatif des placements ou la dernière valeur connue lors de l’arrêté des comptes, qui est retenue comme référence ;

-   les titres de placement, qui sont évalués à leur valeur probable de négociation.

2 - Détermination de la provision pour dépréciation durable

Une provision pour dépréciation est constatée ligne à ligne dans le cas où les valeurs de référence sont inférieures aux valeurs d’acquisition, pour autant qu’elle présente un caractère significatif et durable.

Les actions et titres assimilés, qui présentent une dépréciation significative de plus de 20% et sur une période de six mois consécutifs, font l’objet d’une provision à hauteur de la moins-value constatée. Ces critères sont ajustés en cas de volatilité forte des marchés. Toutefois, lorsque la société s’engage à les détenir durablement, la provision à caractère durable est évaluée sur la base de la valeur future des cours en s’appuyant sur un taux de rendement futur propre à chaque titre et sur un horizon de détention à 8 ans. Les cours sont projetés avec un taux de marché fonction du titre ou de la place : ce taux est égal au taux sans risque long terme de la place majoré d’une prime de risque propre au titre dépendant du bêta du titre (la prime de risque du titre est déterminée par la prime de risque du marché multipliée par le coefficient bêta du titre). Il sera procédé de même pour un OPCVM en retenant un béta  de 1 en cas d’indisponibilité de l’information. La provision est ajustée lorsque le cours de bourse devient supérieur à la valeur de référence utilisée.

Si une cession anticipée intervient à une date antérieure  à l’horizon de détention, une documentation est établie afin de préciser les facteurs endogènes ou exogènes ayant conduit à une remise en cause des hypothèses retenues (actualisation significative des hypothèses  de valorisation).

L’horizon de détention des placements servant à l’évaluation de la valeur future des actions et titres assimilés, est de 8 ans pour s’approcher du taux de rotation faible du portefeuille.

Il convient de noter que les valeurs futures ainsi déterminées s’écartent des valeurs de réalisation reprises dans l’état détaillé des placements, qui, conformément aux dispositions prévues par le Code des assurances, correspondent aux dernières cotations ou derniers prix de rachat publiés.

3.1.3 Autres Actifs

Pour ce qui concerne les actifs corporels d’exploitation, les règles d’amortissement ont été définies comme suit :

-                      matériel de transport : 5 ans en linéaire ;

-                      mobilier et matériel : 10 ans en linéaire ;- agencements :

•  biens en propriété : 

-   nouvelle installation : 10 ans en linéaire ;

-   remplacement pour usure : 5 ans en linéaire.

•  biens en location : 9 ans en linéaire correspondant  à la durée du bail.


3.1.4 Créances et dettes

Les créances et les dettes sont enregistrées à leur valeur nominale.

Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable.

3.1.5 Délais de paiement

Concernant les dettes fournisseurs, en pratique, la question du délai de paiement aux fournisseurs ne se pose pas car tous les frais généraux sont centralisés sur le GIE La Mondiale Groupe et les quelques factures reçues en direct des fournisseurs (non significatives)  sont payées à leur réception.

En application de la circulaire de la FFA en date du 29 mai 2017, la notion de règlement des créances clients ne trouve pas à s’appliquer pour notre société puisque les soldes de ses créances sont constituées par des opérations d’assurance ou de réassurance et des comptes courants intragroupe. En matière d’assurance, la question du délai de règlement clients ne se pose pas dans les mêmes termes qu’en matière commerciale. Bien qu’un processus de relance puis de mise en demeure soit mis en place, le paiement d’une prime d’assurance n’est pas obligatoire, l’absence de paiement des primes entraînant soit la non-couverture du risque, soit la non-alimentation du compte d’épargne ou de retraite du souscripteur.

Factures reçues et émises non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu  (tableau prévu au I de l’article D.441-6)

Article D.441 I.-1e : Factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu

Article D.441 I.-2e : Factures émises non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu

0 jour

(indicatif)

1 à 30 jours

31 à 60 jours

61 à 90 jours

91 jours et plus

Total (1 jour et plus)

0 jour

(indicatif)

1 à 30 jours

31 à 60 jours

61 à 90 jours

91 jours et plus

Total

(1 jour et plus)

(A)  Tranche de retard de paiement

Nombre de factures concernées

Non

identifiable

Montant total des factures concernées (préciser : HT ou TTC)

12 k€

TTC

20 k€

TTC

32 k€

TTC

658 k€

TTC

5 953 k€

TTC

6 611 k€

TTC

Pourcentage du montant total des achats de l’exercice (préciser : HT ou TTC)

0,75 %

1,29 %

2,04 %

Pourcentage du chiffre d’affaires de l’exercice (préciser : HT ou TTC)

5,07 %

45,81 %

50,88 %

(B)  Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées

Nombre de factures exclues

0

1

Montant total des factures exclues (préciser : HT ou TTC)

0

53 k€ TTC

(C)   Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal - article L.441-6 ou article L.443-1 du code de commerce)

image


En conséquence, les chiffres communiqués dans le tableau des informations relatives aux délais de paiement prévu dans l’article D.441-6 du Code de commerce correspondent aux créances constituées des loyers facturés aux locataires du patrimoine immobilier détenu par La Mondiale SAM et non encaissés à la date de clôture de l’exercice.

3.1.6 Comptes de régularisation

Frais d’acquisition reportés

Les frais d’acquisition relatifs à un ensemble de contrats commercialisés par le passé ont été inscrits à l’actif dans les exercices antérieurs de leur commercialisation et donnent lieu à un amortissement actuariel chaque année calculé sur la durée de vie résiduelle de ces contrats. Ces frais comprennent les commissions et les frais internes affectés sur les contrats concernés (charges directes  et indirectes).

Conformément à l’article R.343-13 du Code des assurances, La Mondiale a limité le montant des « frais d’acquisition reportés » à l’écart de zillmérisation des contrats non libérés de primes.

Une provision pour frais d’acquisition reportés est incluse dans les provisions techniques pour le même montant que celui qui est inscrit à l’actif.

Autres comptes de régularisation Les autres principaux postes correspondent à l’amortissement de la différence entre le prix d’achat et le prix de remboursement d’obligations et aux intérêts courus non échus.

3.1.7 Fonds propres

Le fonds d’établissement est constitué :

-   des droits d’adhésion prélevés sur la première cotisation versée par les nouveaux sociétaires, en application de l’article 42 de la Loi de finances pour 1999, et sur décision du Conseil d’administration du 17 juin 1999.

-   des certificats mutualistes émis par La Mondiale et souscrits par SGAM AG2R LA MONDIALE.

La réserve pour fonds de garantie est dotée lors de l’affectation du résultat au titre de la contribution instituée par la Loi sur l’épargne et la sécurité financière du 25 juin 1999 et son décret d’application n°99-688  du 3 août 1999.

Depuis le 1er janvier 2004, selon la recommandation CNC n°2003-R.01 du 1er avril 2003 reprise par la recommandation RECO n°2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises, les engagements de retraite doivent être provisionnés dans les comptes sociaux. Cette recommandation est reprise dans le recueil des normes comptables françaises.

Le personnel étant salarié du GIE La Mondiale Groupe,  la dotation au titre de l’exercice est comptabilisée dans les comptes du GIE qui la réaffecte à ses membres.

3.1.8 Provisions techniques

Ces provisions sont déterminées en brut de réassurance, la part à la charge des réassureurs figurant à l’actif.

Provisions d’assurance vie

Elles comprennent les provisions mathématiques qui représentent la différence entre les valeurs actuelles des engagements pris par l’assureur et ceux pris par l’assuré :

-   pour l’assureur, il s’agit de la valeur actuelle du capital garanti compte tenu de la probabilité de versement  de ce capital ;

-   pour l’assuré, il s’agit de la valeur actuelle des cotisations restant à payer.

Les provisions mathématiques sont calculées par référence aux tables homologuées.

Pour les rentes en service, les provisions sont calculées sur la base des tables prospectives sexuées publiées dans l’arrêté du 1er août 2006 (TGF05 et TGH05) et des taux techniques contractuels bornés par un taux d’actualisation de 2,75 %.

Pour les rentes en service et les rentes en constitution soumises à la directive 2004/113/CE (Gender Directive), les provisions sont calculées avec la table de mortalité (TGF05) ayant servi à la tarification.

Pour les contrats en cours de constitution avec sorties en rentes obligatoires, l’écart entre les tables prévues aux conditions générales des contrats et les tables prospectives est intégralement provisionné  au 31 décembre de l’exercice.

Pour les contrats en cours de constitution avec sorties en rentes facultatives, l’écart entre les tables prévues aux conditions générales des contrats et les tables prospectives est provisionné à hauteur d’un taux observé d’option de sortie en rente de 20,54 %, au 31 décembre de l’exercice.

Les taux techniques contractuels sont bornés par un taux d’actualisation de 2,75 %.

Provisions pour sinistres (vie)

Elles correspondent aux capitaux échus et aux sinistres survenus non encore réglés au 31 décembre de l’exercice. Une estimation des prestations à régler sur les sinistres non connus est effectuée et intégrée dans ces provisions.

Provision pour participation aux excédents Elle correspond à la participation des assurés aux excédents techniques et financiers réalisés par l’entreprise. Cette participation est destinée à être versée aux assurés et à accroître leurs garanties  (par incorporation aux provisions mathématiques).

En application de l’article A.132-16 du Code des assurances, cette provision sera inscrite aux provisions mathématiques ou versée aux souscripteurs, dans  un délai maximal de 8 ans.

Provision pour aléas financiers

L’article R.343-3.5° du Code des assurances définit la provision pour aléas financiers comme la provision destinée à compenser la baisse de rendement de l’actif. Les modalités de détermination de cette provision sont décrites dans l’article 142-8 du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée.

Provision pour risque d’exigibilité

L’article 142-9 du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée stipule que l’article R.343-3.6° du Code des assurances définit la provision pour risque d’exigibilité comme la provision destinée à faire face aux engagements dans le cas de moins-value de l’ensemble des actifs mentionnés à l’article R.343-10. La provision à constituer est évaluée dans les conditions définies à l’article R.343-5. Les modalités d’étalement de la charge constituée par la dotation de la provision pour risque d’exigibilité sont précisées à l’article R.343-6 du Code  des assurances.

Provision globale de gestion

Cette provision est définie par l’article R.343-3.4° du Code des assurances comme la provision destinée à couvrir les charges de gestion future des contrats non couvertes par ailleurs. Les dispositions comptables sont prévues dans l’article 142-6 du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée. Elle est dotée à due concurrence de l’ensemble des charges de gestion  future des contrats non couvertes par des chargements ou par prélèvements sur produits financiers.

Le calcul de la provision globale de gestion a été réalisé par portefeuilles homogènes. Une simulation du passif tenant compte, d’une part, d’une loi de chute naturelle et, d’autre part, d’une loi de chute par rachats (sur la base des observations des trois dernières années) a permis de déterminer l’évolution des provisions mathématiques sur la durée restante de chacun des portefeuilles.

L’estimation des taux prospectifs de rendement de l’actif utilisables pour le calcul de cette provision a été réalisée sur une hypothèse de réinvestissement systématique des cash-flows disponibles selon la répartition type correspondant à la politique d’investissements de La Mondiale, soit 76,4 % obligations, et 23,6 % autres actifs (actions et immobiliers).

Le calcul a été réalisé sur la base des éléments connus au 30 septembre de l’exercice. Les volumes de flux ont été annualisés. Les coûts unitaires 2022 ont été estimés sur la base des coûts réels 2021 avec application d’un taux d’évolution estimé pour l’exercice, et la prise en compte du point mort d’inflation à 2,13 % pour les projections.  Le TME retenu correspond au niveau connu au 31 décembre de l’exercice. Des sensibilités aux variations de TME (+/-25 points de base), au vecteur d’actif  (+/-15 points de base), à l’inflation (+/- 25 points de base) et aux coûts (+/-2 %) ont été réalisées.

Provision pour garantie plancher

Cette provision est destinée à couvrir la garantie minimum contractuellement accordée aux clients en cas de décès lorsque, du fait de l’évolution des marchés boursiers, la valeur de l’engagement des contrats en unités de compte est inférieure à la garantie minimale.

Le montant provisionné au titre de ce risque a été déterminé en prenant le montant le plus élevé des deux méthodes suivantes :

-   méthode déterministe, avec un scénario de baisse complémentaire des unités de compte (50 % de la volatilité retenue égale au maximum entre la volatilité du support et celle de la catégorie du support), avec absence de rachats, et avec mortalité conforme à la table TH-TF00-02 à 100 % ;

-   méthode des options de ventes (put avec la méthode Black and Scholes).

Le calcul a été réalisé sur la base des éléments connus au 30 septembre de l’exercice.

Provisions techniques des contrats en unités de compte (UC) Les « provisions techniques des contrats en UC » intègrent la part UC des contrats multi-supports et représentés par des OPCVM.

Les engagements adossés à l’actif général en euros des contrats multi-supports sont intégrés dans les provisions mathématiques vie.

Les provisions des contrats représentés par des unités de compte sont réévaluées en fin d’exercice en fonction de la valeur de réalisation de ces titres à la clôture de l’exercice.

Provisions pour primes à émettre

Elles correspondent aux primes sur les contrats de retraite restant à émettre pour l’exercice, nettes de chargements sur primes et de primes affectées aux garanties de prévoyance complémentaires. Une estimation des primes périodiques restant à émettre  est effectuée pour le calcul de ces provisions.

3.1.9 Provisions pour risques et charges Une provision est comptabilisée dès lors que la société  a une obligation envers un tiers à la date de clôture qui rend probable une sortie de ressources pour la régler,  et que le montant de cette obligation peut être évalué  de façon fiable.

3.2 Postes du compte de résultat
3.2.1 Primes

Les primes correspondent aux primes émises, nettes d’annulation et aux primes à émettre pour la part acquise de l’exercice.

3.2.2 Produits financiers

Conformément au titre III du livre III du règlement  ANC n°2015-11 dans sa version consolidée, les produits financiers ont été enregistrés pour leur totalité en « résultat technique vie ».

Les produits des placements alloués au « résultat non technique » ont été calculés conformément aux règles définies aux règlements précités.

3.2.3 Répartition des charges par destination Le règlement ANC n°2015-11, dans son article 336-1, mentionne la répartition des charges par destination.

Les charges de fonctionnement sont enregistrées au fur et à mesure des dépenses de fonctionnement, selon leur nature. Selon les règles décrites dans le règlement  ANC n°2015-11, les frais par nature sont reclassés dans  les comptes de charges ouverts selon leur destination.

Les destinations sont celles correspondant à la classification comptable : - frais de règlement des sinistres ;

-                      frais d’acquisition ;

-                      frais d’administration ;- charges des placements ; - autres charges techniques.

La ventilation des charges par nature sur les différents comptes par destination s’effectue par application d’une clé de répartition justifiée à la clôture de l’exercice. Les clés retenues sont fondées sur des critères quantitatifs, objectifs et contrôlables.

3.2.4 Impôts sur les bénéfices

La société La Mondiale fait partie depuis le 1er janvier 2014, du groupe fiscal constitué par SGAM AG2R LA MONDIALE établissant ses comptes en tant qu’entreprise combinante en application des articles 223 A et suivants du Code général des impôts.

Les personnes morales dénuées de capital social mentionnées au deuxième alinéa de l’article 223 A du CGI, liées par un lien de combinaison à l’entité SGAM AG2R LA MONDIALE, sont obligatoirement membres du groupe fiscal dont cette dernière est la tête de groupe.

Les entités intégrées versent à SGAM AG2R LA MONDIALE, à titre de contribution au paiement de l’impôt sur les sociétés (et toutes les contributions additionnelles en vigueur) du Groupe et quel que soit le montant effectif dudit impôt, une somme égale à l’impôt qui aurait grevé leur résultat et/ou leur plus-value nette à long terme de l’exercice si elles étaient imposables distinctement, déduction faite de l’ensemble des droits à imputation dont elles auraient bénéficié en l’absence d’intégration.

En cas de déficit ou de moins-value nette à long terme, les entités intégrées reçoivent, à titre définitif,  de SGAM AG2R LA MONDIALE une somme égale à l’économie d’impôt sur les sociétés, immédiate, procurée à ces dernières, par la prise en compte de ce déficit ou de cette moins-value nette ; en conséquence, les entités intégrées sont privées de report de leur déficit ou de leur moins-value pour la détermination ultérieure de leur charge contributive définie à l’alinéa précédent.

De même, la fraction des crédits d’impôt utilisés par le groupe fiscal qui excède le montant imputé par les membres sur leur propre charge d’impôt, leur est remboursée par SGAM AG2R LA MONDIALE.

En conséquence, les entités intégrées sont privées  des crédits d’impôts et réductions d’impôts qui leur  ont été remboursés par SGAM AG2R LA MONDIALE pour  la détermination ultérieure de leur charge d’impôt.

Pour le calcul de la contribution due à la Sgam, les taux d’imposition sont, suivant la nature des produits, ceux qui lui seraient applicables si elle était imposée séparément en fonction de l’article 219 du CGI.

L’effet de l’impôt sur le résultat imposable au taux d’impôt applicable à la société est enregistré en charge ou en produit selon son sens.

3.3 Engagements hors bilan

Les engagements donnés et reçus sont enregistrés à leur valeur nominale.

En ce qui concerne les dérivés, les appels de marge ou flux intermédiaires constatés durant la stratégie sont enregistrés en compte de régularisation actif ou passif jusqu’au débouclement de la stratégie. Ils constituent un élément de couverture du risque de contrepartie. Ils peuvent être réalisés en cash ou en titres.

3.3.1 Échanges de taux d’intérêts Les instruments financiers présents dans les engagements hors bilan permettent de permuter la nature des intérêts perçus sur les actifs ou payés sur les passifs, à taux fixe ou variable, afin de réduire le risque de taux existant dans l’engagement pris par La Mondiale dans le versement d’intérêts sur ses passifs. Cette couverture est composée d’instruments négociés sur un marché de gré à gré.

3.3.1.1 Les swaps long terme

La Mondiale a souscrit des swaps adossés à des investissements obligataires permettant d’obtenir des actifs synthétiques cohérents par rapport aux passifs, notamment aux titres subordonnés émis.

L’adéquation de la stratégie annule en grande partie le risque de taux.

Les swaps sont qualifiés de long terme dès lors que leur échéance initiale est supérieure à un an.

Le résultat net dégagé par l’opération de swap est comptabilisé dans un compte spécifique.

Si le swap comprend une soulte, elle est comptabilisée dans un compte de régularisation et amortie sur la durée du swap.

3.3.1.2 Les swaps court terme

La Mondiale reçoit des dépôts en espèces en garantie de titres prêtés à des contreparties. Ces sommes sont productives d’intérêts à taux variable en faveur des contreparties. La Mondiale place ces ressources sur le marché dont une partie produit du taux fixe. Afin de couvrir ce risque de taux elle peut donc mettre en place des swaps court terme vendeur de taux fixe et acheteur de taux variable.

Les intérêts reçus et payés sont comptabilisés en pertes ou profits selon l’évolution des taux d’intérêts. Les durées étant courtes, les soultes sont non significatives.

3.3.2 Couverture du risque de change Afin de couvrir le risque de change, il a été décidé de couvrir les positions à la fois relatives aux titres en devises mais également les positions issues de traités de réassurance en devises, ainsi que les dettes émises en dollars US par La Mondiale.

3.3.2.1 Les swaps en devise

Des swaps en devises sont souscrits afin de couvrir  le risque de change sur les emprunts émis en devises et les obligations souscrites en devises.

Le nominal des swaps est enregistré dans un compte d’engagements hors bilan.

L’écart de conversion portant sur les nominaux de swaps convertis au cours de clôture est enregistré en compte de résultat à la clôture par la contrepartie d’un compte d’écart de conversion.

Les intérêts payés sur les emprunts en cours d’année sont, quant à eux, convertis au taux défini dans le contrat d’échange et comptabilisés dans les charges. Les coupons perçus sur les obligations en devises sont convertis au taux du jour du détachement.

3.3.2.2 Achats et ventes de devises à terme Des achats et ventes de devises à terme sont conclus afin de couvrir le risque de change lié aux achats et ventes  de titres en devises, ainsi qu’aux traités de réassurance en devises.

Le nominal des achats et ventes à terme est enregistré dans un compte d’engagements hors bilan. L’écart de conversion portant sur les valeurs nominales converties au cours de clôture est enregistré en compte de résultat  à la clôture par la contrepartie d’un compte d’écart de conversion.

3.4 Écart de conversion

Les actifs et passifs exprimés en devises, relatifs à des éléments opérationnels et non structurels, enregistrés dans les comptes en contrevaleur euros aux cours de transaction, ainsi que les engagements hors bilan liés aux opérations de couverture, sont convertis à la clôture aux taux de change en vigueur au 31 décembre de l’exercice.


Les différences de change qui en résultent sont enregistrées au compte de résultat, conformément à l’avis CNC n°2007-2 du 4 mai 2007 repris par le titre IV du livre II du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée, et dans le respect des principes définis.

La conversion des engagements hors bilan donne lieu à la comptabilisation d’un écart de conversion au bilan,  par la contrepartie du compte de résultat.

3.5 Opérations réalisées dans le cadre du plan d’épargne retraite populaire (PERP)

Conformément aux règles énoncées par l’avis CNC n°2004-16 du 27 octobre 2004 repris par le titre III du livre II du règlement ANC n°2015-11 dans sa version consolidée, les opérations relatives au PERP sont cantonnées dans un patrimoine d’affectation géré comme un établissement distinct au sein de notre Société. Une « entité » distincte a été créée dans notre progiciel comptable. Les comptes de notre Société sont établis par un cumul de balances.

Des états financiers distincts sont établis au titre du PERP et présentés au Conseil d’administration.

Les opérations réalisées entre le plan et le patrimoine général de notre Société sont constatées dans l’un et l’autre patrimoine comme des opérations d’achat et de vente avec constatation du résultat de cession calculé selon la méthode FIFO.

Dans les comptes du plan :

-   la provision pour participation aux excédents enregistre le bénéfice technique et financier dégagé par le plan au cours de l’exercice ;

-   la provision pour risque d’exigibilité  doit être constituée lorsque l’ensemble des actifs non amortissables du canton est globalement en moins-value latente ;

-   la réserve de capitalisation est calculée sur les portefeuilles cantonnés et est classée en autres provisions techniques vie.

Les autres postes d’actif et de passif sont évalués suivant les mêmes principes et méthodes que ceux retenus par la Société et décrits ci-avant.

4. Notes sur les postes de bilan 4.1. Évolution des actifs

a) Actifs incorporels

Valeur Brute

(en milliers d’euros)

Au 01/01/2023

Augmentations

Diminutions

Transferts

Au 31/12/2023

Actifs incorporels (1)

858

858

Logiciels

63 902

63 902

Mali techniques de fusion

11 700

11 700

Immobilisations en cours

Total

76 460

76 460

(1) Ce poste enregistre la marque d’un produit d’assurance pour 8 k€ et le prix d’achat de portefeuilles de contrats pour 850 k€

Le mali technique de fusion est celui relatif à la fusion-absorption par La Mondiale de la société Prima Epargne  au 1er janvier 2011 pour 11 700 k€. Celui-ci a fait l’objet d’une dépréciation sur 10 ans. Il est totalement déprécié  au 31 décembre 2023.

Amortissements et provisions (en milliers d’euros)

Au 01/01/2023

Augmentations

Diminutions

Transferts

Au 31/12/2023

Actifs incorporels

850

850

Logiciels

63 902

63 902

Mali techniques de fusion

11 700

11 700

Immobilisations en cours

Total

76 452

76 452

Valeur nette

8

8

b) Placements représentatifs des contrats en euros

Valeur Brute

(en milliers d’euros)

Au 01/01/2023

Augmentations

(4)

Diminutions

Remboursements

Transferts Au 31/12/2023

Terrains et constructions

262 888

2 753

2 723

262 918

Titres de propriété sur entreprises liées et participations à dominante immobilière (1)

2 553 070

877

2 553 947

Titres de propriété sur entreprises liées et participations (2)

1 305 647

5

244

1 305 408

Dont parts restant à verser

Bons, obligations et créances  sur ces entreprises

1 310 000

1 310 000

Actions et autres titres à revenus

variables autres que les parts

d'OPCVM

1 958 311

492 125

852 467

1 597 969

Parts d'OPCVM (autres que celles visées ci-dessous)

673 059

259 583

232 915

43 056

656 672

Dont parts non libérées

-350 041

58 732

-291 309

Parts d’OPCVM détenant exclusivement des titres à revenus fixes

449 276

3 246 208

2 795 302

7 944

892 237

Dont parts non libérées

-213 506

113 446

-100 060

Obligations et autres titres à revenus fixes

30 432 482

901 542

3 459 891

1 631 749

26 242 384

Dont parts non libérées

-4 243

998

-3 246

Prêts aux entreprises et aux collectivités

93 008

0

3 933

89 074

Autres placements

16 018

2 199

9 373

3 632

5 212

Titres empruntés et pris en pension

2 608 370

783 582

1 358 319

2 033 633

Dépôts d'espèces et cautions

75

-71

71

4

Total

41 662 203

5 688 802

8 711 232

1 690 386

36 949 458

Titres prêtés ou mis en pension (3)

-4 039 127

948 289

-3 090 839

(1)   Inclus à l’actif du bilan dans le poste « Terrains et constructions ».

(2)   Les titres de participation dans les entreprises d’assurance représentent 1 305 647 k€.

(3)   Classés au passif du bilan dans la rubrique « Autres dettes ».

La Mondiale a constitué auprès de la BNP Paribas Securities Services un gage sur cinq comptes d’instruments financiers permettant le nantissement de titres dans le cadre des acceptations en réassurance, au profit  de La Mondiale Partenaire, d’AG2R Prévoyance, de La Mondiale Europartner, de Zurich Eurolife Luxembourg et  d’EDF Assurances à hauteur des créances garanties, respectivement d’un montant de 13 469 683 k€, 1 656 380 k€,  5 841 496 k€, 400 565 k€ et 732 283 k€.

Amortissements, provisions et mali techniques          Au 01/01/2023 (en milliers d’euros)

Augmentations

Diminutions

Transferts

Au 31/12/2023

Terrains et constructions

36 462

3 938

40 400

Titres de propriété sur entreprises liées et participations

Bons, obligations et créances sur  ces entreprises

Sous-total Amortissements

36 462

3 938

40 400

Terrains et constructions

18 801

7 585

11 217

Titres de propriété sur entreprises liées et participations à dominante immobilière

Titres de propriété sur entreprises liées et participations

17 266

189 491

206 757

Bons, obligations et créances sur  ces entreprises

Actions et autres titres à revenus variables autres que les parts d'OPCVM

66 740

40 795

15 408

92 127

Parts d'OPCVM (autres que celles visées ci-dessous)

21 069

2 437

2 932

20 574

Parts d'OPCVM détenant exclusivement des titres à revenus fixes

Obligations et autres titres à revenus fixes

25 760

19 341

29 131

15 970

Prêts aux entreprises et aux collectivités

Autres placements

945

50 920

51 864

Sous-total Provisions

150 581

302 984

55 055

398 509

Terrains et constructions

Titres de propriété sur entreprises liées et participations

-72 812

-72 812

Sous-total mali techniques

-72 812

-72 812

Total

114 231

306 922

55 055

366 098

Valeur nette

41 547 972

5 381 951

10 346 563

36 583 360

Titres prêtés ou mis en pension

-4 039 127

948 289

-3 090 839

c) Placements représentatifs des contrats en unités de compte

Valeur Brute

(en milliers d’euros)

Au 01/01/2023

Augmentations

Diminutions

Transferts

Au 31/12/2023

Placements représentatifs des contrats en unités de compte

2 491 935

360 030

134 455

2 717 510

Total

2 491 935

360 030

134 455

2 717 510

Amortissements et provisions (en milliers d’euros)

Au 01⁄01/2023

Augmentations

Diminutions

Transferts

Au 31/12/2023

Placements représentatifs des contrats en unités de compte

Total

Valeur nette

2 491 935

360 030

134 455

2 717 510

d) Cumul des placements

Cumul des placements

44 039 907

5 741 910

10 481 018

39 300 870

Titres prêtés ou mis en pension

-4 039 127

948 289

-3 090 839

Au 31 décembre 2023 ressort une plus-value latente à 73 627 k€, dont 364 704 k€ de plus-values relatives  aux placements immobiliers, 2 196 855 k€ de plus-values relatives aux actions et autres titres à revenu variable,  et 2 434 470 k€ de moins-values relatives aux obligations.

Par ailleurs, les moins-values latentes sur les instruments financiers à terme sont de 53 462 k€.

4.2. Opérations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles existe un lien de participation

Eléments concernant les entreprises liées et les participations                                                                                                                                 

(en milliers d’euros)

Postes

Liées

Avec lesquelles la Société a un lien de participation

Participations

3 628 551

303 616

Créances sur dépôt espèces

Bons, obligations et TCN

1 220 000

90 000

Prêts

Créances nées d’opérations de réassurance

94 069

Autres créances

347 071

2 257

Disponibilités

2 192 876

Emprunts obligataires convertibles

Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit

Emprunts et dettes financières divers

Avances et acomptes reçus sur commandes en cours

Dettes nées d’opérations d’assurance ou de réassurance

51 512

Autres dettes

228 517

1 072

Produits de participation

71 555

1 948

Autres produits financiers

51 837

Charges financières

1 257

Les créances et dettes correspondent à des opérations courantes et sont exigibles à court terme.

4.3. Créances et dettes selon leur durée

Les créances s’élèvent à 999 118 k€ et sont toutes à moins d’un an d’échéance. Les dettes s’élèvent à 3 725 572 k€ et se répartissent ainsi :

Détail et échéances des dettes  (en milliers d’euros)

<1 an

de 1 à 5 ans

>5 ans

Échéances des titres mis en pension

750 036

1 987 519

353 284

Autres dettes

634 356

Total

1 384 392

1 987 519

353 284

Les charges à payer et les produits à recevoir se répartissent ainsi :

(en milliers d’euros)

Charges à payer

Produits à recevoir

Organismes sociaux

7 342

Impôts et taxes

1 341

2

Frais immobiliers

351

Frais financiers

42 200

Frais généraux

14 324

4 006

Total

65 558

4 009

4.4. Fonds d’établissement

La Mondiale est une Société d’assurance mutuelle sur la vie et de capitalisation.

Le fonds d’établissement constitué s’élève à 549 671 k€ et comprend :

-                      des droits d’adhésion prélevés pour 109 720 k€ ;

-                      la partie remboursée des emprunts (PSSDI) émis en 2005 et 2006 pour 81 000 k€ ;

-                      les certificats mutualistes émis depuis 2016 pour 358 189 k€. Ces certificats mutualistes, d’une valeur nominale  de 10 €, ont été entièrement souscrits par SGAM AG2R LA MONDIALE. 4.5. Fonds propres

Fonds propres

(en milliers d’euros)

Au 01/01/2023

Variation

Au 31/12/2023

Fonds d’établissement

544 057

5 615

549 671

Primes de fusion

2 020

2 020

Réserve de réévaluation

656

656

Réserves statutaires

Réserve de plus-values nettes à long terme

Réserve facultative

1 063 441

163 191

1 226 632

Réserves réglementées

Réserve de capitalisation

905 143

3 493

908 636

Autres réserves réglementées

93

93

Réserve pour fonds de garantie

14 533

628

15 161

Réserve pour remboursement d'emprunts

Écart résultant de changement de méthodes

-9 754

-9 754

Report à nouveau

Résultat

Résultat de l’exercice 2022

173 619

-173 619

Résultat de l’exercice 2023

54 149

54 149

Total

2 693 810

53 456

2 747 266

En application de l’article 42 de la Loi de finances pour 1999, et sur décision du Conseil d’administration du 17 juin 1999, un droit d’adhésion est prélevé sur la première cotisation versée par les nouveaux sociétaires. Le montant porté en fonds d’établissement en 2023 est de 1 827 k€.

La réserve pour fonds de garantie a été dotée pour 628 k€ lors de l’affectation du résultat au titre de la contribution instituée par la Loi sur l’épargne et la sécurité financière du 25 juin 1999 et son décret d’application n°99-688  du 3 août 1999.

Le poste « Écart résultant de changement de méthodes » comprend un prélèvement sur fonds propres  de 9 754 k€ au titre des engagements de retraite existant au 31 décembre 2003, avant le transfert du personnel  au GIE La Mondiale Groupe en date du 1er janvier 2014. Selon la recommandation CNC n°2003-R.01 du 1er avril 2003 reprise par la recommandation RECO n°2013-02 du 7 novembre 2013, les engagements de retraite doivent  être provisionnés dans les comptes sociaux. Ceux-ci étaient mentionnés en engagements hors bilan  jusqu’au 31 décembre 2003 dans les états financiers de La Mondiale.

4.6. Passifs subordonnés

En synthèse, la situation des titres émis au 31 décembre 2023 se résume comme suit :

Échéances

Passifs subordonnés (en milliers d’euros)

1re date de rachat possible

Durée

Nominal

- 1 an

de 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

TSDI 2002

09/12/2012

Indéterminée

10 000

10 000

PSSDI 2005

25/11/2015

Indéterminée

91 000

91 000

TSR 2013

25/04/2024

Déterminée

191 236

191 236

TSR 2014

17/12/2025

Indéterminée

768 405

768 405

TSR 30NC10_012017 (1)

26/01/2027

Déterminée

479 638

479 638

TSR 30NC10_122017 (2)

14/12/2027

Déterminée

361 991

361 991

TSR 30NC10_012018 (3)

18/01/2028

Déterminée

280 543

280 543

Perpétuel NC10-2019

24/04/2029

Indéterminée

500 000

500 000

TSR 2020

20/04/2026

Déterminée

500 000

500 000

TSR 2020

23/06/2031

Déterminée

500 000

500 000

Total

3 682 813

191 236

1 622 172

1 869 405

(1)  dont écart de change cumulé au 31/12/2023 pour -19 491 k€.

(2)  dont écart de change cumulé au 31/12/2023 pour 23 467 k€.

(3)  dont écart de change cumulé au 31/12/2023 pour 24 862 k€.

Titres subordonnés à durée indéterminée

Les titres émis en 2002 correspondent aux titres émis par la société Prima Epargne qui a été fusionnée dans La Mondiale en 2011. Ces titres, souscrits par AG2R Prévoyance, ont été émis au pair pour un montant total de 10 000 k€ en date du 9 décembre 2002. Ils ont bénéficié pendant 10 ans, d’un taux annuel fixé sur le taux de l’obligation d’état 4,463 % augmenté de 2 %, ce taux étant désormais variable indexé sur l’Euribor.

Les titres émis en 2005 correspondent à des prêts super subordonnés à durée indéterminée d’un montant initial de 122 000 k€, diminué d’un remboursement par anticipation fin 2005 de 25 % soit 31 000 k€, portant ainsi le montant de la dette à 91 000 k€.

Le taux d’intérêt applicable, antérieurement calculé sur l’Euribor 3 mois majoré de 1,05 %, est, depuis la date du premier call possible (non exercé), soit le 30 novembre 2015, calculé sur l’Euribor 3 mois majoré de 2,05 %.

Les titres émis en 2014 se sont inscrits dans le cadre d’une opération d’émissions nouvelles et d’échanges sur les dettes existantes.

En effet, en date du 17 décembre 2014, le Conseil d’administration a approuvé l’émission de titres subordonnés à durée indéterminée pour 768 405 k€ dont 500 000 k€ au titre de souscriptions nouvelles, 99 458 k€ issus de l’échange à hauteur de 95 250 k€ des titres subordonnés à durée indéterminée émis en 2006 et 168 947 k€ issus de l’échange à hauteur de 140 464 k€ des titres subordonnés remboursables émis en 2013.

Le taux d’intérêt applicable est fixé à 5,05 % par an pendant 11 ans (jusqu’au 17 décembre 2025, 1re date de rachat possible).

Le 24 octobre 2019 La Mondiale a procédé à l’émission de titres subordonnés à durée indéterminée à taux fixe d’un montant de 500 000 k€. Le taux d’intérêt applicable est de 4,375 % par an jusqu’au 24 avril 2029 (1re date de rachat possible), puis est calculé sur la base du Swap 10 ans majoré de 4 411 points de base.


Titres subordonnés remboursables

Le 25 avril 2013 La Mondiale a procédé à l’émission de titres subordonnés remboursables le 25 avril 2044 à hauteur de 331 700 k€. Le taux d’intérêt applicable est de 6,75 % par an jusqu’au 25 avril 2024 (1re date de rachat possible), puis est calculé sur la base de l’Euribor 3 mois majoré de 604 points de base.

Le 17 décembre 2014, ces titres ont été échangés contre des titres subordonnés à durée indéterminée à hauteur  de 140 464 k€, portant ainsi le montant de la dette sur l’émission de ces titres 2013 à 191 236 k€.

Le 26 janvier 2017 La Mondiale a procédé à l’émission de titres subordonnés remboursables le 26 janvier 2047 à hauteur de 530 000 k$ soit 499 129 k€ en contrevaleur euros au taux de conversion à la date de l’émission. Le taux d’intérêt applicable est de 3,38 % (après couverture de change) par an jusqu’au 26 janvier 2027 (1re date de rachat possible), puis est calculé sur la base du Swap 5 ans dollar majoré de 4 482 points de base.

Deux swaps de 265 000 k$ chacun ont été mis en place le 26 janvier 2017 afin de couvrir les écarts de change et de taux d’intérêt sur cet emprunt. Ces swaps sont comptabilisés en engagements hors bilan et ont fait l’objet d’une réévaluation au 31 décembre 2021 sur la base du taux de change à cette date portant leur encours  à 479 638 k€.

Le 14 décembre 2017 La Mondiale a procédé à l’émission de titres subordonnés remboursables le 14 décembre 2047 à hauteur de 400 000 k$ soit 338 524 k€ en contrevaleur euros au taux de conversion à la date de l’émission. Le taux d’intérêt applicable est de 2,56 % (après couverture de change) par an jusqu’au 14 décembre 2027 (1re date de rachat possible), puis est calculé sur la base du Swap 5 ans dollar majoré  de 344 points de base.

Deux swaps de 200 000 k$ chacun ont été mis en place le 14 décembre 2017 afin de couvrir les écarts de change et de taux d’intérêt sur cet emprunt. Ces swaps sont comptabilisés en engagements hors bilan et ont fait l’objet d’une réévaluation au 31 décembre 2021 sur la base du taux de change à cette date portant leur encours  à 361 991 k€.

Le 18 janvier 2018 La Mondiale a procédé à l’émission de titres subordonnés remboursables le 18 janvier 2048 à hauteur de 310 000 k$ soit 255 681 k€ en contrevaleur euros au taux de conversion à la date de l’émission.  Le taux d’intérêt applicable est de 2,57 % (après couverture de change) par an jusqu’au 18 janvier 2028  (1re date de rachat possible), puis est calculé sur la base du Swap 5 ans dollar majoré de 323,5 points de base.

Deux swaps de 155 000 k$ chacun ont été mis en place le 18 janvier 2018 afin de couvrir les écarts de change et de taux d’intérêt sur cet emprunt. Ces swaps sont comptabilisés en engagements hors bilan et ont fait l’objet d’une réévaluation au 31 décembre 2021 sur la base du taux de change à cette date portant leur encours  à 280 543 k€.

Le 23 juin 2020 La Mondiale a procédé à l’émission de titres subordonnés remboursables le 23 juin 2031 à hauteur de 500 000 k€. Le taux d’intérêt applicable est de 2,125 % par an jusqu’au 23 juin 2031.

Le 20 octobre 2020 La Mondiale a procédé à l’émission de titres subordonnés remboursables le 20 avril 2026 à hauteur de 500 000 k€. Le taux d’intérêt applicable est de 0,75 % par an jusqu’au 20 avril 2026. La 1re date de rachat possible est fixée au 20 janvier 2026.


Synthèse des mouvements sur l’exercice 2023

Passifs subordonnés par date d’émission initiale (en milliers d’euros)

Durée

Au 01/01/2023

Emissions nouvelles

Remboursement

Écart de conversion

Au 31/12/2023

TSDI 2002

Indéterminée

10 000

10 000

PSSDI 2005

Indéterminée

91 000

91 000

TSR 2013

Déterminée

191 236

191 236

TSDI 2014

Indéterminée

768 405

768 405

TSR 30NC10_012017

Déterminée

496 906

-17 268

479 638

TSR 30NC10_122017

Déterminée

375 023

-13 032

361 991

TSR 30NC10_012018

Déterminée

290 643

-10 100

280 543

TSR Perpétuel NC10-2019

Indéterminée

500 000

500 000

TSR 2020

Déterminée

500 000

500 000

TSR 2020

Déterminée

500 000

500 000

Total

3 723 214

-40 401

3 682 813

4.7. Provisions techniques

Provision pour participation aux excédents

Conformément à la décision du conseil d’administration du 16 décembre, une dotation à la provision pour participation aux excédents a été réalisée.

Cette provision sera inscrite aux provisions mathématiques ou versée aux souscripteurs dans un délai de huit ans conformément à l’article A.132-16 du Code des assurances.

Provision pour aléas financiers

La Mondiale n’a pas eu à doter cette provision au 31 décembre 2023.

Provision pour risque d’exigibilité

La Mondiale n’a pas eu à doter cette provision au 31 décembre 2023.

Provision globale de gestion

Au terme des calculs décrits précédemment, la provision globale de gestion calculée au 31 décembre 2023 concerne principalement des contrats d’épargne et de retraite. Le montant de la provision globale de gestion constatée  dans les comptes 2023 est de 141 082 k€.

4.8. Autres informations sur le bilan

a) Provisions pour risques et charges

Provisions pour risques et charges (en milliers d’euros)

Provisions à caractère juridique

Provisions à caractère social et fiscal

Provisions à caractère financier

Autres provisions pour risques et charges

Total

Valeur comptable au 01/01/2023

1 670

17 498

1 385

50

20 603

Dotations de l'exercice

1 346

100

-0

28 000

29 446

Reprises de l'exercice relatives à des provisions utilisées

1 400

1 063

422

21

2 906

Reprises de l'exercice relatives à des provisions non utilisées

Autres mouvements de l'exercice

Valeur comptable au 31/12/2023

1 616

16 535

963

28 029

47 143

Les provisions à caractère juridique reprennent les provisions pour litiges et contentieux.

Les provisions à caractère social et fiscal reprennent les provisions issues des contrôles fiscaux ou sociaux,  ou les provisions pour charges envers les organismes fiscaux et sociaux.

Deux contrôles fiscaux successifs portant sur les exercices 2016 et 2017, puis 2018 et 2019, ont été menés entre 2019 et 2021 par l’administration fiscale.

Les sommes redressées ont été mises en recouvrement durant l’exercice 2022 et réglées pour stopper le cours des intérêts et majorations, et la partie non contestée de ces redressements constatée dans le poste d’impôts sur ce même exercice. La provision pour charge fiscale correspondant aux redressements contestés qui avait également été constituée, a été mise à jour au 31 décembre 2023.


Un contrôle fiscal portant sur les exercices 2015 et 2016 avait été mené en 2018 sur l’établissement stable de La Mondiale en Nouvelle Calédonie, par l’administration fiscale calédonienne, au titre des contrats souscrits par  des assurés domiciliés sur le territoire.

Une procédure contentieuse est en cours, bien que les sommes redressées aient été mises en recouvrement et réglées pour stopper le cours des intérêts et majorations. Compte tenu de notre appréciation de la justification de nos positions, mais également de l’évolution des contentieux devant les tribunaux, la provision pour charge fiscale précédemment constituée a été ajustée  au 31 décembre 2023.

b) Comptes de régularisation

Le poste « comptes de régularisation actif » correspond essentiellement aux intérêts courus non échus pour 258 990 k€ ainsi qu’à l’amortissement de la différence entre le prix d’achat et le prix de remboursement d’obligations (« surcote ») pour 218 203 k€.

Le poste « comptes de régularisation passif » correspond essentiellement à l’amortissement de la différence entre le prix d’achat et le prix de remboursement d’obligations (« décote ») pour 345 143 k€ ainsi qu’aux comptes de régularisation liés aux IFT à hauteur de 171 709 k€ correspondant à l’étalement des soultes de swaps ainsi qu’à l’amortissement des primes payées lors de l’achat des options de vente (put).

4.9. Hors bilan

Parmi les engagements hors bilan, les engagements passés avec les entreprises ayant un lien de participation sont des engagements donnés et se décomposent ainsi :

-   20 966 991 k€ correspondant aux engagements donnés à La Mondiale Partenaire, La Mondiale Europartner et AG2R Prévoyance, en garantie des passifs acceptés  au titre de la réassurance des contrats adossés  à des supports euros ;

-   312 963 k€ correspondant à un engagement donné à ARIAL CNP ASSURANCES en garantie de passifs réassurés.

Les principaux autres engagements correspondent :

-   aux swaps de taux d’intérêt (long terme et court terme) pour 1 187 887 k€ ;

-   aux swaps sur les emprunts émis en Dollar US pour 

1 122 172 k€ ;

-   aux engagements d’achats et ventes à terme de devises pour 721 200 k€.

Ces engagements figurent en engagements reçus et donnés pour un montant identique.

Les autres engagements reçus et donnés, en dehors  des engagements passés avec les entreprises ayant  un lien de participation et de ceux qui sont liés aux instruments financiers, incluent :

-   engagements donnés :

• des nantissements de titres en garantie de passifs réassurés pour 1 205 071 k€ ;

• des garanties de financement de programmes pluriannuels de Fondations pour 2 498 k€ ;

• des garanties de financement de programmes solidaires pour 1 671 k€ ;

• des engagements donnés divers pour 2 614 k€.

-  engagements reçus :

•  des nantissements reçus des réassureurs pour 

62 748 k€ ;

• un engagement reçu sur des cautions immobilières pour 1 667 k€ ;

• des engagements reçus divers pour 15 000 k€.


4.9.1. Échanges de taux d’intérêts
4.9.1.1. Les swaps long terme

Les soultes de swaps payées ou reçues comptabilisées au compte de régularisation représentent  au 31 décembre 2023 un montant net d’amortissement créditeur de 171 709 k€ au titre des swaps actif. La durée des amortissements des différentes soultes s’étale jusqu’en mars 2071.

Leur position au 31 décembre 2023 est la suivante :

Échéances

Nominal (en milliers d’euros)

Titres ou dettes couverts

12/01/2024

32 579

INTESA SAN 5.25 % 24

15/04/2024

36 199

BPCE SA

22/06/2024

50 000

CAFFIL 2.05 % 22/06/2024

25/07/2024

50 000

CADES INFLATION

30/10/2024

34 520

Credit Agricole 2.125 % 30/10/2024

30/11/2024

75 000

Espagne 1.80 % inflation 30/11/2024

21/05/2026

17 260

CITIGROUP 5.15 05/21/26

15/09/2026

35 000

BUONI POLIENNALI DEL TES

13/11/2026

12 657

HSBC HLDGS TF/TV26

26/01/2027

5 753

CFF 5.50 26/01/2027

18/03/2027

45 989

SNCF 5.375 18/03/2027

12/09/2028

11 303

ENIIM 4 3/4 09/12/28

07/12/2028

23 014

RES FER France 5.25 % 2028

09/05/2029

18 100

ENI 4,25 % 19-090529

25/07/2029

60 000

OAT INFLATION

06/09/2029

22 241

NORWAY 1,75%060929

25/07/2030

45 000

OAT 0.70% 2030

30/11/2030

127 300

Espagne 1% 301130

23/06/2032

10 112

CZECH REPUBLIC 1,75 % 21-0632

25/07/2032

30 000

OAT INFLATION

15/09/2032

16 000

Italie TV0932 INDX Italie TV15-150932

18/01/2033

31 984

EIB 0% 18 01 33

26/06/2034

40 274

SWISS CONF 0 % 19-260634

30/05/2035

32 357

CZECH REPUBLIC 3.5 % 22-300535 1

03/11/2035

9 050

MICROSOFT4.2%35

15/08/2037

9 050

JOHNSSON 5.95 % 07-150837

20/03/2038

72 923

JAPAN 0.50 %

23/01/2039

31 674

ANHEUSER 5,45 % 39

01/03/2039

9 050

TRUSTEES PRINC 5.7 % 09-010339 A

20/06/2041

25 587

JAPAN 0,4 % 200641

15/02/2043

84 812

AMERIQUE TV43 INFL

25/07/2047

30 000

OATi 25/07/2047

01/04/2050

18 100

W K KELLOGG 011050

01/03/2071

35 000

SNCF 0 % 22MAR23

01/04/2050

18 751

W K KELLOGG 011050

01/03/2071

35 000

SNCF 0 % 22MAR23

Total

1 187 887

4.9.1.2. Les swaps court terme

Au 31 décembre 2023, la position est nulle.

4.9.1.3. Les forwards

Au 31 décembre 2023 la position est nulle

4.9.1.4. Les options de vente put

Au 31 décembre 2023 la position est nulle

4.9.1.5. Les autres instruments

Au 31 décembre 2023, la position est nulle.

4.9.2. Maintien des taux d’intérêts Néant.

4.9.3. Couverture du risque de change
4.9.3.1. Swaps en devises

Des swaps ont été souscrits afin de couvrir le risque de change sur les emprunts de 530 000 k$, 400 000 k$  et 310 000 k$ émis respectivement le 26 janvier 2017, le 14 décembre 2017 et 18 janvier 2018 figurant au passif  (nominal et intérêts).

Leur position au 31 décembre 2023 est la suivante :

Échéance 

(en milliers d’euros)

Nominal en devises

Nominal converti au cours à terme

Nominal converti au cours de clôture

26/01/2027

265 000 k$

249 365 k€

239 819 k€

26/01/2027

265 000 k$

249 764 k€

239 819 k€

18/01/2028

155 000 k$

127 856 k€

140 271 k€

18/01/2028

155 000 k$

127 825 k€

140 271 k€

21/12/2047

200 000 k$

169 319 k€

180 995 k€

21/12/2047

200 000 k$

169 205 k€

180 995 k€

Total

1 240 000 k$

1 093 334 k€

1 122 172 k€

4.9.3.2. Achats et ventes de devises à terme

Le montant total des engagements d’achats et ventes à terme de devises s’élève à 721 200 k€ au 31 décembre 2023.

4.9.4. Opérations dénouées au cours de l’exercice

Les instruments financiers arrivés à terme en 2023 n’ont généré aucun produit ou charge supplémentaire liés à leur dénouement.

4.9.5. Déqualifications de stratégies Néant.

5. Notes sur les postes du compte de résultat

5. 1. Ventilation des produits et charges de placements

(en milliers d’euros)

Placements dans les

entreprises liées

Placements dans les participations

Placements autres

Placements Total

Revenus des participations

5 234

1 948

8 847

16 029

Revenus des placements immobiliers

166

11 187

11 354

Revenus des autres placements

117 992

629 885

747 877

Autres revenus financiers (1)

71 032

71 032

Profits provenant de la réalisation des placements (2)

381 517

381 517

Charges des participations

Charges des placements immobiliers

-472

-2 257

-2 729

Charges des autres placements

-170

-71 666

-71 836

Autres frais financiers (3)

-348 538

-348 538

Pertes provenant de la réalisation des placements (4)

-191 845

-191 845

Total des produits nets

122 750

1 948

488 163

612 861

Intérêts sur emprunts subordonnés

-615

-125 051

-125 666

Total des produits des placements nets de charges

122 135

1 948

363 112

487 195

(1)   Dont reprises de provisions pour 36 928 k€.

(2)   Dont :

-               reprises à la réserve de capitalisation pour 55 511 k€ ; - profits de change pour 33 037 k€.

(3)   Les « Autres frais financiers » intègrent notamment :

-               des dotations aux amortissements sur différence de remboursement pour 57 647 k€ ; - des dotations aux amortissements des immeubles pour 3 916 k€ ; - des dotations aux provisions pour 95 674 k€.

(4)   Dont :

-               dotations à la réserve de capitalisation pour 59 720 k€ ; - pertes de change pour 33 100 k€.

5. 2. Ventilation des produits et charges des opérations techniques L’état est joint en annexe du présent document.

5. 3. Charges de personnel, commissions et autres frais généraux

a)  Charges de personnel, cotisations sociales : 204 k€

b)  Commissions externes afférentes aux opérations d’assurance directe : 2 063 k€

c) Rémunérations des commissaires aux comptes

Les honoraires des Commissaires aux comptes figurent au compte de résultat de l’exercice s’élèvent à 69 k€ au titre de 2023 et correspondent au solde des honoraires 2022, se répartissent de la façon suivante :

Honoraires (en milliers d’euros)

RSM

MAZARS

KPMG

Audit légal

14

38

Autres missions

-1

17

2

Le montant des honoraires des commissaires aux comptes inclus dans la facture du GIE La Mondiale Groupe relatif à l’exercice 2023 et comptabilisé en sous-traitance s’élève à 452 k€ répartit de la façon suivante :

Honoraires (en milliers d’euros)

RSM

MAZARS

Audit légal

218

233

d) Autres frais généraux (hors honoraires des commissaires aux comptes) : 338 753 k€ Les autres frais généraux se ventilent de la façon suivante :

-   coûts directs : 163 793 k€

-   coûts engagés par les GIE : 174 960 k€

Conformément à la méthode décrite dans le chapitre « Principes et méthodes comptables » les charges réparties par destination s’élèvent à 341 330 k€ après imputation, sur le poste « Frais d’acquisition », de l’amortissement de l’exercice au titre des frais d’acquisition antérieurement reportés pour un montant de 240 k€.

Les frais généraux correspondent à hauteur de 174 960 k€ aux coûts engagés par le GIE La Mondiale Groupe  et les autres GIE du Groupe au profit de la Société.

Les autres frais correspondent à hauteur de 163 793 k€ aux coûts engagés directement par la société. Parmi les commissions et les coûts directs, les commissions d’acceptation relatives à des traités avec des entreprises liées  et avec lesquelles existe un lien de participation s’élèvent à 136 603 k€.

5. 4. Dérogations aux principes généraux d’évaluation en application de la réglementation comptable Néant.

5. 5. Impôts sur les sociétés

En 2023, La Mondiale a enregistré dans ses comptes une charge d’impôts sur les sociétés égale à 74 806 k€. 

Par ailleurs, La Mondiale enregistre des crédits d’impôts à hauteur de 3 132 k€.

La charge nette d’impôts sur les sociétés constatée dans les comptes 2023 de La Mondiale est donc de 72 602 k€, après ajustement à hauteur de 928 k€ de la charge au titre de l’exercice 2022.

5. 6. Primes par territoire, entrées et sorties de portefeuille, provisions techniques vie et participation bénéficiaire a) Ventilation des primes brutes émises

Les primes émises se décomposent comme suit :

-   en France : 4 338 446 k€

-   dans l’Espace économique européen (hors France) : néant

-   hors Espace économique européen : néant

Le chiffre d’affaires intègre les primes d’acceptation générées par les traités de réassurance signés avec 

La Mondiale Partenaire, La Mondiale Europartner et AG2R Prévoyance à hauteur respectivement 1 852 206 k€, 1 056 541 k€ et 786 944 k€, aux termes desquels La Mondiale réassure à 100 % les risques euros des contrats mono  ou multi-supports, les risques prévoyance et frais de santé d’AG2R Prévoyance en quote-part à 25 %. b) Variation des provisions d’assurance vie adossées à l’actif général (dont Perp) Détail de la variation entre le bilan d’ouverture et le bilan de clôture :

À l’ouverture

30 002 725 k€

Transfert

Charges de provisions d’assurance vie

-1 947 981 k€

Intérêts techniques

65 587 k€

Participation directement incorporée

125 076 k€

Prélèvement sur le fonds de participation pour incorporation aux provisions

-946 889 k€

Écart de change

-1 582 k€

À la clôture

27 296 935 k€

c) Variation des autres provisions techniques

La provision d’égalisation a été dotée à hauteur de 41 630 k€.

d) Participation des assurés aux résultats techniques et financiers

Exercice

(en milliers d’euros)

2019

2020

2021

2022

2023

A : Participation aux résultats totaux (A1 + A2)

1 140 646

962 047

978 553

536 252

1 312 961

A1 : participation attribuée à des contrats (y compris intérêts techniques)

1 155 667

1 064 205

914 811

967 030

526 252

A1a : dont participation bénéficiaire attribuée à des contrats

690 063

545 968

608 520

455 773

287 744

A1b : dont intérêts techniques attribués à des contrats

374 142

368 843

358 510

70 480

65 587

A2 : dotation nette de reprise à la provision pour participation aux bénéfices

76 442

47 236

11 523

10 000

959 630

B : Participation aux résultats des contrats relevant des catégories visées à l’article A 132-10

B1 : provisions mathématiques moyennes (1)

21 781 458

22 459 829

22 843 743

9 309 467

8 432 116

B2a : montant minimal de la participation aux résultats

65 158

257 355

89 161

142 643

116 562

B2b : montant minimal de la participation aux résultats déduction faite des intérêts techniques attribués (formule réglementaire)

-308 984

-111 488

-269 349

72 164

50 975

B3 : montant effectif de la participation aux résultats

535 494

492 360

432 218

152 792

172 450

B3a : dont participation bénéficiaire attribuée à des contrats

86 177

78 090

66 327

74 124

106 863

B3b : dont intérêts techniques attribués à des contrats

374 142

368 843

358 510

70 480

65 587

B3c : dont dotation nette de reprise à la provision pour participation aux bénéfices

75 174

45 427

7 381

8 188

(1) Demi-somme des provisions mathématiques à l’ouverture et à la clôture de l’exercice correspondant aux contrats des catégories visées à l’article A 132-10.

5. 7. Résultat non technique

Il a été constaté dans les comptes 2023 de La Mondiale un produit non technique de 15 446 k€ et une charge non technique de 14 336 k€ correspondant principalement à la charge théorique d’impôt sur les sociétés liée au retraitement fiscal des dotations et des reprises effectuées sur la réserve de capitalisation au cours de l’exercice.

5. 8. Intéressement

Le personnel appartient au GIE La Mondiale Groupe. L’intéressement est donc comptabilisé en charges chez le GIE et versé par celui-ci aux salariés. Il est compris dans les coûts réaffectés par le GIE et donc dans le poste frais généraux de La Mondiale.

6. Autres informations

a) Consolidation

La Mondiale est Société mère du périmètre de consolidation du Groupe La Mondiale, lui-même faisant partie du périmètre de combinaison SGAM AG2R LA MONDIALE, dont le siège social est situé au 14-16 Boulevard Malesherbes, 75008 Paris (n° identification 502 858 418 RCS Paris). Elle établit des comptes consolidés conformément aux normes françaises actuellement en vigueur. b) Solidarité financière

La convention d’affiliation entre La Mondiale et SGAM AG2R LA MONDIALE signée le 30 juin 2017 définit des liens de solidarité financière importants et durables entre les coaffiliés. Une convention d’affiliation identique a été signée entre SGAPS AG2R LA MONDIALE et SGAM AG2R LA MONDIALE.

Cette convention d’affiliation prévoit le déclenchement de la solidarité financière par le Conseil d’administration de la Sgam dès que le ratio combiné de l’entreprise affiliée et ses membres, filiales et participations devient inférieur à 110 % de son exigence de capital de solvabilité requis (SCR) ou 110 % de son exigence de capital minimum requis (MCR) sans qu’il soit besoin de soumettre ce déclenchement à l’approbation du Conseil d’administration de l’entité bénéficiaire.

La mise en œuvre de la solidarité financière peut être effectuée :

-   par l’affectation à l’Entreprise affiliée ou ses membres ou filiales sous forme de prêt de tout ou partie du fonds d’établissement de la Sgam ;

-   par le recours à la souscription de prêts ou de titres de dettes ou toute autre opération permettant d’augmenter  les fonds propres de l’Entreprise affiliée ou de ses membres ou filiales en difficultés ;

-   par la cession en réassurance des engagements déterminés par la Sgam de l’Entreprise affiliée ou ses membres ou filiales à une autre entreprise affiliée qui s’engage à accepter ces cessions.

Les mécanismes de solidarité financière ne pourront pas conduire à ce que l’Entreprise affiliée ou ses membres ou filiales aidant ne respecte plus les obligations réglementaires qui s’imposent à elle et en particulier à ce que leur couverture d’exigence de capital de solvabilité requis (SCR) ou de capital minimum requis (MCR) soit inférieure à 100 %.

c) Informations sur le personnel

Depuis le 1er janvier 2004, selon la recommandation CNC n°2003-R.01 du 1er avril 2003 reprise par la recommandation RECO n°2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises, les engagements de retraite doivent être provisionnés dans les comptes sociaux. Cette recommandation est reprise dans le recueil des normes comptables françaises.

L’ensemble des moyens humains du Groupe est regroupé dans les GIE La Mondiale Groupe et La Mondiale Executive. L’effectif moyen du personnel en activité dans les GIE au cours de l’exercice 2023 est de 2 845 personnes.

Au titre des engagements de retraite liés au personnel employé par les GIE, soit une provision est constituée directement dans les comptes de ces GIE, soit ces engagements sont externalisés : dans les deux cas, la charge  de l’exercice liée à ces engagements fait l’objet d’une réaffectation aux membres des GIE.

Le montant global des indemnités allouées aux membres du Conseil d’administration de La Mondiale comptabilisé  sur l’exercice 2023, net des reprises de provisions, s’élève à 719 k€. d) Événements post-clôture

Aucun événement significatif n’est intervenu entre le 31 décembre 2023, date de clôture des comptes annuels,  et la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration.

7. Informations relatives au PERP géré

7. 1. Tableau récapitulatif des plans gérés

Perp Mondiale Solutions Retraite

GERP

Association AMPHITÉA

Nombre d’adhérents

21 939

Chiffre d’affaires de l’exercice 2023

46 420 k€

Encours gérés au 31 décembre 2023

Actif général

562 655 k€

Unités de compte

146 437 k€

7. 2. Informations détaillées relatives au PERP Mondiale Solutions Retraite 7.2.1. Tableau récapitulatif des actifs

(en milliers d’euros)

Valeur brute

Valeur nette

Valeur de réalisation

Placements immobiliers

Actions et autres titres à revenus variables autres que les parts d'OPCVM

Parts d'OPCVM (autres que celles visées ci-dessous)

10 430

10 430

14 170

Parts d'OPCVM détenant exclusivement des titres à revenus fixes

Obligations et autres titres à revenus fixes

583 138

581 666

523 368

Actifs représentatifs de contrats en unité de compte

146 056

146 056

146 056

Total

739 624

738 153

683 595

7.2.2. Détail des engagements

(en milliers d’euros)

Perp Mondiale Solutions Retraite

Engagements en euros

562 188

     dont engagements rentes en service

136 727

Engagements en unités de compte

146 437

Provision pour Participation aux Bénéfices

10 091

Réserve de capitalisation

17 343

Provision pour sinistre à payer

467

Provision pour risque d'exigibilité

7.2.3. Analyse des nouvelles adhésions

Adhérents au 1er janvier 2023

Nouvelles adhésions

Mouvements

Sortants (Hors rentes)

Conversion en rentes

Adhérents au 31 décembre 2023

Quantité

Montant primes comptabilisées en 2022

Quantité

Montant primes comptabilisées en 2023

Quantité

Quantité

Quantité

Montant primes comptabilisées en 2023

23 743

50 537 k€

0

0 k€

733

1 072

21 939

46 420 k€

7.2.4. État récapitulatif des transferts internes sur les actifs Néant.

Résultat technique par catégories au 31 décembre 2023

contrats de capitalisation

contrats individuels en euros ou devises

(en milliers d’euros)

à primes uniques ou versements

libres

d'assurance

temporaire décès

d'assurance vie à primes uniques ou versements libres

d'assurance vie

à primes périodiques

1. Primes

16 093

36 095

126 032

171 788

2. Charges des prestations

115 282

19 062

319 208

312 570

3.  Charges des provisions d'assurance vie et autres provisions techniques

-100 571

2 229

-270 779

-167 852

4. Ajustement Acav

0

0

0

0

A - Solde de souscription

1 382

14 804

77 603

27 070

5. Frais d'acquisition

0

5 066

21 437

34 559

6. Autres charges de gestion nettes

0

1 840

15 245

18 652

B - Charges d'acquisition et de gestion nettes

0

6 905

36 682

53 211

7. Produits nets des placements

72 848

1 525

134 694

51 064

8. Participation aux résultats *

4 252

127

86 506

65 315

C - Solde financier

68 596

1 398

48 188

-14 251

9. Primes cédées

0

25 576

0

0

10. Part des réassureurs dans les charges des prestations

0

15 110

0

51

11. Part des réassureurs dans les charges des provisions d'assurance vie et autres provisions techniques

0

0

0

-51

12. Part des réassureurs dans la participation aux résultats

13. Commissions reçues des réassureurs

0

5 796

0

0

D - Solde de réassurance

0

-4 670

0

0

Résultat technique

69 977

4 627

89 109

-40 392

Hors compte

14. Montant des rachats

0

0

205 516

111 407

15. Int.techniques bruts de l'exercice

4

127

7 123

50 046

16. Prov. techniques brutes à la clôture

174 163

28 984

3 634 167

2 988 785

17. Prov. techniques brutes à l'ouverture

320 857

26 165

4 749 235

3 236 668

* Y compris dotation à la provision pour participation aux excédents, répartie forfaitairement au prorata de la participation affectée aux contrats dans l'année

contrats collectifs en euros ou devises

contrats en unités de compte

plans d'épargne retraite populaire

acceptations en réassurance

dommages

corporels

Total général

d'assu-

rance en cas de décès

d'assurance en cas de vie

à primes uniques ou versements

libres

à primes

périodiques

Perp

Vie

non vie

contrats individuels

contrats collectifs

9 487

19 428

30 623

91 650

46 420

3 113 898

625 544

42 544

8 843

4 338 446

8 565

47 522

64 439

39 367

49 090

4 388 003

594 263

19 993

4 880

5 982 246

66

-34 536

138 298

116 691

9 337

-1 314 293

-55 139

-3 192

-2 678

-1 682 421

0

-500

177 968

73 194

20 054

1 995

0

0

0

272 711

856

5 942

5 855

8 786

8 047

42 183

86 420

25 743

6 641

311 332

753

896

4 707

24 991

0

15 899

86 793

15 304

6 774

217 178

330

2 856

300

2 389

-17

42 653

0

7 381

2 974

94 604

1 083

3 752

5 007

27 379

-17

58 552

86 793

22 685

9 748

311 782

-1 404

13 527

0

0

10 989

220 019

-56 221

8 123

4 490

459 654

11

14 960

0

0

10 572

153 409

18 149

0

0

353 302

-1 415

-1 433

0

0

417

66 609

-74 370

8 123

4 490

106 352

78

18

0

831

0

0

0

8 284

97

34 885

-59

261

0

-1 886

0

0

0

5 247

-100

18 625

0

233

0

46

0

0

0

0

0

228

0

35

0

379

0

0

0

3 413

0

9 622

-137

510

0

-2 292

0

0

0

377

-197

-6 410

-1 779

1 266

848

-20 885

8 481

50 241

-74 744

11 558

1 186

99 492

image

0

9 242

38 868

38 794

24 873

4 283 655

0

0

0

4 712 356

11

8 277

0

0

0

1 098

2 626

0

0

69 311

8 041

849 279

1 835 678

711 572

736 525

20 290 184

1 016 908

91 697

37 205

32 403 190

6 238

945 827

1 699 226

633 842

716 714

21 584 296

939 726

102 740

43 257

35 004 794

Tableau des filiales et participations

(Art. L.233-1 et L.233-2 du Code du commerce)

(en milliers d’euros)

adresse

capital

capitaux propres hors capital et hors résultat de l'exercice

quote-part de capital détenu

(en %) par La Mondiale

Filiales

 

image

Activités d'assurances

ARIAL CNP ASSURANCES S.A.

32, avenue Émile Zola

59370 MONS-EN-BARŒUL

310 848

104 782

 60,00

La Mondiale Partenaire S.A.

14-16, bd Malesherbes

75008 PARIS

73 413

888 352

 100,00

La Mondiale Europartner S.A.

Atrium Business Park 23 - Z.A. Bourmicht

8070 BERTRANGE - LUXEMBOURG

173 182

108 486

 100,00

La Mondiale Retraite supplémentaire

32, avenue Émile Zola

59370 MONS-EN-BARŒUL

250 000

639 589

 100,00

 

image

Activités immobilières

S.A.S. AGLM Immo

32, avenue Émile Zola

59370 MONS-EN-BARŒUL

2 255 828

2 376 293

 53,21

S.C.I. PACIFIQUE

32, avenue Émile Zola

59370 MONS-EN-BARŒUL

28 300

1 649

 100,00

La Mondiale Grands Crus S.A.S.

Lieu-dit Soutard

33330 SAINT ÉMILION

159 001

-3 733

 100,00

image

Activités autres qu'assurances et immobilières

GIE AG2R LA MONDIALE Cash

32, avenue Émile Zola

59370 MONS-EN-BARŒUL

76

 77,63

AG2R LA MONDIALE Gestion d’actifs

151-155, rue de Bercy

75012 PARIS

6 969

713

 29,38

S.C.E.A. Château Soutard

Lieu-dit Soutard

33330 SAINT ÉMILION

153 500

-11 184

 0,01

AG2R LA MONDIALE Gestion immobilière

14-16, bd Malesherbes

75008 PARIS

40

4

 100,00

ALM Innovation

14-16, bd Malesherbes

75008 PARIS

40 000

 88,00

ÆGIDE-DOMITYS

42, avenue Raymond

Poincaré

75116 PARIS

6 796

38 793

 67,00

AG2R LA MONDIALE SOLUTIONS

14-16, bd Malesherbes

75008 PARIS

10

 50,00

ALM SILVERPIERRE

32, avenue Émile Zola

59370 MONS-EN-BARŒUL

810

80 405

 50,62

image

Participations

Solifap

3/5, rue de Romainville

75019 PARIS

74 730

977

 8,03

DOMPLUS S.A.S.

3, rue Roland Garros

38320 EYBENS

1 024

10 364

 11,32

Primavita S.A.S.

25, rue du Paradis

75010 PARIS

26

93

 6,67

S.A.S. Champagne Jean-Louis  Malard

23, rue Jeanson

51160 AY

2 360

-326

 3,81

OPCI Multimarket S.P.P.I.C.A.V.

128, boulevard Raspail

75006 PARIS

168 645

-10 532

 16,20

Club Rating

12, quai du Commerce

69009 LYON

3 915

-83

 12,26

Prima Serv. EP. Temps

35, boulevard Brune

75014 PARIS

510

-630

 49,02

France Cyclisme

604, rue Denis Papin

73290 LA MOTTE SERVOLEX

8

2 288

 70,00

NEXITY

19, rue de Vienne

75801 PARIS Cedex 08

280 649

1 505 675

 5,00

valeur nette des titres détenus par

La Mondiale

prêts et avances consentis par

La Mondiale et non remboursés

cautions, avals, nantissements donnés par

La Mondiale au profit des sociétés

chiffre d'affaires hors taxe brut

bénéfice ou perte du dernier exercice clos

dividendes encaissés par La Mondiale au cours de l'exercice

Observations

image

240 557

90 000

312 964

1 096 377

12 045

Comptes au 31/12/2023

310 695

310 000

13 469 683

2 171 125

-38 445

Comptes au 31/12/2023

147 710

140 000

5 841 496

2 063 726

4 865

Comptes au 31/12/2023

250 000

500 000

1 556 698

148 410

Comptes au 31/12/2023

image

2 492 688

172 453

-71 956

16 064

Comptes au 31/12/2023

28 299

6

1 649

Comptes au 31/12/2023

170 000

2 614

1 338

-22

0

Comptes au 31/12/2023

image

45

98 535

Comptes au 31/12/2023

9 917

77 215

12 008

3 232

Comptes au 31/12/2023

2

2 591

-1 543

Comptes au 31/12/2023

51

10 642

2 443

2 360

Comptes au 31/12/2023

35 200

Comptes au 31/12/2023

183 934

60 000

10 784

10 617

Comptes au 31/12/2022

5

Comptes au 31/12/2023

38 988

2 846

-4 825

Comptes au 31/12/2023

image

6 000

1 096

217

Comptes au 30/09/2023

1 490

3 387

592

Comptes au 31/12/2022

8

472

152

Comptes au 31/12/2022

1 800

23 749

156

Comptes au 31/12/2022

22 952

10 784

10 617

1 720

Comptes au 31/12/2020

600

-38

Comptes au 31/12/2021

250

-19

Comptes au 31/12/2023

6

23 423

-776

Comptes au 31/12/2022

96 674

4 351 751

204 106

1 832

Comptes au 31/12/2022

État récapitulatif des placements 2023

(en milliers d’euros)

Valeur brute

Valeur

nette (1)

Valeur de réalisation

1 - Placements

a) Terrains et constructions

I. Terrains non construits

II. Parts de sociétés non cotées à objet foncier

III. Immeubles bâtis hors immeubles d'exploitation

 262 363

 211 219

 268 160

IV.  Parts et actions de sociétés immobilières non cotées hors immeubles d'exploitation

 2 553 947

 2 553 947

 2 861 702

V.  Immeubles d'exploitation (immeubles bâtis et parts de sociétés immobilières non cotées)

 555

 82

 90

b) Terrains et constructions en cours

I. Terrains affectés à une construction en cours

II. Immeubles en cours

III.  Parts et actions de sociétés immobilières non cotées  (immeubles en cours)

IV. Immobilisations grevées de droits (commodats)

V. Immeubles d'exploitation en cours

Total des placements immobiliers

 2 816 864

 2 765 247

 3 129 952

2 - Placements financiers

2.1 Actions, parts et autres titres a revenu variable

a)  Actions, parts et autres titres à revenu variable dans les entités avec lesquelles il n'existe pas de lien de participation ou entités liées

I. Actions et titres cotés

 1 581 507

 1 489 828

 1 545 730

II. Actions et parts d'OPCVM détenant exclusivement des titres à revenu fixe

 469 295

 466 839

 479 683

III. Actions et parts d'autres OPCVM

 1 079 614

 1 061 497

 1 334 699

IV. Actions et titres non cotés

 16 462

 16 230

 37 477

b) Actions, parts et autres titres à revenu variable dans des entités liées

I. Actions et titres cotés

II. Actions et titres non cotés

 1 297 087

 1 163 141

 2 821 169

c)  Actions, parts et autres titres à revenu variable dans les entreprises  avec lesquelles il existe un lien de participation

I. Actions et titres cotés

II. Actions et titres non cotés

 8 322

 8 105

 10 554

Sous-total des actions, parts et autres titres à revenu variable

 4 452 286

 4 205 640

 6 229 312

2.2 Autres titres de placement

a)  Autres titres de placement hors placements dans des entités avec lesquelles il existe un lien de participation ou entités liées

I. Obligations, titres de créance négociables et titres à revenu fixe

• Obligations et titres assimilés cotés

-  Obligations et autres valeurs émises ou garanties par l'un des États membres de l'OCDE

 9 619 777

 9 527 143

 8 638 377

(en milliers d’euros)

Valeur brute

Valeur Valeur de nette (1) réalisation

- Obligations et titres assimilés émis par des organismes de titrisation

 -

 -

 -

-  Obligations, parts de fonds communs de créances et titres participatifs négociés sur un marché reconnu, autres que celles ou ceux visés aux lignes précédentes

 16 400 689

 16 358 242

 14 815 277

• Obligations et titres assimilés non cotés

- Autres obligations non cotées

 113 874

 106 044

 103 306

• Titres de créance négociables et bons du Trésor

- Titres de créance négociables d'un an au plus

 -

 -

 -

- Bons à moyen terme négociables

 -

 -

 -

- Autres titres de créance négociables

 -

 -

 -

- Bons du Trésor

 30 000

 30 000

 27 840

• Autres

 3 044

 3 044

 2 225

II. Prêts

• Prêts obtenus ou garantis par un État membre de l'OCDE

 -

 -

 -

• Prêts hypothécaires

 2

 2

 2

• Autres prêts

- Prêts garantis

 -

 -

 -

- Prêts non garantis

 89 213

 37 413

 37 413

• Avances sur polices / sur bulletins d'adhésion à un règlement ou sur contrat

 5 071

 5 007

 5 007

III. Dépôts auprès des établissements de crédit

 75 000

 75 000

 75 000

IV. Autres placements

• Dépôts et cautionnements

• Créances représentatives de titres prêtés

•  Dépôts de garantie liés à des instruments financiers à terme effectués en espèces

•  Titres déposés en garantie avec transfert de propriété au titre d'opérations sur instruments financiers à terme

• Autres

 2 033 637

 2 033 637

 2 033 637

V. Créances pour espèces déposées chez les cédantes

VI. Créance de la composante dépôt d'un contrat de réassurance

b) Autres titres de placement dans les entreprises liées

I. Obligations, titres de créance négociables et titres à revenu fixe

• Obligations et titres assimilés cotés

- Obligations et titres assimilés émis par des organismes de titrisation

-  Obligations, parts de fonds communs de créances et titres participatifs négociés sur un marché reconnu, autres que celles ou ceux visés à ligne précédente

• Obligations non cotées

- Obligations non cotées émises par des organismes de titrisation

- Autres obligations non cotées

• Titres de créance négociables

- Titres de créance négociables d'un an au plus

- Bons à moyen terme négociables

- Autres titres de créance négociables

• Autres

 1 310 000

 1 310 000

 1 310 000

II. Prêts

 0

 0

 0

III. Dépôts auprès des établissements de crédit

IV. Autres placements

V. Créances pour espèces déposées chez les cédantes

(en milliers d’euros)  Valeur brute

Valeur

nette (1)

Valeur de réalisation

VI. Créance de la composante dépôt d'un contrat de réassurance

c)  Autres titres de placement dans des entités avec lesquelles il existe un lien

I. Obligations, titres de créance négociables et titres à revenu fixe

• Obligations et titres assimilés cotés

- Obligations et titres assimilés émis par des organismes de titrisation

-  Obligations, parts de fonds communs de créances et titres participatifs négociés sur un marché reconnu, autres que celles ou ceux visés à ligne précédente

• Obligations non cotées

- Obligations non cotées émises par des organismes de titrisation

- Autres obligations non cotées

• Titres de créance négociables

- Titres de créance négociables d'un an au plus

- Bons à moyen terme négociables

- Autres titres de créance négociables

• Autres

II. Prêts

III. Dépôts auprès des établissements de crédit

 2 271 626

 2 271 626

 2 271 626

IV. Autres placements

 102

 102

 102

V. Créances pour espèces déposées chez les cédantes

VI. Créance de la composante dépôt d'un contrat de réassurance

Sous-total autres titres de placement

 31 952 036

 31 757 261

 29 319 812

Total des placements financiers

 39 221 186

 38 728 149

 38 679 075

3 -  Placements représentant les provisions techniques afférentes  aux contrats en unités de compte

a) Placements immobiliers

 -

 -

 -

b) Titres à revenu variable autres que les OPCVM

 -

 -

 -

c) Obligations, titres de créance négociables et autres titres à revenu fixe

 -

 -

 -

d) Parts d'OPCVM détenant exclusivement des titres à revenu fixe

 7 801

 7 801

 7 801

e) Parts d'autres OPCVM

 2 709 709

 2 709 709

 2 709 709

Total des placements représentant les provisions techniques afférentes  aux contrats en unités de compte

 2 717 510

 2 717 510

 2 717 510

4 - Instruments financiers à terme

a) Swaps Actifs

-101 384

-171 709

-217 663

b) Swaps Passifs

 -

 -

-

c) Forwards

 -

 -

 -

d) Option vente Put/Call

 -

 -

 -

e) Contrats à terme

 -

 -

-9 563

Total des instruments financiers à terme

-101 384

-171 709

-227 226

Total général

 41 837 312

 41 273 949

 41 169 359

(1) La valeur nette des actifs issus des fusions est augmentée des mali techniques.


image

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2023

Mesdames, Messieurs les délégués des Sociétaires, 

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Société d’Assurance Mutuelle La Mondiale relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Fondement de l'opinion

Référentiel d'audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 janvier 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014.

Justification des appréciations - Points clés de l'audit

En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. 

Évaluation de la provision globale de gestion

Risque identifié

Les provisions d’assurance vie présentées dans le bilan de votre société comprennent notamment la provision globale de gestion. 

Cette provision est définie par l'article R.343-3.4° du Code des assurances comme la provision destinée à couvrir les charges de gestion future des contrats non couvertes par ailleurs. Les dispositions comptables sont prévues dans l'article 142-6 du règlement ANC n°2015-11. Elle est dotée à due concurrence de l'ensemble des charges de gestion future des contrats non couvertes par des chargements ou par prélèvements sur produits financiers.

Au 31 décembre 2023, les autres provisions techniques, détaillées en note 3.1.8 de l’annexe aux comptes annuels, incluent la provision globale de gestion à hauteur de 141 M€.  

Nous avons considéré ce sujet comme un point clé de l’audit en raison de la sensibilité de la provision globale de gestion aux hypothèses utilisées pour modéliser les résultats futurs, à l’environnement économique et à la qualité des données sous-jacentes. 

Les principales hypothèses concernent : 

-          Le niveau d’agrégation auquel se situe la compensation entre les résultats futurs positifs et négatifs pour des catégories homogènes de contrats : 

-          La définition des lois de chute calibrées sur la base des observations des trois dernières années. 

-          L'estimation des taux prospectifs de rendement de l'actif

-          L’estimation des couts unitaires 

Procédures d’audit mises en œuvre pour répondre à ce risque

Pour apprécier le caractère raisonnable de l’évaluation de la provision globale de gestion, notr approche d’audit a été fondée sur les informations qui nous ont été communiquées et a comporté le travaux suivants :

▪  Apprécier le respect des prescriptions imposées par les textes applicables ;

▪  Vérifier la cohérence des hypothèses utilisées afin de projeter les résultats futurs ; 

▪  Analyser les modalités de détermination de la courbe des taux de rendements appliqués au provisions mathématiques pour déterminer les produits financiers prévisionnels ;  ▪ Réconcilier le calcul de la provision globale de gestion avec la comptabilité.

.

Évaluation des risques de dépréciation durable et des risques de contrepartie sur le placements financiers

Risque identifié

Le coût d’entrée des placements et leurs modalités d’évaluation à la clôture de l’exercice sont indiqué dans la note 3.1.2 « Placements » de l’annexe aux comptes annuels, qui précise également le modalités de détermination des provisions pour dépréciation durable et de la provision pour risqu d’exigibilité.

Compte-tenu de la volatilité des marchés et des incertitudes macroéconomiques, la valorisation de actifs financiers constitue une zone de risque inhérent. 

Le risque n’est pas uniforme pour toutes les typologies d’actifs financiers. En effet, il est plus importan pour les actifs financiers difficiles à valoriser compte tenu du fait que leur valeur de marché n’est pa facilement identifiable ou absente des marchés.

Compte tenu du montant des placements (39,3 Mds €), leur poids relatif au bilan (91%) et d l’importance du jugement exercé par la Direction, notamment sur le calcul des valeurs recouvrable pour les modalités de dépréciation durable, nous avons considéré la valorisation des placement financiers et leur dépréciation comme point clé de l’audit. 

Procédures d’audit mises en œuvre pour répondre à ce risque

▪  Notre approche d’audit a été basée sur les informations qui nous ont été communiquées et comporté les travaux suivants :

▪  La revue de la conception, de la mise en œuvre et l'efficacité des contrôles clés sur l processus de gestion des actifs financiers ainsi que sur leur valorisation et sur leu comptabilisation ;

▪  La revue du rapprochement entre la comptabilité et l’inventaire des placements des postes d bilan et compte de résultat relatifs aux placements financiers ;

▪  Le contrôle de la valorisation : contre valorisation externe en utilisant notre outil de valorisatio pour les titres cotés, et revue des valorisations des titres non cotés, en vérifiant que l’estimatio des valeurs déterminée par la Direction est fondée sur une justification appropriée de l méthode d’évaluation et des données utilisées ;

▪  L’examen et la justification du risque de contrepartie sur la base de l’évolution des valeur boursières ;

▪  La revue du rapprochement réalisé par la société des quantités de titres de l’état détaillé d placements avec les relevés dépositaires, et la réalisation de tests de détail sur les quantité ▪ La circularisation des dépositaires.

Valorisation de la filiale Aegide Domitys

Risque identifié

Le coût d’entrée des titres de participation et leurs modalités d’évaluation à la clôture de l’exercice s indiqués dans la note 3.1.2 « Placements » de l’annexe aux comptes annuels, qui précise égalem les modalités de détermination du provisionnement de ces titres.

Dans un contexte inflationniste et de hausse des taux enclenché en 2022, le marché immobilier rentré dans une phase de retournement de marché. Cela s’est traduit dans les comptes 2023 de Mondiale par la constatation d’importantes dépréciations sur des participations ayant des activités promotion et d’exploitation immobilière et par une chute des revenus immobiliers.

Compte tenu du contexte économique de la filiale Aegide Domitys, de l’importance du jugement exe par la Direction sur la valorisation de cette filiale, nous avons considéré la valorisation du titre participation Aegide Domitys comme point clé de l’audit.

Procédures d’audit mises en œuvre pour répondre à ce risque Notre approche d’audit a comporté les travaux suivants :

•       La revue du plan moyen terme actualisé d’Aegide Domitys;

•       La revue de la méthodologie de valorisation retenue, et la réalisation de re-calculs indépendants de cette valorisation; 

•       Le contrôle de sa mise en œuvre dans les comptes annuels de La Mondiale. 

Vérifications spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.

Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur situation financière et les comptes annuels adressés aux délégués des sociétaires

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annu des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les aut documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux délégués des sociétaire l’exception du point ci-dessous relatif aux délais de paiement, et étant précisé qu’il ne nous apparti pas de nous prononcer sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informati prudentielles relatives au ratio de solvabilité, extraites du rapport prévu par l’article L.355-5 du co des assurances. 

La Mondiale

La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnés à l'article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l'observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations d'assurance et de réassurance, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire, conformément à la circulaire de la Fédération Française de l'Assurance du 22 mai 2017.

Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires

Désignation des commissaires aux comptes

Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Société d’Assurance Mutuelle La Mondiale par l’Assemblée Générale du 28 Mai 2015 pour le cabinet Mazars et par l’Assemblée Générale du 11 mai 2021 pour le cabinet RSM.  

Au 31 décembre 2023, le cabinet Mazars était dans la 9ème année de sa mission sans interruption et le cabinet RSM dans la 3ème année sans interruption.

Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels

Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.

Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la Société d’Assurance Mutuelle à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Société d’Assurance Mutuelle ou de cesser son activité. 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.

Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels

Objectif et démarche d'audit

Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. 

Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.

Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :

•        Il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;

•        Il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ;

•        Il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ;

•        Il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations

ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou u refus de certifier ;

•        Il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuel reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.

Les Commissaires aux comptes,

Mazars

Courbevoie, le 25 avril 2024

RSM Paris

Paris, le 25 avril 2024

image

Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées

Exercice clos le 31 décembre 2023

A l’assemblée générale͕

ŶŶŽƚƌĞƋƵĂůŝƚĠĚĞĐŽŵŵŝƐƐĂŝƌĞĂƵdžĐŽŵƉƚĞƐĚĞǀŽƚƌĞƐŽĐŝĠƚĠ͕ŶŽƵƐǀŽƵƐƉƌĠƐĞŶƚŽŶƐŶŽƚƌĞƌĂƉƉŽƌƚƐƵƌůĞƐ ĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶƐƌĠŐůĞŵĞŶƚĠĞƐ͘

/ů ŶŽƵƐ ĂƉƉĂƌƚŝĞŶƚ ĚĞ ǀŽƵƐ ĐŽŵŵƵŶŝƋƵĞƌ͕ ƐƵƌ ůĂ ďĂƐĞ ĚĞƐ ŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐ ƋƵŝ ŶŽƵƐ ŽŶƚ ĠƚĠ ĚŽŶŶĠĞƐ͕ ůĞƐ

ĐĂƌĂĐƚĠƌŝƐƚŝƋƵĞƐ͕ ůĞƐ ŵŽĚĂůŝƚĠƐ ĞƐƐĞŶƚŝĞůůĞƐ ĂŝŶƐŝ ƋƵĞ ůĞs motifs justifiant de l’intérêt pour la société des ĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶƐĚŽŶƚŶŽƵƐĂǀŽŶƐĠƚĠĂǀŝƐĠƐou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans ĂǀŽŝƌăŶŽƵƐƉƌŽŶŽŶĐĞƌƐƵƌůĞƵƌƵƚŝůŝƚĠĞƚůĞƵƌďŝĞŶͲfondé ni à rechercher l'existence d’autres ĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶƐ͘/ůǀŽƵƐ appartient, selon les termes de l’article R.ϮϮϱͲϯϭĚƵĐŽĚĞĚĞĐŽŵŵĞƌĐĞĞƚZϯϮϮͲϱϳĚƵĐŽĚĞĚĞƐĂƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕ ĚΖĂƉƉƌĠĐŝĞƌůΖŝŶƚĠƌġƚƋƵŝƐΖĂƚƚĂĐŚĂŝƚăůĂĐŽŶĐůƵƐŝŽŶĚĞĐĞƐĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶƐĞŶǀƵĞĚĞůĞƵƌĂƉƉƌŽďĂƚŝŽŶ͘

WĂƌĂŝůůĞƵƌƐ͕ŝůŶŽƵƐĂƉƉĂrtient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’articleZ͘ϮϮϱͲ ϯϭĚƵĐŽĚĞĚĞĐŽŵŵĞƌĐĞĞƚZϯϮϮͲϱϳĚƵĐŽĚĞĚĞƐĂƐƐƵƌĂŶĐĞƐrelatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée généralĞ͘

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine

ƉƌŽĨĞƐƐŝŽŶŶĞůůĞĚĞůĂŽŵƉĂŐŶŝĞŶĂƚŝŽŶĂůĞĚĞƐĐŽŵŵŝƐƐĂŝƌĞƐĂƵdžĐŽŵƉƚĞƐƌĞůĂƚŝĨƐăĐĞƚƚĞŵŝƐƐŝŽŶ͘ĞƐĚŝůŝŐĞŶĐĞƐ

ŽŶƚĐŽŶƐŝƐƚĠăǀĠƌŝĨŝĞƌůĂĐŽŶĐŽƌĚĂŶĐĞĚĞƐŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐƋƵŝŶŽƵƐŽŶƚĠƚĠĚŽŶŶĠĞƐĂǀĞĐůĞƐĚŽĐƵŵĞŶƚƐĚĞďĂƐĞ ĚŽŶƚĞůůĞƐƐŽŶƚŝƐƐƵĞƐ͘

CONVENTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

/Ͳ             ŽŶǀĞŶƚŝŽŶƐĂƵƚŽƌŝƐĠĞƐĞƚĐŽŶĐůƵĞƐau cours de l’exercice écoulé

ŶĂƉƉůŝĐĂƚŝŽŶĚĞůΖĂƌƚŝĐůĞ>͘ϮϮϱͲϰϬĚƵĐŽĚĞĚĞĐŽŵŵĞƌĐĞĞƚZϯϮϮͲϱϳĚƵĐŽĚĞĚĞƐĂƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕ŶŽƵƐĂǀŽŶƐ ĠƚĠ ĂǀŝƐĠƐ des conventions suivantes conclues au cours de l’exercice écoulé qui ont fait l'objet de ůΖĂƵƚŽƌŝƐĂƚŝŽŶƉƌĠĂůĂďůĞĚĞǀŽƚƌĞŽŶƐĞŝůĚ’administration͘

ϭ͘ ǀĞŶĂŶƚ ϰ ĞŶ ĚĂƚĞ ĚƵ Ϯϭ ĚĠĐĞŵďƌĞ ϮϬϮϯ ĂƵ ĐŽŶƚƌĂƚ ĐĂĚƌĞ ĚĞ ƉĂƌƚĞŶĂƌŝĂƚ ĐŽŶĐůƵ ĞŶƚƌĞ EW

ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ƌŝĂůEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐĞƚ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞĞŶĚĂƚĞĚƵϭϭĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϭϱ͘

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗^ƚĠƉŚĂŶĞĞĚĞLJĂŶ͕ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕:ĞĂŶͲDĂƌĐZŽďŝŶĞƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗>ĞĐŽŶƐĞŝůd’administration du 19 décembre 2023 ĂĂƵƚŽƌŝƐĠl’avenant n°4 ĂLJĂŶƚƉŽƵƌ ŽďũĞƚůĂĚĠƚĞƌŵŝŶĂƚŝŽŶĚĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐĚƵƉĂƌƚĞŶĂƌŝĂƚĚĂŶƐůĞĚŽŵĂŝŶĞĚĞůĂĐŽŶĐĞƉƚŝŽŶ͕ĐŽŵŵĞƌĐŝĂůŝƐĂƚŝŽŶ͕ ƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶ Ğƚ ŐĞƐƚŝŽŶ ĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝǀĞ͕ ƚĞĐŚŶŝƋƵĞ Ğƚ ĨŝŶĂŶĐŝğƌĞ ĚĞ ĐŽŶƚƌĂƚƐ ĚΖĠƉĂƌŐŶĞ ƌĞƚƌĂŝƚĞ

ƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞĐŽůůĞĐƚŝǀĞ͕ăůΖĞdžĐĞƉƚŝŽŶĚĞƐĐŽŶƚƌĂƚƐĚŝƚƐDĂĚĞůŝŶĞƚĚĞĐŽŶƚƌĂƚƐĐŽůůĞĐƚŝĨƐĚĞƉƌŽƚĞĐƚŝŽŶ

ƐŽĐŝĂůĞĐŽŵƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞƐĂŶƚĠĞƚƉƌĠǀŽLJĂŶĐĞ͘>ĞĐŽŶƚƌĂƚĐĂĚƌĞĂĠƚĠŵŽĚŝĨŝĠƉĂƌůĂůĞƚƚƌĞĂǀĞŶĂŶƚĞŶĚĂƚĞ ĚƵϭϰĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϭϱ͕ƉĂƌůĂůĞƚƚƌĞĂǀĞŶĂŶƚĞĞŶĚĂƚĞĚƵϭĞƌĂǀƌŝůϮϬϭϲĞƚƉĂƌƵŶĂǀĞŶĂŶƚŶΣϯĞŶĚĂƚĞĚƵϮϵ ŵĂŝϮϬϭϳ͘

>ΖĂǀĞŶĂŶƚŶΣϰĂƉŽƵƌŽďũĞƚŶŽƚĂŵŵĞŶƚĚΖŽƉĠƌĞƌƵŶƌĞĐĞŶƚƌĂŐĞĚĞůΖĂĐƚŝǀŝƚĠĚΖƌŝĂůEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐĚĂŶƐůĞ ĚŽŵĂŝŶĞĚĞůΖZ;ƉĂƌŐŶĞZĞƚƌĂŝƚĞŶƚƌĞƉƌŝƐĞͿƐƵƌůĂĐůŝĞŶƚğůĞƌĞůĞǀĂŶƚĚƵƐĞŐŵĞŶƚĚĞƐ'ƌĂŶĚƐŽŵƉƚĞƐĞƚ ĚĞƐŶƚƌĞƉƌŝƐĞƐĚĞdĂŝůůĞ/ŶƚĞƌŵĠĚŝĂŝƌĞăůΖĞdžĐĞƉƚŝŽŶĚĞĐĞƵdžƌĞůĞǀĂŶƚĚƵ'ƌĂŶĚWƀůĞ&ŝŶĂŶĐŝĞƌWƵďůŝĐ͕Ğƚ

ĂĚĂƉƚĞƌ ĞŶ ĐŽŶƐĠƋƵĞŶĐĞ ůĞ ƉĠƌŝŵğƚƌĞ ĚĞ ůΖŽďůŝŐĂƚŝŽŶ ĚĞ ĚŝƐƚƌŝďƵƚŝŽŶ ĞdžĐůƵƐŝǀĞ Ğƚ ĚĞ ŶŽŶͲĐŽŶĐƵƌƌĞŶĐĞ ĂƉƉůŝĐĂďůĞƐĂƵƚŝƚƌĞĚƵŽŶƚƌĂƚĚĞŝƐƚƌŝďƵƚŝŽŶdžĐůƵƐŝǀĞ͘ DŽĚĂůŝƚĠƐ͗WƌŝŶĐŝƉĂůĞƐĐŽŶĚŝƚŝŽŶƐĞƚŵŽĚĂůŝƚĠƐ͗

                −       džĐůƵƐŝŽŶĚĞƐĐŽŶƚƌĂƚƐͨĚŝƚƐDĂĚĞůŝŶͩ͘

                −    DŽĚŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚĞůĂƌĠƉĂƌƚŝƚŝŽŶĚĞƐĞĨĨĞĐƚŝĨƐ͘

− DŽĚŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚĞ>ΖĂŶŶĞdžĞEĚƵĐŽŶƚƌĂƚĐĂĚƌĞƋƵŝĚĠĨŝŶŝƚůĞƐŐƌĂŶĚƐƉƌŝŶĐŝƉĞƐĚΖĂůůŽĐĂƚŝŽŶĞƚĚĞ ĨĂĐƚƵƌĂƚŝŽŶ ĚĞƐ ĨƌĂŝƐ ŽƉĠƌĂƚŝŽŶŶĞůƐ ĞŶƚƌĞ EW ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕ ƌŝĂů EW ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ Ğƚ 'ϮZ >Ă DŽŶĚŝĂůĞĐŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĞƐĨƌĂŝƐĚŝƌĞĐƚƐůŝĠƐĂƵdžĠƋƵŝƉĞƐŵĠƚŝĞƌ͕ůĞƐĨƌĂŝƐůŝĠƐăůĂŐĞƐƚŝŽŶĚĞƐĐŽŶƚƌĂƚƐ͕ ůĞƐĨƌĂŝƐĨŽŶĐƚŝŽŶƐƐƵƉƉŽƌƚĞƚůĞƐĨƌĂŝƐŝŶĨŽƌŵĂƚŝƋƵĞƐĞƐƚĠŐĂůĞŵĞŶƚŵŽĚŝĨŝĠĞ

                −   WƌŝƐĞĚΖĂĐƚĞĚƵĨĂŝƚƋƵĞ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞĐĞƐƐĞĚΖġƚƌĞƵŶĞƉĂƌƚŝĞĐŽŶƚƌĂĐƚĂŶƚĞĂƵĐŽŶƚƌĂƚĐĂĚƌĞ͘

Cet avenant n’aĚŽŶŶĠůŝĞƵăĂƵĐƵŶĨůƵdžĨŝŶĂŶĐŝĞƌĂƵƚŝƚƌĞĚĞl’exercice 2023.

Ϯ͘ ǀĞŶĂŶƚŶΣϯĞŶĚĂƚĞĚƵϮϭĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϯĂƵƉĂĐƚĞĚΖĂĐƚŝŽŶŶĂŝƌĞƐĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚEW ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ Ğƚ ĞŶ ƉƌĠƐĞŶĐĞ ĚΖƌŝĂů EW ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕ 'ϮZ WƌĠǀŽLJĂŶĐĞ͕ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ ZĞƚƌĂŝƚĞ ƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞĞƚEWZĞƚƌĂŝƚĞĞŶĚĂƚĞĚƵϭĞƌĂǀƌŝůϮϬϭϲ

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗^ƚĠƉŚĂŶĞĞĚĞLJĂŶ͕ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕:ĞĂŶͲDĂƌĐZŽďŝŶĞƚ͕ĂǀŝĚ ^ŝŵŽŶ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le conseil d’administration du 19 décembre 2023 a autorisé l’avenant n°3 ayantƉŽƵƌ ŽďũĞƚ ĚΖŝŶƚĠŐƌĞƌ ĂƵ WĂĐƚĞ ĚΖĂĐƚŝŽŶŶĂŝƌĞƐ ůĂ ĐƌĠĂƚŝŽŶ ĚĞƐ &ZW^ ƉƌŽƉƌĞƐ ĚĞƐ ĂĐƚŝŽŶŶĂŝƌĞƐ͕ ĚĞƐ ŵŽĚŝĨŝĐĂƚŝŽŶƐƉŽƌƚĂŶƚƐƵƌůΖŽďũĞƚĞƚůĞƐŶŽƵǀĞĂƵdžƉƌŝŶĐŝƉĞƐĚŝƌĞĐƚĞƵƌƐĚƵĐŽŶƚƌĂƚĐĂĚƌĞĚĞƉĂƌƚĞŶĂƌŝĂƚ ĞŶƚĞƌŵĞƐĚΖĞdžĐůƵƐŝǀŝƚĠĞƚĚĞŶŽŶͲĐŽŶĐƵƌƌĞŶĐĞ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

−    ĚĂƉƚĂƚŝŽŶĚĞůΖŽďũĞƚĞƚƉƌŝŶĐŝƉĞƐĚŝƌĞĐƚĞƵƌĚƵƉĂƌƚĞŶĂƌŝĂƚĞƚĚĞƐĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚƐĚΖĞdžĐůƵƐŝǀŝƚĠ ĞƚĚĞŶŽŶͲĐŽŶĐƵƌƌĞŶĐĞ

−   DŽĚŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚĞůΖĂŶŶĞdžĞϭĂĨŝŶĚĞƚĞŶŝƌĐŽŵƉƚĞĚĞůΖĂĐĐŽƌĚĚĞƐWĂƌƚŝĞƐƉŽƵƌŽƉĠƌĞƌƵŶĞ ƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞăŚĂƵƚĞƵƌĚΖƵŶĞƋƵŽƚĞͲƉĂƌƚĚĞϭϬϬйƉĂƌEWƌĞƚƌĂŝƚĞĚĞƐĨĨĂŝƌĞƐEŽƵǀĞůůĞƐ −      DŽĚŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚĞůΖĂŶŶĞdžĞϰƌĞůĂƚŝǀĞĂƵdžƚƌĂŝƚĠƐĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ͘

Cet avenant n’a donné lieu à aucun flux financier au titre de l’exercice 2023.

ϯ͘ ǀĞŶĂŶƚϮĞŶĚĂƚĞĚƵϮϭĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϯĂƵĐŽŶƚƌĂƚĚĞĚŝƐƚƌŝďƵƚŝŽŶĞdžĐůƵƐŝǀĞĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞƌŝĂůEW

ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕EWƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞŶĚĂƚĞĚƵϭĞƌĂǀƌŝůϮϬϭϲ

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗^ƚĠƉŚĂŶĞĞĚĞLJĂŶ͕ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕:ĞĂŶͲDĂƌĐZŽďŝŶĞƚ͕ĂǀŝĚ ^ŝŵŽŶ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le conseil d’administration du 19 décembre 2023 a autorisé l’avenant n°ϮƋƵŝĂƉŽƵƌ

ŽďũĞƚĚĞƉƌĠǀŽŝƌůĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞĚŝƐƚƌŝďƵƚŝŽŶĚĞƐĐŽŶƚƌĂƚƐĚΖĂƐƐƵƌĂŶĐĞĚΖƌŝĂůƐƐƵƌĂŶĐĞƉĂƌEW

ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞ͘>ĞĐŽŶƚƌĂƚĚĞĚŝƐƚƌŝďƵƚŝŽŶĂĠƚĠŵŽĚŝĨŝĠƉĂƌƵŶĂǀĞŶĂŶƚ ĞŶĚĂƚĞĚƵϮϭͬϭϮͬϮϬϮϯ͘

>ΖĂǀĞŶĂŶƚŶΣϮĂƉŽƵƌŽďũĞƚƉƌŝŶĐŝƉĂůĚĞŵŽĚŝĨŝĞƌůĞƉĠƌŝŵğƚƌĞĚĞƐŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐĚĞĚŝƐƚƌŝďƵƚŝŽŶĞdžĐůƵƐŝǀĞ

ĞƚĚĞŶŽŶͲĐŽŶĐƵƌƌĞŶĐĞĂƉƉůŝĐĂďůĞƐĂƵƚŝƚƌĞĚƵĐŽŶƚƌĂƚĚĞĚŝƐƚƌŝďƵƚŝŽŶĞdžĐůƵƐŝǀĞĐŽŶĐůƵůĞϭĞƌĂǀƌŝůϮϬϭϲ

ƉŽƵƌŝŶƚƌŽĚƵŝƌĞƵŶĞĞdžĐĞƉƚŝŽŶĐŽŶĐĞƌŶĂŶƚůĞƐĐůŝĞŶƚƐƌĞůĞǀĂŶƚĚĞůĂĐĂƚĠŐŽƌŝĞĚĞƐdWĞƚWDĞƚůĞ

'ƌĂŶĚWƀůĞ&ŝŶĂŶĐŝĞƌWƵďůŝĐ͕ƉĞƌŵĞƚƚĂŶƚĂŝŶƐŝĂƵdžƉĂƌƚŝĞƐĚΖĂŐŝƌĂƵƉƌğƐĚĞƐĐůŝĞŶƚƐƌĞůĞǀĂŶƚĚĞůĂ ĐĂƚĠŐŽƌŝĞĚĞƐdWĞƚWD͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

ũƵƐƚĞŵĞŶƚƐŶŽƚĂŵŵĞŶƚĚƵƉƌĠĂŵďƵůĞ͕ĚĞůΖŽďũĞƚ͕ĞƚĚĞůΖĂƌƚŝĐůĞƌĞůĂƚŝĨĂƵdžŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐĚΖĞdžĐůƵƐŝǀŝƚĠ

ĞƚĚĞŶŽŶͲĐŽŶĐƵƌƌĞŶĐĞĂĨŝŶĚĞƚĞŶŝƌĐŽŵƉƚĞĚƵƌĞĐĞŶƚƌĂŐĞĚĞůΖĂĐƚŝǀŝƚĠĚΖƌŝĂůEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͘

                                Cet avenant n’a donné lieu à aucun flux financier au titre de l’exercice 2023.

ϰ͘ ŽŶǀĞŶƚŝŽŶĚĞƉůĂĐĞŵĞŶƚĚĞƉƌŽĚƵŝƚƐĨŝŶĂŶĐŝĞƌƐƌĞƚĞŶƵƐĐŽŵŵĞƵŶŝƚĠƐĚĞĐŽŵƉƚĞĚĞĐŽŶƚƌĂƚƐ d’assurance vie ou de capitalisation conclue en date du 30 octobre 2023 entre >ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ 'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞGestion d’Actifs

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͕:ĞĂŶDĂƌĐZŽďŝŶĞƚ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le conseil d’administration du 19 décembre 2023 a autorisé ůĂĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶƋƵŝĂƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞ͗

−    ĠĨŝŶŝƌůĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞƉůĂĐĞŵĞŶƚƉĂƌ'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞGestion d’Actifs et >ĂDŽŶĚŝĂůĞĂƵƉƌğƐ ĚĞƐĞƐĐůŝĞŶƚƐ͕ĚĞƐKWƵƚŝůŝƐĠƐ͖

−    ĠƚĞƌŵŝŶĞƌ ůĞƐ ĐŽŶĚŝƚŝŽŶƐ ĚĞ ůĂ ƌĠŵƵŶĠƌĂƚŝŽŶ ĐŽƌƌĞƐƉŽŶĚĂŶƚĞ ĂƵ ƚŝƚƌĞ ĚĞƐ ƉůĂĐĞŵĞŶƚƐ ĂŝŶƐŝ ĞĨĨĞĐƚƵĠƐ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ĂĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶĂŶŶƵůĞĞƚƌĞŵƉůĂĐĞăĐŽŵƉƚĞƌĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯůĂĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶĚĞƉůĂĐĞŵĞŶƚĚΖKW ĐŽŶĐůƵĞůĞϭĞƌƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϬϲĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ'ĞƐƚŝŽŶĚΖĐƚŝĨƐ͘

>ĂDŽŶĚŝĂůĞďĠŶĠĨŝĐŝĞƌĂĚΖƵŶĞƌĠŵƵŶĠƌĂƚŝŽŶƐƵƌůĞƐĨŽŶĚƐŝŶƚƌŽĚƵŝƚƐĚĂŶƐůĞƐŶŽƵǀĞůůĞƐŐƌŝůůĞƐ͕ƚŽƵƚ ĞŶĐŽŶƐĞƌǀĂŶƚůĞƐŵġŵĞƐĐŽŶĚŝƚŝŽŶƐƐƵƌůĞƐĨŽŶĚƐŚŝƐƚŽƌŝƋƵĞƐƋƵŝĨŝŐƵƌĂŝĞŶƚĚĂŶƐůĂĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶĞŶ ĚĂƚĞĚƵϭĞƌƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϬϲ͘

                  ĞƚƚĞconvention n’aĚŽŶŶĠůŝĞƵăĂƵĐƵn flux financier au titre de l’exercice 2023.

ϱ͘ DĂŶĚĂƚĚĞŐĞƐƚŝŽŶĐŽŶĐůƵĞŶϮϬϮϯĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ĞŶƋƵĂůŝƚĠĚĞŵĂŶĚĂŶƚ͕Ğƚ'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ 'ĞƐƚŝŽŶĚΖĂĐƚŝĨƐ͕ĞŶƋƵĂůŝƚĠĚĞŵĂŶĚĂƚĂŝƌĞ

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕:ĞĂŶͲDĂƌĐZŽďŝŶĞƚ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le conseil d’administration du 1ϭŽĐƚŽďƌĞϮϬϮϯĂĂƵƚŽƌŝƐĠůĂĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶƋƵŝĂƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞĚŽŶŶĞƌ ƉŽƵǀŽŝƌă'ϮZ>DKE/>'ĞƐƚŝŽŶĚΖĐƚŝĨƐĚΖĂƐƐƵƌĞƌĂƵŶŽŵĞƚƉŽƵƌůĞĐŽŵƉƚĞĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ ůĞƐƐĞƌǀŝĐĞƐĚĞŐĞƐƚŝŽŶĨŝŶĂŶĐŝğƌĞĚƵWŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞĂĐƚŝŽŶƐ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ĞŵĂŶĚĂƚ͕ĂŶŶƵůĞĞƚƌĞŵƉůĂĐĞăĐŽŵƉƚĞƌĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯůĞŵĂŶĚĂƚĚĞŐĞƐƚŝŽŶĐŽŶĐůƵůĞϭϱĂǀƌŝů ϮϬϭϱĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ'ĞƐƚŝŽŶĚΖĂĐƚŝĨƐĂĨŝŶd’actualiser leursĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚƐ ƌĠĐŝƉƌŽƋƵĞƐĞƚĚĞƚĞŶŝƌĐŽŵƉƚĞĚĞƐĠǀŽůƵƚŝŽŶƐƌĠŐůĞŵĞŶƚĂŝƌĞƐ͘

>ĞŵĂŶĚĂƚĚĞŐĞƐƚŝŽŶƉƌĠǀŽŝƚŶŽƚĂŵŵĞŶƚƋƵĞůĂƌĠŵƵŶĠƌĂƚŝŽŶĂŶŶƵĞůůĞĚƵĞă'ϮZ >ĂDŽŶĚŝĂůĞ 'ĞƐƚŝŽŶĚΖĂĐƚŝĨƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐŽŶŵĂŶĚĂƚƐΖĠƚĂďůŝƚƐĞůŽŶůĞďĂƌğŵĞƐƵŝǀĂŶƚ͗Ϭ͕Ϭϭй,dƉŽƵƌůĞƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ ŐĠƌĠ͘

>ĂĐŚĂƌŐĞĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠĞĐŚĞnj>ĂDŽŶĚŝĂůĞau titre de l’exercice ϮϬϮϯs’élèveăϭϲϱϳϯϴĞƵƌŽƐ͘

ϲ͘ ǀĞŶĂŶƚϬϮ͘ϮϯƐŝŐŶĠůĞϮϭŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚůĞϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞĂƵdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣ&'ϭϭϬϬϱĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞ ;ƌĞĐůĂƐƐĞŵĞŶƚWWͿ͘

                 WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͕/ƐĂďĞůůĞ^ŝŵĞůŝğƌĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

>ĞĐŽŶƐĞŝůd’administration du 11 octobre 2023 a autoriséůΖĂǀĞŶĂŶƚϬϮ͘ϮϯĂƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞŵŽĚŝĨŝĞƌůĞ dƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΖ&'ϭϭϬϬϱĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞĞƚĚĞƉƌĠǀŽŝƌ ƋƵĞůĂƉƌŽǀŝƐŝŽŶƉŽƵƌƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶĂƵdžďĠŶĠĨŝĐĞƐĂĨĨĠƌĞŶƚĂƵƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞĐĠĚĠĞƐƚĚĠƐŽƌŵĂŝƐŝŶƐĐƌŝƚĞ ĚĂŶƐ ůĞ ďŝůĂŶ ĚĞ ůĂ ĐĠĚĂŶƚĞ ;>Ă DŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞͿ͕ ĂĨŝŶ ƋƵĞ ĐĞƚƚĞ ĚĞƌŶŝğƌĞ ƉƵŝƐƐĞ ůŝďƌĞŵĞŶƚ ƌĞĚŝƐƚƌŝďƵĞƌůĂƉƌŽǀŝƐŝŽŶăƐĞƐĂƐƐƵƌĠƐĐŽŶĨŽƌŵĠŵĞŶƚăůĂƌĠŐůĞŵĞŶƚĂƚŝŽŶĞŶǀŝŐƵĞƵƌ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ΖĂǀĞŶĂŶƚ͗

Ͳ    ŵŽĚŝĨŝĞăĐŽŵƉƚĞƌĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯůĞƐƌŝƐƋƵĞƐƌĠĂƐƐƵƌĠƐ͕

ͲƉƌĠĐŝƐĞůĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞůĂƌĠĂĨĨĞĐƚĂƚŝŽŶĞdžĐĞƉƚŝŽŶŶĞůůĞĚĞůĂƉƌŽǀŝƐŝŽŶƉŽƵƌƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶĂƵdž ďĠŶĠĨŝĐĞƐĚƵ&ŽŶĚƐŐĠŶĠƌĂů͕

Ͳ précise les modalités d’attribution ĚĞƉƌŽĚƵŝƚƐĨŝŶĂŶĐŝĞƌƐƌĠĐƵƌƌĞŶƚƐ͕

Ͳ            ƉƌĠĐŝƐĞĞŶĐĂƐĚĞƌĠƐŝůŝĂƚŝŽŶĚƵƚƌĂŝƚĠĂǀĞĐƚƌĂŶƐĨĞƌƚĚĞƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ͕ůĂƉĂƌƚĚĞƐƉůƵƐŽƵŵŽŝŶƐͲ ǀĂůƵĞƐůĂƚĞŶƚĞƐƌĞǀĞŶĂŶƚăůĂĐĠĚĂŶƚĞ͘

>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂƚƌĂŶƐĨĠƌĠϵϮϱϵϲϵϯϬϭ€ĚĞƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶĂƵdžďĠŶĠĨŝĐĞƐƚŽƚĂůĞŵĞŶƚƌĠĂƐƐƵƌĠƐǀĞƌƐ>Ă DŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞ au titre de l’exercice 2023͕ Ğƚ Ă ĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠ ĚĞƐ ĐŚĂƌŐĞƐ ĨŝŶĂŶĐŝğƌĞƐ ŶĞƚƚĞƐ récurrentes de 101 672 097€. 

ϳ͘

ǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϮϯƐŝŐŶĠůĞϮϰŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚůĞϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ ƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ ĂƵ dƌĂŝƚĠ ĚĞ ƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ ŶΣ &'ϬϱϬϬϱϰ ĐŽŶĐůƵ ĞŶƚƌĞ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ Ğƚ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ ƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ;ƌĞĐůĂƐƐĞŵĞŶƚWWͿ

ĂƚĞĚΖĂƵƚŽƌŝƐĂƚŝŽŶƉĂƌůĞŽŶƐĞŝůĚΖĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝŽŶ : ϭϭŽĐƚŽďƌĞϮϬϮϯ

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͕/ƐĂďĞůůĞ^ŝŵĞůŝğƌĞ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le conseil d’administration du 11 octobre 2023 a autoriséůΖĂǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϮϯĂƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞŵŽĚŝĨŝĞƌ ůĞdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣ&'ϬϱϬϬϱϰĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĞƚĚĞ ƉƌĠǀŽŝƌƋƵĞůĂƉƌŽǀŝƐŝŽŶƉŽƵƌƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶĂƵdžďĠŶĠĨŝĐĞƐĂĨĨĠƌĞŶƚĂƵƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞĐĠĚĠĞƐƚĚĠƐŽƌŵĂŝƐ ŝŶƐĐƌŝƚĞ ĚĂŶƐ ůĞ ďŝůĂŶ ĚĞ ůĂ ĐĠĚĂŶƚĞ ;>Ă DŽŶĚŝĂůĞ ƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌͿ͕ ĂĨŝŶ ƋƵĞ ĐĞƚƚĞ ĚĞƌŶŝğƌĞ ƉƵŝƐƐĞ ůŝďƌĞŵĞŶƚƌĞĚŝƐƚƌŝďƵĞƌůĂƉƌŽǀŝƐŝŽŶăƐĞƐĂƐƐƵƌĠƐĐŽŶĨŽƌŵĠŵĞŶƚăůĂƌĠŐůĞŵĞŶƚĂƚŝŽŶĞŶǀŝŐƵĞƵƌ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

L’avenant͗

−   DŽĚŝĨŝĞăĐŽŵƉƚĞƌĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯůĞƐƌŝƐƋƵĞƐƌĠĂƐƐƵƌĠƐ͕

−    WƌĠĐŝƐĞ ůĞƐ ŵŽĚĂůŝƚĠƐ ĚĞ ůĂ ƌĠĂĨĨĞĐƚĂƚŝŽŶ ĞdžĐĞƉƚŝŽŶŶĞůůĞ ĚĞ ůĂ ƉƌŽǀŝƐŝŽŶ ƉŽƵƌ ƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶ ĂƵdž ďĠŶĠĨŝĐĞƐĚƵ&ŽŶĚƐŐĠŶĠƌĂů

−    Précise les modalités d’attribution de produits financiers réĐƵƌƌĞŶƚƐ

−    WƌĠĐŝƐĞ͕ĞŶĐĂƐĚĞƌĠƐŝůŝĂƚŝŽŶĚƵƚƌĂŝƚĠĂǀĞĐƚƌĂŶƐĨĞƌƚĚĞƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ͕ůĂƉĂƌƚĚĞƐƉůƵƐŽƵŵŽŝŶƐͲ ǀĂůƵĞƐůĂƚĞŶƚĞƐƌĞǀĞŶĂŶƚăůĂĐĠĚĂŶƚĞ͘

>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂƚƌĂŶƐĨĠƌĠϯϱϰϮϬϵϱϰϳ€ de participation aux bénéfices totalement réassurés vers La DŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĂƵtitre de l’exercice 2023͘

ϴ͘

ǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϮϯĂƵdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣZWϭϮϬϬϱϰƐŝŐŶĠůĞϮϰŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ

ĞƚůĞϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ;ƌĞĐůĂƐƐĞŵĞŶƚWWͿ

ĂƚĞĚΖĂƵƚŽƌŝƐĂƚŝŽŶƉĂƌůĞŽŶƐĞŝůĚΖĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝŽŶ : ϭϭŽĐƚŽďƌĞϮϬϮϯ

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͕/ƐĂďĞůůĞ^ŝŵĞůŝğƌĞ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le conseil d’administration a ĂƵƚŽƌŝƐĠůĞϮϯŵĂƌƐϮϬϮϮĂĂƵƚŽƌŝƐĠůΖĂǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϮϯĂƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞ ŵŽĚŝĨŝĞƌůĞdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣ ZWϭϮϬϬϱϰĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ Ğƚ ĚĞƉƌĠǀŽŝƌ ƋƵĞ ůĂ ƉƌŽǀŝƐŝŽŶƉŽƵƌ ƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶĂƵdž ďĠŶĠĨŝĐĞƐĂĨĨĠƌĞŶƚ ĂƵ ƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ ĐĠĚĠĞƐƚ

ĚĠƐŽƌŵĂŝƐŝŶƐĐƌŝƚĞĚĂŶƐůĞďŝůĂŶĚĞůĂĐĠĚĂŶƚĞ;>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌͿ͕ĂĨŝŶƋƵĞĐĞƚƚĞĚĞƌŶŝğƌĞ

ƉƵŝƐƐĞůŝďƌĞŵĞŶƚƌĞĚŝƐƚƌŝďƵĞƌůĂƉƌŽǀŝƐŝŽŶăƐĞƐĂƐƐƵƌĠƐĐŽŶĨŽƌŵĠŵĞŶƚăůĂƌĠŐůĞŵĞŶƚĂƚŝŽŶĞŶǀŝŐƵĞƵƌ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>’avenant͗

−   DŽĚŝĨŝĞăĐŽŵƉƚĞƌĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯůĞƐƌŝƐƋƵĞƐƌĠĂƐƐƵƌĠƐ͕

Ͳ WƌĠĐŝƐĞ ůĞƐ ŵŽĚĂůŝƚĠƐ ĚĞ ůĂ ƌĠĂĨĨĞĐƚĂƚŝŽŶ ĞdžĐĞƉƚŝŽŶŶĞůůĞ ĚĞ ůĂ ƉƌŽǀŝƐŝŽŶ ƉŽƵƌ ƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶ ĂƵdž ďĠŶĠĨŝĐĞƐĚƵ&ŽŶĚƐŐĠŶĠƌĂů͘

− WƌĠĐŝƐĞůĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐd’attribution de produits financiers récurrents,

−    WƌĠĐŝƐĞĞŶĐĂƐĚĞƌĠƐŝůŝĂƚŝŽŶĚƵƚƌĂŝƚĠĂǀĞĐƚƌĂŶƐĨĞƌƚĚĞƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ͕ůĂƉĂƌƚĚĞƐƉůƵƐŽƵŵŽŝŶƐͲ ǀĂůƵĞƐůĂƚĞŶƚĞƐƌĞǀĞŶĂŶƚăůĂĐĠĚĂŶƚĞ͘

La Mondiale a transféré 354 209 547 € de participation aux bénéfices totalement réassurés vers La Mondiale Europartner au titre de l’exercice 2023.

//Ͳ

ŽŶǀĞŶƚŝŽŶƐŶŽŶĂƵƚŽƌŝƐĠĞƐƉƌĠĂůĂďůĞŵĞŶƚ

ϭ͘

ǀĞŶĂŶƚϬϭ͘Ϯϯ;ĚĞƌĠƐŝůŝĂƚŝŽŶͿƐŝŐŶĠůĞϮϰŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚůĞϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ >ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĂƵdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣϮϬϬϬϱϰƐƵƌůĞĨŽŶĚƐĠƉĂƌŐŶĞĞŶĞƵƌŽƐĐŽŶĐůƵ

ĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƐŝŐŶĠůĞϭϬũƵŝŶϮϬϮϬ͘

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͕/ƐĂďĞůůĞ^ŝŵĞůŝğƌĞ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

L’avenantĂƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞƌĠƐŝůŝĞƌůĞdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣϮϬϬϬϱϰƐƵƌůĞĨŽŶĚƐĠƉĂƌŐŶĞĞŶĞƵƌŽƐ

ĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ͕ĂĨŝŶĚĞƚĞŶŝƌĐŽŵƉƚĞĚĞůĂĨĞƌŵĞƚƵƌĞĚƵĨŽŶĚƐ ŐĂƌĂŶƚŝͨƵƌŽƐƐĞŶƚŝĞůͩĂƵϭĞƌ:ĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ĞdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣϮϬϬϬϱϰĞƐƚƌĠƐŝůŝĠĂƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯ͘

Ϯ͘

ǀĞŶĂŶƚϬϭ͘Ϯϯ;ĚĞƌĠƐŝůŝĂƚŝŽŶͿƐŝŐŶĠůĞϮϰŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϮϯĂƵdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣϮϬϬϬϱƐƵƌůĞ

ŶŽƵǀĞĂƵĨŽŶĚƐĠƉĂƌŐŶĞĞŶĞƵƌŽƐĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞƐŝŐŶĠůĞϭϬũƵŝŶ ϮϬϮϬ

WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͕/ƐĂďĞůůĞ^ŝŵĞůŝğƌĞ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

L’avenantϬϭ͘ϮϯĂƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞƌĠƐŝůŝĞƌůĞdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣϮϬϬϬϱƐƵƌůĞĨŽŶĚƐĠƉĂƌŐŶĞĞŶ

ĞƵƌŽƐĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞ͕ĂĨŝŶĚĞƚĞŶŝƌĐŽŵƉƚĞĚĞůĂĨĞƌŵĞƚƵƌĞĚƵ ĨŽŶĚƐŐĂƌĂŶƚŝͨƵƌŽƐƐĞŶƚŝĞůͩĂƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ĞdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΖϮϬϬϬϱĞƐƚƌĠƐŝůŝĠĂƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯ͘

ϯ͘ ǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϮϯƐŝŐŶĠůĞϮϰŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚůĞϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϯƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞĂƵdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣ&'ϭϭϬϬϱĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞ͘

                                WĞƌƐŽŶŶĞƐĐŽŶĐĞƌŶĠĞƐ͗ƌƵŶŽŶŐůĞƐ͕WŚŝůŝƉƉĞĂďĂƚ͕ĂǀŝĚ^ŝŵŽŶ͕/ƐĂďĞůůĞ^ŝŵĞůŝğƌĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

L’avenant Ϭϭ͘Ϯϯ Ă ƉŽƵƌ ŽďũĞƚ ĚĞ ŵŽĚŝĨŝĞƌ ůĞ dƌĂŝƚĠ ĚĞ ƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ ŶΣ&'ϭϭϬϬϱ ĐŽŶĐůƵ ĞŶƚƌĞ >Ă

DŽŶĚŝĂůĞ Ğƚ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞ ĞŶ ĐŽŶƐĠƋƵĞŶĐĞ ĚĞ ůĂ ƌĠƐŝůŝĂƚŝŽŶ ĚƵ dƌĂŝƚĠ ĚĞ ƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ ŶΣϮϬϬϬϱĂƵϯϭϭϮϮϬϮϮ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ΖĂǀĞŶĂŶƚ ƉƌĠǀŽŝƚ ůĞƚƌĂŶƐĨĞƌƚ ĚĞƐϮϱ ĐŽŶƚƌĂƚƐ ĚƵƚƌĂŝƚĠ ϮϬϬϬϱ ǀĞƌƐ ůĞ &ŽŶĚƐ'ĠŶĠƌĂů ĚƵ dƌĂŝƚĠ EΣ&'ϭϭϬϬϱĂƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϯ͘

ƵƚŝƚƌĞĚƵƚƌĂŝƚĠ&'ϭϭϬϬϱ͕>ĂDŽŶĚŝĂůĞa comptabilisé des charges financières de 101 672 097 € nets de rémunérations et de commissions de réassurance au titre de l’exercice 2023.

CONVENTIONS DÉJÀ APPROUVÉES PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice

En application de l’articleZ͘ϮϮϱͲϯϬĚƵĐŽĚĞĚĞĐŽŵŵĞƌĐĞ͕ŶŽƵƐĂǀŽŶƐĠƚĠŝŶĨŽƌŵĠƐque l’exécution des ĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶƐƐƵŝǀĂŶƚĞƐ͕ĚĠũăĂƉƉƌŽƵǀĠĞƐƉĂr l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

ǀĞĐŐŝĚĞ^^͗

ϭ͘ ŽŶƚƌĂƚĚĞĐƌĠĚŝƚĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚŐŝĚĞ^^ƐŝŐŶĠĞŶĚĂƚĞĚƵϯϭ:ĂŶǀŝĞƌϮϬϮϮ

 

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗>ĞϭϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϭ͕ůĞŽŶƐĞŝůd’administration aautorisé l’oĐƚƌŽŝĚΖƵŶƉƌġƚ͕ƉŽƵƌ ƵŶŵŽŶƚĂŶƚŵĂdžŝŵƵŵĚĞϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐăŐŝĚĞ^^͘

                 DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

                  >ĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐĚƵƉƌġƚƐŽŶƚ͗

-          >ĞƚĂƵdžĚƵƉƌġƚĞƐƚĚĞϮ͕ϵϬй

-          >ĂĚƵƌĠĞĞƐƚĚĞŚƵŝƚĂŶƐ

-          ZĞŵďŽƵƌƐĞŵĞŶƚŝŶĨŝŶĞ͘

               

>ĞƐŽůĚĞĚƵprêt s’élève à 50ϬϬϬ000 euros à la clôture de l’exercice.

                  >ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĐŽŶƐƚĂƚĠun produit d’intérêt de 1ϯϭϴϵϬϰĞƵƌŽƐau cours de l’exercice 2023.

Ϯ͘ 'ĂƌĂŶƚŝĞĂƵƚŽŶŽŵĞăƉƌĞŵŝğƌĞĚĞŵĂŶĚĞĐŽŶĐůƵĞĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚŐŝĚĞ^^ĞŶĚĂƚĞĚƵϳ ũƵŝŶϮϬϮϮ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗>ĞϭϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϭ͕le Conseil d’administration a autorisé >ĂDŽŶĚŝĂůĞăƐ’engager ăĐŽŶƐĞŶƚŝƌăŐŝĚĞƵŶĞŐĂƌĂŶƚŝĞĂƵƚŽŶŽŵĞăƉƌĞŵŝğƌĞĚĞŵĂŶĚĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚŵĂdžŝŵƵŵĚĞϭϬϬ ϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ĂŐĂƌĂŶƚŝĞĐŽŶƐƚŝƚƵĂŶƚƵŶĞŽďůŝŐĂƚŝŽŶŝŶĚĠƉĞŶĚĂŶƚĞĞƚĂƵƚŽŶŽŵĞƉĂƌƌĂƉƉŽƌƚƐĂƵdžŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐĚĞ

ŐŝĚĞǀŝƐͲăͲvis d’un bénéficiaire au titre du programme.

>ĂDŽŶĚŝĂůĞs’engage irrévocablement et inconditionnellement à payer à tout bénéficiaire ăƉƌĞŵŝğƌĞ ĚĞŵĂŶĚĞĚĞƐĂƉĂƌƚƚŽƵƚĞƐƐŽŵŵĞƐƋƵĞĐĞĚĞƌŶŝĞƌůƵŝƌĠĐůĂŵĞĂƵƚŝƚƌĞĚĞůĂŐĂƌĂŶƚŝĞĞƚĐĞĚĂŶƐůĂ ůŝŵŝƚĞĚĞϭϬϬϬϬϬ000 euros. Cette garantie est valable jusqu’au 1ĞƌĨĠǀƌŝĞƌϮϬϮϳ͘

ϯ͘ ŽŶǀĞŶƚŝŽŶĚΖĂǀĂŶĐĞĞŶĐŽŵƉƚĞĐŽƵƌĂŶƚĚΖĂƐƐŽĐŝĠĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞŐŝĚĞ^^Ğƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le 6 octobre 2021, le Conseil d’administration a autorisé >ĂDŽŶĚŝĂůĞà s’engager à

ĐŽŶƐĞŶƚŝƌăŐŝĚĞƵŶĞĂǀĂŶĐĞĞŶĐŽŵƉƚĞĐŽƵƌĂŶƚ͕ĞdžĐĞƉƚŝŽŶŶĞůůĞŵĞŶƚĂƵͲĚĞůăĚĞƐĂƋƵŽƚĞͲƉĂƌƚĂƵ

ĐĂƉŝƚĂůĚΖŐŝĚĞ^^͕ĚΖƵŶŵŽŶƚĂŶƚŵĂdžŝŵƵŵĚĞϭϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĞŶƉƌŝŶĐŝƉĂů͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

ĞƚƚĞĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶƉƌĠǀŽŝƚ͗

Χ >ΖĂǀĂŶĐĞƐĞƌĂŝŶƚĠŐƌĂůĞŵĞŶƚŵŝƐĞăĚŝƐƉŽƐŝƚŝŽŶĚΖŐŝĚĞ^^ƐƵƌůĞĐŽŵƉƚĞĐŽƵƌĂŶƚĚΖĂƐƐŽĐŝĠƐ ĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞŽƵǀĞƌƚĚĂŶƐůĞƐůŝǀƌĞƐĚΖŐŝĚĞ^^͘

Χ >ĂĐŽŶǀĞŶƚŝŽŶĞƐƚĐŽŶĐůƵĞƉŽƵƌƵŶĞĚƵƌĠĞĚĞϭϬĂŶƐŵŝŶŝŵƵŵ͘

Χ dŽƵƚŵŽŶƚĂŶƚŵŝƐăĚŝƐƉŽƐŝƚŝŽŶĂƵƚŝƚƌĞĚĞůΖĂǀĂŶĐĞƉŽƌƚĞƌĂŝŶƚĠƌġƚăĐŽŵƉƚĞƌĚĞƐĂŵŝƐĞă ĚŝƐƉŽƐŝƚŝŽŶăƵŶƚĂƵdžĠŐĂůăůĂŵŽLJĞŶŶĞĂƌŝƚŚŵĠƚŝƋƵĞŵĞŶƐƵĞůůĞĚĞƐĨŝdžŝŶŐƐƐƚĞƌƋƵŽƚŝĚŝĞŶĚƵ ŵŽŝƐͲƋƵŝŶĞƉŽƵƌƌĂġƚƌĞŝŶĨĠƌŝĞƵƌăϬйͲŵĂũŽƌĠĚĞϮϱϬƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞƐƵƌƵŶĞďĂƐĞĚĞϯϲϬ ũŽƵƌƐ͕ ĚĂŶƐ ůĂ ůŝŵŝƚĞ ĚƵ ƚĂƵdž ŵĂdžŝŵƵŵ ĨŝƐĐĂůĞŵĞŶƚ ĚĠĚƵĐƚŝďůĞ͕ ĠƚĂŶƚ ƉƌĠĐŝƐĠ ƋƵĞ ůĞ ƚĂƵdž ŵĂdžŝŵƵŵ ĨŝƐĐĂůĞŵĞŶƚ ĚĠĚƵĐƚŝďůĞ ĞƐƚ ă ĐĞ ũŽƵƌ ĚĞ ϭ͕ϭϴй ;ƚĂƵdž ĞŶ ǀŝŐƵĞƵƌ ĐŽŶŶƵ ĂƵϯϭͬϭϮͬϮϬϮϬͿŽƵĐŽƌƌĞƐƉŽŶĚƌĂĂƵdDWϮϬϮϭƐŽŝƚăůĂŵŽLJĞŶŶĞĂƌŝƚŚŵĠƚŝƋƵĞĂŶŶƵĞůůĞƉŽƵƌ ϮϬϮϭĚĞƐƚĂƵdžƚƌŝŵĞƐƚƌŝĞůƐƉƵďůŝĠƐĂƵũŽƵƌŶĂůŽĨĨŝĐŝĞů͘

L’encours au titrede l’avance en compte courant conclu entre ŐŝĚĞ^^Ğƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƐƚĚĞ ϭϬϬϬϬ000 euros et le produit d’intérêt comptabilisé au titre de l’exercice 2023 est de 481ϯϰϳ ĞƵƌŽƐ͘

ǀĞĐ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞ͗

ϰ͘ >ĞƚƚƌĞĚĞŐĂƌĂŶƚŝĞĠŵŝƐĞƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂƵƉƌŽĨŝƚĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞĞŶ ĚĂƚĞĚƵϮϵŵĂƌƐϮϬϮϮƌĞůĂƚŝǀĞăůĂƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶĚĞƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐĠůŝŐŝďůĞƐĂƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚ ĚĞϯϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗>ĞĐŽŶƐĞŝůd’administrationĚƵϭϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϭĂĂƵƚŽƌŝƐĠůĂůĞƚƚƌĞĂLJĂŶƚƉŽƵƌ

ŽďũĞƚĚĞŐĂƌĂŶƚŝƌůĞƌĞŵďŽƵƌƐĞŵĞŶƚĚĞƐϯϱϬϬϬϬϬϬϬĚΖĞƵƌŽƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞůĂƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>Ă DŽŶĚŝĂůĞĚĞƐϯϱϬϬd^/ĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗>ĂůĞƚƚƌĞŐĂƌĂŶƚŝĞƋƵĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƐΖĞŶŐĂŐĞăǀĞƌƐĞƌƐΖĠůğǀĞăϯϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ

ĂƵŐŵĞŶƚĠĚĞƚŽƵƚĞƐƐŽŵŵĞƐĚƵĞƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĠĐŚƵƐƉĂLJĂďůĞƐĂŶŶƵĞůůĞŵĞŶƚƚĞůƋƵĞƉƌĠǀƵĂƵ ŽŶƚƌĂƚĚĞ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶ͘

                                      

>ĂŐĂƌĂŶƚŝĞƉŽƌƚĞƐƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϯϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͘

ϱ͘ ŽŶƚƌĂƚ ĚĞ ƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶ ĚĞ ƚŝƚƌĞƐ ƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐ ă ĚƵƌĠĞ ŝŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞ ƉŽƵƌ ƵŶ ŵŽŶƚĂŶƚ ĚĞ ϯϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞĂƵƉƌŽĨŝƚĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞŶ ĚĂƚĞĚƵϮϵŵĂƌƐϮϬϮϮ͘

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le conseil d’administration du 23 mars 2022 a autorisé Le contrat ayant pour objet

ĚĞƉƌĠǀŽŝƌůĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĚĞϯϱϬϬd^/ĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞ ƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗>ĂƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉŽƌƚĞƐƵƌϯϱϬϬd^/ĚΖƵŶĞǀĂůĞƵƌŶŽŵŝŶĂůĞĚĞϭϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͕ĂǀĞĐƵŶĞ ƉƌĞŵŝğƌĞŽƉƚŝŽŶĚĞƌĞŵďŽƵƌƐĞŵĞŶƚĂŶƚŝĐŝƉĠĂƵƚĞƌŵĞĚΖƵŶĞƉĠƌŝŽĚĞĚĞϱĂŶƐ͕ƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂů ĚĞϯϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͕ĂƵŐŵĞŶƚĠĚĞƚŽƵƚĞƐƐŽŵŵĞƐĚƵĞƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĠĐŚƵƐ͕ĞƚƉŽƌƚĂŶƚŝŶƚĠƌġƚ ƐƵƌůĞŵŽŶƚĂŶƚĞŶƉƌŝŶĐŝƉĂůĂƵƚĂƵdžĨŝdžĞĚĞϲ͕ϯϱй͘

>ĞĐŽŶƚƌĂƚĂĠƚĠĐŽŶĐůƵůĞϮϵŵĂƌƐϮϬϮϮ͘

>ĂDŽŶĚŝĂůĞa enregistré un produit d'intérêt de 22 225 001 € au titre de l’exercice 2023.

ϲ͘ ŽŶƚƌĂƚĚΖĠŵŝƐƐŝŽŶĚĞƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐăĚƵƌĠĞŝŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞ;d^/ͿƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϯϱϬ

ϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞĞƚƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ĐŽŶĐůƵ ĞŶĚĂƚĞĚƵϭϮŽĐƚŽďƌĞϮϬϮϮ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le conseil d’administration du 23 mars 2022 a autorisé contrat prévoyant pour les ŵŽĚĂůŝƚĠƐĚΖĠŵŝƐƐŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĚĞϯϱϬϬd^/ĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

Le contrat d’émission prévoit la souscription par >ĂDŽŶĚŝĂůĞĚĞϯϱϬϬd^/ĚΖƵŶĞǀĂůĞƵƌƵŶŝƚĂŝƌĞĚĞϭϬϬ ϬϬϬĞƵƌŽƐ͕ĂǀĞĐƵŶĞƉƌĞŵŝğƌĞŽƉƚŝŽŶĚĞƌĞŵďŽƵƌƐĞŵĞŶƚĂŶƚŝĐŝƉĠĂƵƚĞƌŵĞĚΖƵŶĞƉĠƌŝŽĚĞĚĞϱĂŶƐ͕ƉŽƵƌ

ƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϯϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͕ĂƵŐŵĞŶƚĠĚĞƚŽƵƚĞƐƐŽŵŵĞƐĚƵĞƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĠĐŚƵƐ͕ ĞƚƉŽƌƚĂŶƚŝŶƚĠƌġƚƐƵƌůĞŵŽŶƚĂŶƚĞŶƉƌŝŶĐŝƉĂůĂƵƚĂƵdžĚĞĨŝdžĞĚĞϲ͕ϯϱй͘

>ĞĐŽŶƚƌĂƚĂĠƚĠĐŽŶĐůƵůĞϭϮŽĐƚŽďƌĞϮϬϮϮ͘

L’émission porte sur un montant de 350ϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĚĞ ϮϮϮϮϱϬϬϭĞƵƌŽƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞl’exercice 2023.

ϳ͘ ŽŶƚƌĂƚĚĞƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶĚĞƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐăĚƵƌĠĞ/ŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞ;d^/ͿƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞ ϭϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞĞƚƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ ĐŽŶĐůƵĞŶĚĂƚĞĚƵϭϮƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϮϮ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le conseil d’administration du 12 septembre 2022 a autorisé le contrat prévoyant les modalités de ƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĚĞϭϱϬϬd^/ĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ĞĐŽŶƚƌĂƚĚĞƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶĂƉƉƌŽƵǀĠƉƌĠǀŽŝƚůĂƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞde 1 500 TSDI d’une valeur ƵŶŝƚĂŝƌĞĚĞϭϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĠŵŝƐůĞϭϱƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϮϮ͕ĂǀĞĐƵŶĞƉƌĞŵŝğƌĞŽƉƚŝŽŶĚĞƌĞŵďŽƵƌƐĞŵĞŶƚ anticipé au terme d’une période de 5 ans, pour un montant ƚŽƚĂůĚĞϭϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͕ĂƵŐŵĞŶƚĠĚĞ ƚŽƵƚĞƐƐŽŵŵĞƐĚƵĞƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĠĐŚƵƐ͕ĞƚƉŽƌƚĂŶƚŝŶƚĠƌġƚƐƵƌůĞŵŽŶƚĂŶƚĞŶƉƌŝŶĐŝƉĂů͘>ĞƚĂƵdž fixe d’intérêt applicable est 5,18 % payable annuellement à terme échu.

L’émission porte sur un montant de 150ϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĚĞ ϳϲϵϵϵϵϵeuros au titre de l’exercice 2023.

ϴ͘ >ĞƚƚƌĞĚĞŐĂƌĂŶƚŝĞĠŵŝƐĞƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂƵƉƌŽĨŝƚĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞĞŶ

ĚĂƚĞĚƵϭϮƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϮϮƌĞůĂƚŝǀĞĂƵdƌĂŝƚĠĚΖĠŵŝƐƐŝŽŶĞƚĚĞƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶĚĞdŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐ ĠůŝŐŝďůĞƐĂƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le conseil d’administration du 12 septembre 2022 a autorisé la lettre de garantie ayant pour objet de ŐĂƌĂŶƚŝƌůĂŵŝƐĞăĚŝƐƉŽƐŝƚŝŽŶŝƌƌĠǀŽĐĂďůĞƉĂƌ >ĂDŽŶĚŝĂůĞĞŶƚĞŵƉƐƵƚŝůĞƐĞƚƉĂƌƚŽƵƐůĞƐŵŽLJĞŶƐ approprié le montant de 150 000 000 d’euros au titre de ůĂƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶĂƵdžϭϱϬϬd^/ĠŵŝƐƉĂƌ>Ă DŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞ^ƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ĂůĞƚƚƌĞĚĞŐĂƌĂŶƚŝĞƉƌĠǀŽŝƚƵŶŵŽŶƚĂŶƚŐĂƌĂŶƚŝƋƵĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞs’engage à verser s’élève à 150ϬϬϬ ϬϬϬĞƵƌŽƐĂƵŐŵĞŶƚĠĚĞƚŽƵƚĞƐƐŽŵŵĞƐĚƵĞƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĠĐŚƵƐƉĂLJĂďůĞƐĂŶŶƵĞůůĞŵĞŶƚƚĞůƋƵĞ ƉƌĠǀƵĂƵŽŶƚƌĂƚĚĞ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶ͘

ǀĞĐƌŝĂůEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͗

ϵ͘ ŽŶƚƌĂƚĚĞƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶĞƚĚΖĠŵŝƐƐŝŽŶĚĞƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐăĚƵƌĠĞŝŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞ;d^/ͿƉŽƵƌƵŶ ŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĠŵŝƐƉĂƌƌŝĂůEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐĞƚƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚEW ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕ĐŽŶĐůƵĞŶĚĂƚĞĚƵϴĂǀƌŝůϮϬϮϮ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗>Ğconseil d’administration du ϮϯŵĂƌƐϮϬϮϮĂĂƵƚŽƌŝƐĠůĞĐŽŶƚƌĂƚƉƌĠǀŽLJĂŶƚůĞƐ ŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞƉƌĠǀŽŝƌůĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚEW ĚĞϭϱϬϬd^/ĠŵŝƐƉĂƌƌŝĂůEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ΖĠŵŝƐƐŝŽŶƉŽƌƚĞƐƵƌϭϱϬϬd^/ĚΖƵŶĞǀĂůĞƵƌŶŽŵŝŶĂůĞĚĞϭϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͕ĂǀĞĐƵŶĞƉƌĞŵŝğƌĞŽƉƚŝŽŶĚĞ ƌĞŵďŽƵƌƐĞŵĞŶƚĂŶƚŝĐŝƉĠĂƵƚĞƌŵĞĚΖƵŶĞƉĠƌŝŽĚĞĚĞϱĂŶƐ͕ƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϭϱϬϬϬϬϬϬϬ ĞƵƌŽƐ͕ĂƵŐŵĞŶƚĠĚĞƚŽƵƚĞƐƐŽŵŵĞƐĚƵĞƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĠĐŚƵƐ͕ĞƚƉŽƌƚĂŶƚŝŶƚĠƌġƚƐƵƌůĞŵŽŶƚĂŶƚ ĞŶƉƌŝŶĐŝƉĂů͘>ĞƐd^/ŽŶƚĠƚĠĠŵŝƐƉĂƌƌŝĂůEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐůĞϭϯũƵŝŶϮϬϮϮĞƚŽŶƚĠƚĠƐŽƵƐĐƌŝƚƐůĞ ŵġŵĞũŽƵƌƐĞůŽŶůĂƌĠƉĂƌƚŝƚŝŽŶƐƵŝǀĂŶƚĞ͗

•              ϵϬϬd^/ƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϵϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ

•              ϲϬϬd^/ƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϲϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐ͘

>ĞƚĂux d’intérêt ĨŝdžĞĂƉƉůŝĐĂďůĞĞƐƚĚĞϰ͕ϬϴйƉĂLJĂďůĞĂŶŶƵĞůůĞŵĞŶƚăƚĞƌŵĞĠĐŚƵ͘

>ĂƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉŽƌƚĞƐƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϱϬϬϬϬϬϬϬĞƵƌŽƐĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠĚĞƐƉƌŽĚƵŝƚƐ d’intérêts de ϯϲϳϮϬϬϬĞƵƌŽƐĂƵtitre de l’exercice 2023.

ǀĞĐEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͗

ϭϬ͘ ǀĞŶĂŶƚŶΣϮĞŶĚĂƚĞĚƵϭϯŽĐƚŽďƌĞϮϬϮϮĂƵƉĂĐƚĞĚΖĂĐƚŝŽŶŶĂŝƌĞƐĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚEW ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ Ğƚ ĞŶ ƉƌĠƐĞŶĐĞ ĚΖƌŝĂů EW ƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͕ 'ϮZ WƌĠǀŽLJĂŶĐĞ͕ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ ZĞƚƌĂŝƚĞ ƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞĞƚEWZĞƚƌĂŝƚĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le conseil d’administration a autorisé le 12 octobre 2022 l’avenant n°2 ayant ŽďũĞƚĚĞŵĞƚƚƌĞĞŶ ĐŽŚĠƌĞŶĐĞůĞƐƐƚŝƉƵůĂƚŝŽŶƐĚƵWĂĐƚĞƌĞůĂƚŝǀĞƐĂƵdžĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚƐĞŶƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚĚĞ EWĂǀĞĐůĞƐŶŽƵǀĞůůĞƐƐƚŝƉƵůĂƚŝŽŶƐĚĞƐdƌĂŝƚĠƐĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ^ƚŽĐŬ>DŶǑZ^ϭϲϬϬϱϯ͕^ƚŽĐŬEWŶǑ Z^ϭϳϬϬKƌŽϯĞƚEĞǁƵƐŝŶĞƐƐŶǑZ^ϭϲϬϬϱKϯŵŽĚŝĨŝĠĞƐƉĂƌĂǀĞŶĂŶƚƐƋƵŝĨŽƌŵĂůŝƐĞŶƚůĂƐƵďƐƚŝƚƵƚŝŽŶ ƌĞƐƉĞĐƚŝǀĞ͕ĞŶƚĂŶƚƋƵĞƉĂƌƚŝĞƐĂƵdždƌĂŝƚĠƐĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ͕ĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞZĞƚƌĂŝƚĞƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞ ĞƚĚĞEWZĞƚƌĂŝƚĞă>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚăEWƐƐƵƌĂŶĐĞƐ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

L’avenant n°2 prévoit :

-          >ĂƐƵďƐƚŝƚƵƚŝŽŶĚĞƐƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌƐ͖

-          >ΖĞdžĐůƵƐŝŽŶĚĞƐĐŽŶƚƌĂƚƐŶŽŶĠůŝŐŝďůĞƐĂƵƌĠŐŝŵĞ&ZW^͖

>ΖŝŶƚƌŽĚƵĐƚŝŽŶĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ ZĞƚƌĂŝƚĞ ƐƵƉƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞ Ğƚ EWZĞƚƌĂŝƚĞ ĞŶ ƋƵĂůŝƚĠ ĚĞ ƐŝŐŶĂƚĂŝƌĞƐ ŝŶƚĞƌǀĞŶĂŶƚƐĂƵWĂĐƚĞ͘

ǀĞĐůĂ&ŽŶĚĂƚŝŽŶĚΖŶƚƌĞƉƌŝƐĞ'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͗

ϭϭ͘ WƌŽƌŽŐĂƚŝŽŶĞŶϮϬϮϮƉŽƵƌϱĂŶƐĚĞƐƐƚĂƚƵƚƐĚĞůĂ&ŽŶĚĂƚŝŽŶĚΖŶƚƌĞƉƌŝƐĞ'ϮZ>Ă

DŽŶĚŝĂůĞƉŽƵƌůĂǀŝƚĂůŝƚĠĂƌƚŝƐƚŝƋƵĞ͕ĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚĚĞƐƵďǀĞŶƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăŚĂƵƚĞƵƌĚĞ ϮϵϮ862 euros par an pendant 5 ans et établissement d’une ĐĂƵƚŝŽŶƐŽůŝĚĂŝƌĞĂǀĞĐEWWĂƌŝďĂƐ ĂƵƉƌŽĨŝƚĚĞůĂĚŝƚĞĨŽŶĚĂƚŝŽŶ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le 16 juin 2021, le Conseil d’administration a autorisé >ĂDŽŶĚŝĂůĞà s’engager à ǀĞƌƐĞƌ ϭ464 310 € au titre du programme d’action pluriannuel à réaliser par la Fondation. Ce versement est assorti d’une caution bancaire solidaire souscrite auprès de BNP WĂƌŝďĂƐ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗ĞƚĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚŐĂƌĂŶƚŝƚůĞƉĂŝĞŵĞŶƚăƉƌĞŵŝğƌĞĚĞŵĂŶĚĞ͕ĂƵƉƌŽĨŝƚĚĞůĂ&ŽŶĚĂƚŝŽŶ

'ϮZ > DKE/>͕ ĚĞ ůĂ ƐŽŵŵĞ ĚĞ ϭϰϲϰ310 € sur 5 ans, soit ϮϵϮϴϲϮ € par an jusqu’au 31 ĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϲ͘

>ĞŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĐŽŵƉƚĂďŝůŝƐĠăƚŝƚƌĞd’Appel de fonds s’élève à 292ϴϲϮĞƵƌŽƐĞŶϮϬϮϯ͘

ϭϮ͘ WƌŽƌŽŐĂƚŝŽŶĞŶϮϬϮϬƉŽƵƌϲĂŶƐĚĞƐƐƚĂƚƵƚƐĚĞůĂ&ŽŶĚĂƚŝŽŶĚΖŶƚƌĞƉƌŝƐĞ'ϮZ >ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ ĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚĚĞƐƵďǀĞŶƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăŚĂƵƚĞƵƌĚĞϴϬϬ000€ par anƉĞŶĚĂŶƚϲĂŶƐĞƚ ĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚĚΖƵŶĞĐĂƵƚŝŽŶƐŽůŝĚĂŝƌĞĂǀĞĐEWĂƵƉƌŽĨŝƚĚĞůĂĚŝƚĞĨŽŶĚĂƚŝŽŶ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le 26 septembre 2019, le Conseil d’administration a autorisé >ĂDŽŶĚŝĂůĞà s’engager ă ǀĞƌƐĞƌ ϰϴϬϬϬϬϬ € au titre du programme d’action pluriannuel à réaliser par la Fondation. Ce versement est assorti d’une caution bancaire solidaire souscrite auprès de BNP Paribas.

Le Conseil d’administration du 25 septembre 2013 avait approuvé les statuts de la Fondation'ϮZ>Ă

DŽŶĚŝĂůĞ ainsi que la mise en œuvre des formalités nécessaires à l’établissement d’une caution

ƐŽůŝĚĂŝƌĞ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗ĞƚĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚŐĂƌĂŶƚŝƚůĞƉĂŝĞŵĞŶƚăƉƌĞŵŝğƌĞĚĞŵĂŶĚĞ͕ĂƵƉƌŽĨŝƚĚĞůĂ&ŽŶĚĂƚŝŽŶ 'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ĚĞůĂƐŽŵŵĞĚĞϰϴϬϬϬϬϬ€ƐƵƌϲĂŶƐ͕ƐŽŝƚϴϬϬϬϬϬ€ƉĂƌĂŶ͘

Le montant total de la subvention comptabilisée s’élève à 800 000 € en 2023 avec un engagement hors ďŝůĂŶƌĞƐƚĂŶƚĚĞϭϲϬϬϬϬϭĞƵƌŽƐ͘

ǀĞĐ^'D'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͗

ϭϯ͘ ǀĞŶĂŶƚŶΣϯăůĂƌĞĐŽŶŶĂŝƐƐĂŶĐĞĚĞĚĞƚƚĞƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞă^'D'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞŶĚĂƚĞĚƵ ϴŵĂƌƐϮϬϭϴ͕ƐŝŐŶĠůĞϴĨĠǀƌŝĞƌϮϬϮϭ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le Conseil d’administration du 16 décembre 2020 a autorisé l’ajustement du montant de la dette prévue par la convention initiale à la suite de l’apport par >ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ĞŶĚĂƚĞĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌ 2020 d’immeubles qu’elle détenait à SAS AGLM IMMO.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

➢  >ĂƌĞĐŽŶŶĂŝƐƐĂŶĐĞĚĞĚĞƚƚĞ͕ƐŝŐŶĠĞůĞϴŵĂƌƐϮϬϭϴƉƌĠǀŽŝƚůĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐƐƵŝǀĂŶƚĞƐ͗

-          DŽŶƚĂŶƚŝŶŝƚŝĂůĚĞůĂĚĞƚƚĞ͗ϭϰϲϱϲϲϮϲϰ€

-          Le montant de la dette évoluera chaque année en fonction notamment du montant de l’impôt ƋƵĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƌğŐůĞƌĂă^'D'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͘

➢  L’avenant n°1 fait évoluer les modalités de la reconnaissance de dette initiale selon les conditions ƐƵŝǀĂŶƚĞƐ͗

-          DŽŶƚĂŶƚŝŶŝƚŝĂůĚĞůĂĚĞƚƚĞ͗ϭϰϲϱϲϲϮϲϰ€

-          Le montant de la dette à date de signature de l’avenant s’élève à 218ϬϬϲϭϱϯ€͘

➢  L’avenant n°2 fait évoluer les modalités de la reconnaissance de dette initiale selon les conditions ƐƵŝǀĂŶƚĞƐ͗

-          DŽŶƚĂŶƚŝŶŝƚŝĂůĚĞůĂĚĞƚƚĞ͗ϭϰϲϱϲϲϮϲϰ€

-          Le montant de la dette à date de signature de l’avenant s’élève à 309ϰϴϬϵϯϯ€͘

➢  L’avenant n°3 pƌĠĐŝƐĞƋƵĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂŐĠŶĠƌĠƵŶĞƉůƵƐͲvalue fiscale nette soumise à l’impôt sur les sociétés au taux global de 32,02% pour l’exercice 2020.

Le montant amorti sur l’exercice 2023 s’élève à 2ϱϳϭϬϭϬĞƵƌŽƐ͕ƉŽƌƚĂŶƚůĞŵŽŶƚĂŶƚĚĞůĂĚĞƚƚĞĂƵ ϯϭĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϯăϮϬϱϭϭϯϬϳϴĞƵƌŽƐ͘

ϭϰ͘ ŵŝƐƐŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĚĞĐĞƌƚŝĨŝĐĂƚƐŵƵƚƵĂůŝƐƚĞƐĞŶĚĂƚĞĚƵϭĞƌĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϭϲƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌůĂ ^'D'ϮZ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ

Date d’autorisation par le Conseil d’administration et les AG͗ϭϮͬϭϬͬϮϬϭϲ͕ϯϬͬϭϭͬϮϬϭϲĞƚϯϬͬϭϭͬϮϬϭϳ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗L'Assemblée générale   du   30   novembre 2017   a   autorisé   et approuvé l’émission   ƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĚĞĐĞƌƚŝĨŝĐĂƚƐŵƵƚƵĂůŝƐƚĞƐƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌ^'D'ϮZ>DKE/>͕ƉŽƵƌƵŶ ŵŽŶƚant maximal   de   150 000 000 €.   Cette   autorisation   annule et remplace la précédente ĂƵƚŽƌŝƐĂƚŝŽŶĚƵϯϬŶŽǀĞŵďƌĞϮϬϭϲĞƚĐůƀƚƵƌĞƉĂƌĂŶƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶůĂƉĠƌŝŽĚĞĚĞƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶĚĞĐĞƚƚĞ émission découlant de l’autorisation du 30 novembre 2016.

L’Assemblée générale extraordinaire du 18 novembre 2021, a autorisé une nouvelle émission d’un montant maximal de 150 millions d’euros de certificats mutualistes, avec une valeur nominal unitaire de 10 €.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

➢  >ΖĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚĚĞ^'D'ϮZ>MONDIALE à souscrire   l’ensemble   des certificats mutualistes à émettre au prix de 10 € par titre dans la limite d’un montant total de 150 millions d’euros.

➢  L’émission  sera  réalisée  au  fur et  à  mesure  de  la  souscription  des  certificats  dans ƵŶĚĠůĂŝ maximum  de  24  mois  à  compter  de  la  date  de  l’Assemblée  générale  ayant autorisé  et  ĂƉƉƌŽƵǀĠĐĞƚƚĞĠŵŝƐƐŝŽŶ͕ĠƚĂŶƚĞŶƚĞŶĚƵƋƵĞůĞƐĐĞƌƚŝĨŝĐĂƚƐŵƵƚƵĂůŝƐƚĞƐĚĠƚĞŶƵƐĞŶƉƌŽƉƌĞ ƉĂƌ^'D'ϮZ>DKE/>ƉĂƌƐƵŝƚĞĚĞƌĂĐŚĂƚƐĚĞĐĞƌƚŝĨŝĐĂƚƐĠŵŝƐĚĂŶƐůĞĐĂĚƌĞĚĞ l’émission  autorisée  par  l’assemblée  générale  du 30   novembre   2016   seront   remplacés   prioritairement à l’émission   des   certificats objet de  la  présente autorisation.

➢  >ĂƌĠŵƵŶĠƌĂƚion est fixée chaque année par l’Assemblée générale ordinaire de >ĂDŽŶĚŝĂůĞůŽƌƐĚĞ

|’approbation des comptes, dans les limites fixées par la loi et payable en numéraire.

➢  >ĞƐĨƌĂŝƐĚΖĠŵŝƐƐŝŽŶăůĂĐŚĂƌŐĞĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞseront d‘un montant maximum de 150 000 €.

➢  La mise en place d’un programme de rachat au titre des années 2016, 2017 et 2018.

                 >ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠĚĞƐĠŵŝƐƐŝŽŶƐĚĞϯϳϴϳ360 euros au titre de l’exercice 2023.

ǀĞĐ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞ͗

ϭϱ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶĚΖƵŶd^ZƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂƵƉƌğƐĚΖ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞăŚĂƵƚĞƵƌĚĞϭϬϬϬϬϬϬϬϬ ĞƵƌŽƐĞŶĚĂƚĞĚƵϯũƵŝŶϮϬϭϵ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le Conseil d’administration du 27 mars 2019 a autorisé l’émission par AG2R Prévoyance d’un emprunt obligatoire subordonné de dernier rang à durée déterminée pour un montant de 100ϬϬϬ 000€.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          L’émission porte sur des titres subordonnés rembourƐĂďůĞƐ ĚĞ ϭϬϬϬϬϬϬϬϬ €͕ ƐŽŝƚ ϭϬϬϬ ŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐĚĞϭϬϬ000 € chacune.

-          Le taux d’intérêt annuel fixe est de 4,12% payable annuellement.

-          ĞƐƚŝƚƌĞƐƐŽŶƚĠŵŝƐƉŽƵƌƵŶĞĚƵƌĠĞĚĞϯϬĂŶƐ͘

-          L’émetteur dispose de la possibilité de rembourser tout ou partie de l’emprunt sur une durée de 5 ans après l’émission des titres, à condition d’en avoir informé préalablement l’ACPR.

>ĞŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĐŽŵƉƚĂďŝůŝƐĠƐƐƵƌůĞƐƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐremboursables s’élève à 4 120 000 € en 2023.

ϭϲ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĚΖƵŶĞŵƉƌƵŶƚŽďůŝŐĂƚĂŝƌĞĚĞĚĞƌŶŝĞƌƌĂŶŐăĚƵƌĠĞ/ŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞĠŵŝƐ

ƉĂƌ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϳϬϬϬϬ000 € en date du 21 décembre 2018

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗>ĞConseil d’administration ĚƵϭϵĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϭϴĂĂƵƚŽƌŝƐĠůĂƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>Ă

DŽŶĚŝĂůĞd’un emprunt obligataire de dernier rang à durée indéterminée portant intérêt à taux fixe ĠŵŝƐƉĂƌ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϳϬϬϬϬ000 €.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          EŽŵŝŶĂů͗ϭϬϬϬϬϬ€;ƐŽŝƚϳϬϬŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐͿ

-          Taux d’intérêt͗ƚĂƵdžĨŝdžĞĚĞϰ͕ϭϮйƉĂLJĂďůĞĂŶŶƵĞůůĞŵĞŶƚăƚĞƌŵĞĠĐŚƵůĞϮϭĚĠĐĞŵďƌĞĚĞ ĐŚĂƋƵĞĂŶŶĠĞĞƚƉŽƵƌůĂƉƌĞŵŝğƌĞĨŽŝƐůĞϮϭĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϭϵƉŽƵƌůĂƉĠƌŝŽĚĞĚƵϮϭĚĠĐĞŵďƌĞ 2018 (inclus) jusqu’au 21 décembre 2019.

>Ğmontant total des intérêts comptabilisés au titre de l’emprunt s’élève à 2ϴϴϰϬϬϬĞƵƌŽƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞ l’exercice 2023.

ϭϳ͘ ŽŶƚƌĂƚ ĚĞ ƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶ ĚĞ ƚŝƚƌĞƐ ƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐ ă ĚƵƌĠĞ ŝŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞ ĚĞ ϭϬϬ ϬϬϬ ϬϬϬ

ĞƵƌŽƐĐŽŶĐůƵƐĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞĞŶĚĂƚĞĚƵϭϳĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϬ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le Conseil d’administration du 16 décembre 2020 a autorisé l’émission par AG2R WƌĠǀŽLJĂŶĐĞĚĞƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐăĚƵƌĠĞŝŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϬϬϬϬϬ000€.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          L’émission porte sur des titres subordonnés remboursables de 100ϬϬϬϬϬϬ €͕ ƐŽŝƚ ϭϬϬϬ ŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐĚĞϭϬϬ000 € chacune.

-          Le taux d’intérêt annuel fixe est de 4% payable annuellement.

>ĞŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĐŽŵƉƚĂďŝůŝƐĠƐƐƵƌůĞƐƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐƌĞŵďŽƵƌƐĂďůĞƐs’élèveăϰϬϬϬ ϬϬϬeuros au titre de l’exercice 2023.

ϭϴ͘ ǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϮϭĂƵdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞEΣW^ϮϬϬϬϱ&ĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞĞƚ >ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ƐŝŐŶĠĞŶĚĂƚĞĚƵϰ:ĂŶǀŝĞƌϮϬϮϭƉĂƌ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞĞƚĞŶĚĂƚĞĚƵϱ:ĂŶǀŝĞƌϮϬϮϭ ƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le Conseil d’administration a autorisé le 15 décembre 2021 la mise en place de l’avenant 01.21. Il a pour objet l’évolution du taux de commission de ƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞăĞĨĨĞƚĚƵϬϭ͘Ϭϭ͘ϮϬϮϭ͘

Le Conseil d’administration avait autorisé le 17 décembre 2020 la mise en place du traité de ƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞW^ϮϬϬϬϱ&͕ăĞĨĨĞƚĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϬ͕ĞŶƚƌĞ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞ͕ĞŶƋƵĂůŝƚĠĚĞĐĠĚĂŶƚĞ͕Ğƚ >ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ĞŶƋƵĂůŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌ͘

Ğ ƚƌĂŝƚĠ Ă ƉŽƵƌ ŽďũĞƚ ĚĞ ƌĠĂƐƐƵƌĞƌ ůĞƐ ĐŽŶƚƌĂƚƐ ĂƐƐƵƌĠƐ ƉĂƌ 'ϮZ WƌĠǀŽLJĂŶĐĞ ƐƵƌ ůĞƐ ƌŝƐƋƵĞƐ ƉƌĠǀŽLJĂŶĐĞ ĞƚĨƌĂŝƐ ĚĞ ƐĂŶƚĠ ŶĞƚƐ ĚĞƚŽƵƚĞ ĂƵƚƌĞ ĐĞƐƐŝŽŶĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞƉƌŽƉŽƌƚŝŽŶŶĞůůĞĞƚ ŶŽŶ

ƉƌŽƉŽƌƚŝŽŶŶĞůůĞ͘ĞƚƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŝŶƚĞƌŶĞƐΖŝŶƐĐƌŝƚĚĂŶƐůĞďĞƐŽŝŶĚĞƐĠĐƵƌŝƐĂƚŝŽŶĚƵƌĂƚŝŽĚĞ ƐŽůǀĂďŝůŝƚĠĚΖ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞĞŶƌĠĚƵŝƐĂŶƚƵŶĞƉĂƌƚŝĞĚĞƐŽŶďĞƐŽŝŶĚĞĐĂƉŝƚĂů͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

L’avenant 01.21 prévoit une évolution du taux de commission de réassurance de 15% en 2020 à 14% ĞŶϮϬϮϭ͘

>ĞƚƌĂŝƚĠĂƵƚŽƌŝƐĠůĞϭϲĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϬƉƌĠǀŽŝƚŶŽƚĂŵŵĞŶƚ͗

Χ    hŶĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăŚĂƵƚĞƵƌĚĞϮϱйĚĞƐĐŽŶƚƌĂƚƐĂƐƐƵƌĠƐƉĂƌ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞ ƐƵƌůĞƐƌŝƐƋƵĞƐƉƌĠǀŽLJĂŶĐĞĞƚĨƌĂŝƐĚĞƐĂŶƚĠ͕

Χ    >ĞǀĞƌƐĞŵĞŶƚƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞà AG2R Prévoyance d’une commission fixée à 15% des primes ĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ͕

                        Χ       >ĞǀĞƌƐĞŵĞŶƚƉĂƌ'ϮZƉƌĠǀŽLJĂŶĐĞă>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͗

▪  D’une prime unique exceptionnelle correspondant à la reprise des engagements à la date d’effet du traité affectée de la quoteͲpart s’élevant à 917Ϭϱϰ259 €. ĞƚƚĞƉƌŝŵĞƐĞƌĂǀĞƌƐĠĞƐŽƵƐĨŽƌŵĞĚĞƚŝƚƌĞƐĞŶǀĂůĞƵƌĚĞŵĂƌĐŚĠ͕

▪  En 2020, des produits financiers correspondant à la période entre la date d’effet ĚƵƚƌĂŝƚĠĞƚůĂĚĂƚĞĚĞǀĞƌƐĞŵĞŶƚĚĞůĂƉƌŝŵĞƵŶŝƋƵĞĞdžĐĞƉƚŝŽŶŶĞůůĞ͘

>’avenantn’a ĚŽŶŶĠůŝĞƵăĂƵĐƵŶĨůƵdžĨŝŶĂŶĐŝĞƌau titre de l’exercice 2023.

ϭϵ͘ ǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϮϮĞŶĚĂƚĞĚƵϭϵũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϮĂƵdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞĚƵ&ŽŶĚƐ'ĠŶĠƌĂůĚΖ/ƐŝĐĂ

WƌĠǀŽLJĂŶĐĞŶΣ&'ϭϰϬϬϱϳĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞŶĚĂƚĞϮϬĨĠǀƌŝĞƌϮϬϭϰ

KďũĞƚ͗>ĞĐŽŶƐĞŝůĚΖĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝŽŶĚƵϭϱĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϭĂƵƚŽƌŝƐĞůΖĂǀĞŶĂŶƚĂLJĂŶƚƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞ͗

•       ZĠƐŝůŝĞƌĂƵϯϭĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϮϭůĞƚƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣ&'ϭϰϬϬϱEĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ/^/ WƌĠǀŽLJĂŶĐĞ;ĨƵƐŝŽŶŶĠĂǀĞĐ'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞͿĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĐŽŶĐůƵůĞϵƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϭϰ͖

•       ƚĞŶĚƌĞůĞƉĠƌŝŵğƚƌĞĚƵƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞĚĞĐŽŶƚƌĂƚƐƌĠĂƐƐƵƌĠƐƉĂƌůĞƚƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ ŶΣ&'ϭϰϬϬϱϳĞŶƌĞƉƌĞŶĂŶƚĞŶĐŽŶƐĠƋƵĞŶĐĞůĞƐĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚƐƉƌĠĂůĂďůĞŵĞŶƚƌĠĂƐƐƵƌĠƐĚĂŶƐ ůĞƚƌĂŝƚĠŶΖ&'ϭϰϬϬϱE͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗>ĞƐĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚƐƉƌĠĂůĂďůĞŵĞŶƚƌĠĂƐƐƵƌĠƐĚĂŶƐůĞƚƌĂŝƚĠŶΣ&'ϭϰϬϬϱEƋƵŝĂǀĂŝƚĠƚĠƌĠƐŝůŝĠ

ĂƵ ϯϭͬϭϮͬϮϬϮϭ ƐŽŶƚ ĚĠƐŽƌŵĂŝƐ ƌĞƉƌŝƐ ĚĂŶƐ ůĞƚƌĂŝƚĠ ŶΣ &'ϭϰϬϬϱϳĞƚ ĚĞŵĞƵƌĞŶƚĚĂŶƐ ůĞƐ ŵġŵĞƐ ĐŽŶĚŝƚŝŽŶƐ͘

>ĞƚƌĂŝƚĠĞƚƐŽŶĂǀĞŶĂŶƚŶΣϬϭ͘ϭϲ͕ăĞĨĨĞƚĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϭϲ͕ƉƌĠǀŽŝĞŶƚŶŽƚĂŵŵĞŶƚ͗

•       >ĂƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞƐƵƌůĂƉĂƌƚŝĞĞŶͨ&ŽŶĚƐ'ĠŶĠƌĂůͩĚĞƐĐŽŶƚƌĂƚƐĐŽŵƉŽƐĂŶƚůĞƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ ƌĠĂƐƐƵƌĠ͕

•       >ΖĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăŚĂƵƚĞƵƌĚĞϭϬϬйĚƵƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ͕

•       >ĞǀĞƌƐĞŵĞŶƚă'ϮZWƌĠǀŽLJĂŶĐĞƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ĚΖƵŶĞƉĂƌƚ͕ĚΖƵŶĞĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶĠŐĂůĞă Ϭ͘ϭϱйĚƵƉĂƐƐŝĨŵŽLJĞŶƌĠĂƐƐƵƌĠĂŝŶƐŝƋƵĞ͕ĚΖĂƵƚƌĞƉĂƌƚ͕ĚΖƵŶĞƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶďĠŶĠĨŝĐŝĂŝƌĞ͕

•       hŶĞŐĂƌĂŶƚŝĞĚĞƚĂƵdžĚĞϬ͘ϱйƉŽƌƚĠĞƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ;ĂǀĞŶĂŶƚŶΣϬϭ͘ϭϲͿ͘

WŽƵƌĐĞƚƌĂŝƚĠ͕>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠƵŶĞƌĠŵƵŶĠƌĂƚŝŽŶĨŝŶĂŶĐŝğƌĞĚĞϰϰϱϯϯϴϱĞƵƌŽƐĂŝŶƐŝ qu’une commission de réassurance de 342 568 euros au titre de l’exercice 2023.  

ǀĞĐ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞ͗

ϮϬ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶ ƉĂƌ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ ĚĞ ƚŝƚƌĞƐ ƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐ ƌĞŵďŽƵƌƐĂďůĞƐ ĠŵŝƐ ƉĂƌ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞƉŽƵƌŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϭϬϬϬϬϬ000 €

EĂƚƵƌĞ Ğƚ ŽďũĞƚ͗ Le Conseil d’administration du 15 décembre 2016 a autorisé l’émission par >Ă

DŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞĚĞd^ZŝŶƚĠŐƌĂůĞŵĞŶƚƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϬϬϬϬϬ 000€.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          L’émission porte sur des titres subordonnés remboursables de 100ϬϬϬϬϬϬ €͕ ƐŽŝƚ ϭϬϬϬ ŽďůŝŐĂƚŝŽŶƐĚĞϭϬϬ000 € chacune.

-          Le taux d’intérêt ĂŶŶƵĞůĨŝdžĞĞƐƚĚĞϱйƉĂLJĂďůĞĂŶŶƵĞůůĞŵĞŶƚ͘

-          ĞƐƚŝƚƌĞƐƐŽŶƚĠŵŝƐƉŽƵƌƵŶĞĚƵƌĠĞĚĞϯϬĂŶƐ͘

-          L’émetteur dispose de la possibilité de rembourser tout ou partie de l’emprunt sur une durée de 5 ans après l’émission des titres, à condition d’en avoir informé préalablement l’ACPR.

                                >ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĚĞϱϬϬϬϬϮeuros au titre de l’exercice 2023.

Ϯϭ͘ ǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϮϬĂƵdƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ&'ϭϭϬϬϱĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ

ƐŝŐŶĠůĞϭϲũƵŝůůĞƚϮϬϮϬƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚůĞϮϱĂŽƸƚϮϬϮϬƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le Conseil d’administration a autorisé le 10 juin 2020 la mise en place de l’avenant

01.20. Il a pour objet d’intégrer le fonds «ƵƌŽĐƚŝĨ^ĠůĞĐƚŝŽŶͩĂƵƚƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ&'ϭϭϬϬϱ ĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚĚĞƉƌĠĐŝƐĞƌůĞƐŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶƐ ďĠŶĠĨŝĐŝĂŝƌĞƐůŝĠĞƐăĐĞĨŽŶĚƐ͘/ůĂƉƌŝƐĞĨĨĞƚăĐŽŵƉƚĞƌĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϬ͘

Le Conseil d’administration avait autorisé la mise en place du traité de réassurance FG11005AĞŶ ƌĞŵƉůĂĐĞŵĞŶƚĚĞƐĚĞƵdžƚƌĂŝƚĠƐĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞWZϮϬϬϬϱϯĞƚE:ϮϬϬϭϱϯ͕ăĐŽŵƉƚĞƌĚĞϭĞƌũĂŶǀŝĞƌ ϮϬϭϭ͕ĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞ͕ĞŶƋƵĂůŝƚĠĚĞĐĠĚĂŶƚĞ͕Ğƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ĞŶƋƵĂůŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌ͘

/ůĐŽŶĐĞƌŶĞůĞƐƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞƐĞŶĐŽƵƌƐĂƵϯϭͬϭϮͬϮϬϭϬŝƐƐƵƐĚĞƐƚƌĂŝƚĠƐƌĠƐŝůŝĠƐĂŝŶƐŝƋƵĞƚŽƵƚĞƐŶŽƵǀĞůůĞƐ ƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƐăĐŽŵƉƚĞƌĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϭϭ͘

ĞƚƌĂŝƚĠĂǀĂŝƚĠƚĠŵŽĚŝĨŝĠƉĂƌůĞƐĂǀĞŶĂŶƚƐŶΣϬϭ͘ϭϲĞƚϬϮ͘ϭϲ͕ăĞĨĨĞƚĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϭϲŝŶƚĠŐƌĂŶƚƵŶĞ ŐĂƌĂŶƚŝĞĚĞƚĂƵdž͕ŵŽĚŝĨŝĂŶƚůĂĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞĞƚůĞƐĨƌĂŝƐĚƵƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌ;ĂǀĞŶĂŶƚŶΣϬϭ͘ϭϲͿ

Ğƚ ƉƌĠĐŝƐĂŶƚ ůĞ ƚƌĂŝƚĞŵĞŶƚ ĚĞƐ ƌĠƚƌŽĐĞƐƐŝŽŶƐ ĚĞƐ ĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶƐ ĚĞƐ ĨŽŶĚƐ ĚĞ ůĂ ƉŽĐŚĞ ĂĐƚŝǀĞ ĚĞƐ ƵƌŽƚŚĠŵĂƚŝƋƵĞƐ;ĂǀĞŶĂŶƚŶΣϬϮ͘ϭϲͿ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

ĞƚƌĂŝƚĠƉƌĠǀŽŝƚŶŽƚĂŵŵĞŶƚ͗

Χ

Le versement d’une participation bénéficiaire,

Χ

L’insertion d’une garantie de taux de 0.5% portée par >ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚůĂŵŽĚŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚĞƐ ŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞĐĂůĐƵůĚĞůĂƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶďĠŶĠĨŝĐŝĂŝƌĞ;ĂǀĞŶĂŶƚŶΣϬϭ͘ϭϲͿ͕

Χ

Le versement d’une commission à >ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĚĞϬ͘ϭϱйĚƵƉĂƐƐŝĨ ƌĠĂƐƐƵƌĠ;ĂǀĞŶĂŶƚƐŶΣϬϭ͘ϭϲĞƚϬϮ͘ϭϲͿ͕

Χ

>ĞƌĞǀĞƌƐĞŵĞŶƚŝŶƚĠŐƌĂůă>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞĚĞƐƌĠƚƌŽĐĞƐƐŝŽŶƐĚĞĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶƐƉĞƌĕƵĞƐ ƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐĨŽŶĚƐĚĞůĂƉŽĐŚĞĂĐƚŝǀĞĚĞƐƵƌŽƚŚĠŵĂƚŝƋƵĞƐ;ĂǀĞŶĂŶƚŶΣϬϮ͘ϭϲͿ͘

>ĞƐƉƌŝŶĐŝƉĂůĞƐĐĂƌĂĐƚĠƌŝƐƚŝƋƵĞƐĚĞĐĞŶŽƵǀĞůĂǀĞŶĂŶƚƐŽŶƚůĞƐƐƵŝǀĂŶƚĞƐ͗

                        Χ     >ĞĨŽŶĚƐĞƐƚŝŶƚĠŐƌĠĞŶƋƵŽƚĞͲƉĂƌƚăϭϬϬй͖

Χ Le versement d’une commission à >ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞs’élevant à 0,15% du passif réassuré, ainsi que d’une participation bénéficiaire, dont le taux sera défini par l’Assemblée générale de >ĂDŽŶĚŝĂůĞen fonction des résultats financiers de l’année du Fonds ŐĠŶĠƌĂů͘ Ğ ƚĂƵdž ŶĞ ƉŽƵƌƌĂ ġƚƌĞ ŝŶĨĠƌŝĞƵƌ ĂƵ ŵŝŶŝŵƵŵ ĞŶƚƌĞ ůĞ ƚĂƵdž ĚĞ Ϭ͕ϱϬй Ğƚ ůĞ ƚĂƵdž ƚĞĐŚŶŝƋƵĞďƌƵƚŵŽLJĞŶĚƵƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞƌĠĂƐƐƵƌĠ͖

Χ Le taux défini précédemment sera diminué du coût d’achĂƚĚƵĂůů^ƉƌĞĂĚĞƚĂƵŐŵĞŶƚĠƉĂƌůĞƐ résultats financiers de l’année du panier de l’option͖

                        Χ     L’insertion de frais de réassurance de 0,30% du passif réassuré.

ƵƚŝƚƌĞĚƵƚƌĂŝƚĠ&'ϭϭϬϬϱ͕>ĂDŽŶĚŝĂůĞa comptabilisé des charges financières de 101 672 097 € nets de rémunérations et de commissions de réassurance au titre de l’exercice 2023.

ϮϮ͘ dƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞϮϬϬϬϱƐƵƌůĞĨŽŶĚƐĠƉĂƌŐŶĞĞŶĞƵƌŽƐĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>Ă DŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞƐŝŐŶĠůĞϭϬũƵŝŶϮϬϮϬ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗>ĞConseil d’administration ĚƵϭϳŵĂƌƐϮϬϮϬĂĂƵƚŽƌŝƐĠůĞƚƌĂŝƚĠĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ>Ă DŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞ͕ĐĠĚĂŶƚĞ͕Ğƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌ͕ĞƚƉŽƌƚĞƐƵƌůĞƐŶŽƵǀĞůůĞƐƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƐ͕ ůĞƐĂƌďŝƚƌĂŐĞƐĞƚůĞƐǀĞƌƐĞŵĞŶƚƐůŝďƌĞƐĞĨĨĞĐƚƵĠƐƐƵƌůĞĨŽŶĚƐͨƵƌŽƐƐĞŶƚŝĞůͩ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

ĞƚƌĂŝƚĠ͕ăĞĨĨĞƚĚƵϭĞƌĨĠǀƌŝĞƌϮϬϮϬ͕ƉƌĠǀŽŝƚ͗

                                       Χ     L’engagement de >ĂDŽŶĚŝĂůĞăŚĂƵƚĞƵƌĚĞϭϬϬй

Χ >ĞǀĞƌƐĞŵĞŶƚă>ĂDŽŶĚŝĂůĞWĂƌƚĞŶĂŝƌĞƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ, d’une part, d’une commission de réassurance égale à 0,15% de passif réassuré ainsi que, d’autre part, d’une participation bénéficiaire. Le taux de la participation bénéficiaire sera défini par l’Assemblée générale de >Ă DŽŶĚŝĂůĞĞŶĨŽŶĐƚŝŽŶĚĞƐƌĠƐƵůƚĂƚƐfinanciers de l’année du fonds «ƵƌŽƐƐĞŶƚŝĞů͕ͩĞƚŶĞ ƉŽƵƌƌĂġƚƌĞŝŶĨĠƌŝĞƵƌăͲϭйĚƵƉĂƐƐŝĨƌĠĂƐƐƵƌĠ͘

ƵƚŝƚƌĞĚƵƚƌĂŝƚĠ&'ϭϭϬϬϱ͕>ĂDŽŶĚŝĂůĞa comptabilisé des charges financières de 101 672 097 € nets ĚĞƌĠŵƵŶĠƌĂƚŝŽŶƐĞƚĚĞĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶƐĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶce au titre de l’exercice 2023.

Ϯϯ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăůΖŝŶƚĠŐƌĂůŝƚĠĚĞƐĚĞƵdžƚƌĂŶĐŚĞƐĚĞd^/ĠŵŝƐƉĂƌ >ĂDŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞĚĞϮϬϬϰăϮϬϬϳƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϮϭϬϬϬϬ000€

WƌĞŵŝğƌĞƚƌĂŶĐŚĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗le 20 octobre 2004, le Conseil d’administration a autorisé la souscription par >Ă

DŽŶĚŝĂůĞà l’intégralité de la première tranche de TSDI émise le 28 décembre 2004 par >ĂDŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϭϬϬϬϬϬϬϬ€͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          EŽŵŝŶĂů͗ϭϬϬϬϬ€;ƐŽŝƚϭϭϬϬϬƚŝƚƌĞƐͿ

-          dĂƵdžĚĞƌĠĨĠƌĞŶĐĞ͗ƵƌŝďŽƌϯD

-          DĂƌŐĞ͗ϭϳϱƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞ

^ĞĐŽŶĚĞƚƌĂŶĐŚĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le 10 octobre 2007, le Conseil d’administration a autorisé la souscription par >Ă DŽŶĚŝĂůĞà l’intégralité de la seconde tranche de TSDI émise le 31 octobre 2007 par >ĂDŽŶĚŝĂůĞ WĂƌƚĞŶĂŝƌĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϬϬϬϬϬ000€.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          EŽŵŝŶĂů͗ϭϬϬϬϬ€;ƐŽŝƚϭϬϬϬϬƚŝƚƌĞƐͿ

-          dĂƵdžĚĞƌĠĨĠƌĞŶĐĞ͗ƵƌŝďŽƌϯD

-          DĂƌŐĞ͗ϭϳϱƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞ

Le montant total des intérêts comptabilisés au titre de la tranche de TSDI s’élève à 10ϯϲϬϮϴϲ€ au titre de l’exercice 2023.

ǀĞĐ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ͗

Ϯϰ͘ dƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣϮϬϬϬϱϰƐƵƌůĞŶŽƵǀĞĂƵĨŽŶĚƐĠƉĂƌŐŶĞĞŶĞƵƌŽƐĐŽŶĐůƵĞŶƚƌĞ >ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƐŝŐŶĠůĞϭϬũƵŝŶϮϬϮϬ͘

EĂƚƵƌĞ Ğƚ ŽďũĞƚ͗ >Ğ Conseil d’administration ĚƵ ϭϳ ŵĂƌƐ ϮϬϮϬ Ă ĂƵƚŽƌŝƐĠ ůĞ ƚƌĂŝƚĠ ĐŽŶĐůƵ ĞŶƚƌĞ >Ă DŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ͕ĐĠĚĂŶƚĞ͕Ğƚ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌ͕ĞƚƉŽƌƚĞƐƵƌůĞƐŶŽƵǀĞůůĞƐƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƐ͕ůĞƐ

ĂƌďŝƚƌĂŐĞƐĞƚůĞƐǀĞƌƐĞŵĞŶƚƐůŝďƌĞƐĞĨĨĞĐƚƵĠƐƐƵƌůĞĨŽŶĚƐͨƵƌŽƐƐĞŶƚŝĞůͩ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

ĞƚƌĂŝƚĠ͕ăĞĨĨĞƚĚƵϭĞƌĨĠǀƌŝĞƌϮϬϮϬ͕ƉƌĠǀŽŝƚ͗

Χ

L’engagement de >ĂDŽŶĚŝĂůĞăŚĂƵƚĞƵƌĚĞϭϬϬй

Χ

>ĞǀĞƌƐĞŵĞŶƚă>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ, d’une part, d’une commission de réassurance égale à 0,25% de passif réassuré ainsi que, d’autre part, d’une participation bénéficiaire. Le taux de la participation bénéficiaire sera défini par l’Assemblée générale de >Ă DŽŶĚŝĂůĞĞŶĨŽŶĐƚŝŽŶĚĞƐƌĠƐƵůƚĂƚƐfinanciers de l’année du fonds «ƵƌŽƐƐĞŶƚŝĞů͕ͩĞƚŶĞ ƉŽƵƌƌĂġƚƌĞŝŶĨĠƌŝĞƵƌăͲϭйĚƵƉĂƐƐŝĨƌĠĂƐƐƵƌĠ͘

Χ

Des frais de réassurance s’élevant à 0,45% du passif réassuré.

Ce traité n’ayant fait l’objet d’aucun mouvement en 2023, le montant de la charge enregistré au titre de la rémunération financière sur l’exercice 2023 est nul.

Ϯϱ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶ ƉĂƌ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ ĚĞ ƚŝƚƌĞƐ ƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐ ƌĞŵďŽƵƌƐĂďůĞƐ ĠŵŝƐ ƉĂƌ >Ă DŽŶĚŝĂůĞ ƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϱϬϬϬϬ000 €

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le Conseil d’administration du 12 octobre 2016 a autorisé l’émission par >ĂDŽŶĚŝĂůĞ ƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĚĞd^ZŝŶƚĠŐƌĂůĞŵĞŶƚƐŽƵƐĐƌŝƚƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚĚĞϱϬϬϬϬ000€.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          L’émission porte sur des titres subordonnés ƌĞŵďŽƵƌƐĂďůĞƐĚĞϭϬϬϬϬϬ€͕ƐŽŝƚϱϬϬƚŝƚƌĞƐ͘

-          Le taux d’intérêt annuel fixe est de 5% payable annuellement.

-          ĞƐƚŝƚƌĞƐƐŽŶƚĠŵŝƐƉŽƵƌƵŶĞĚƵƌĠĞĚĞϯϬĂŶƐ͘

-          L’émetteur dispose de la possibilité de rembourser tout ou partie de l’emprunt sur une durée de 5 ans après l’émission des titres, à condition d’en avoir informé préalablement l’ACPR.

                >ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĚĞϮϱϬϬϬϭĞƵƌŽƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞl’exercice 2023.

Ϯϲ͘ ǀĞŶĂŶƚŶΣϬϭ͘ϭϲĂƵƚƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞŶΣZWϭϮϬϬϱϰĞŶƚƌĞ >ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĞƚ>Ă DŽŶĚŝĂůĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

>ĞĐŽŶƐĞŝůĚΖĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝŽŶĚƵϮϵƐĞƉƚĞŵďƌĞϮϬϭϱĂĂƵƚŽƌŝƐĠ>ĞƚƌĂŝƚĠĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞĞŶƋƵŽƚĞͲƉĂƌƚ ƉƵƌĞŶΣZWϭϮϬϬϱϰĂĠƚĠĐŽŶĐůƵăĞĨĨĞƚĚƵϭĞƌũƵŝůůĞƚϮϬϭϮĞŶƚƌĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ͕ĐĠĚĂŶƚĞ͕Ğƚ

>ĂDŽŶĚŝĂůĞ͕ƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌ͕ĂĨŝŶĚĞĐŽƵǀƌŝƌůĞƐĞŶŐĂŐĞŵĞŶƚƐĚĞƌĞŶƚĞƐĞŶĐŽƵƌƐĚĞƐĞƌǀŝĐĞƉŽƵƌůĞƐ ĐŽŶƚƌĂƚƐĐŽůůĞĐƚŝĨƐăƉƌĞƐƚĂƚŝŽŶƐĚĠĨŝŶŝĞƐ͘

/ůĂĠƚĠŵŽĚŝĨŝĠƉĂƌl’avenant n°01.16, à effet du 1ĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϭϲ͕ĂLJĂŶƚƉŽƵƌŽďũĞƚĚĞŵŽĚŝĨŝĞƌůĂ ĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ͕ůĞĐĂůĐƵůĚĞůĂƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶďĠŶĠĨŝĐŝĂŝƌĞĞƚůĞƐĨƌĂŝƐĚƵƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

ĞƚĂǀĞŶĂŶƚƉƌĠǀŽŝƚŶŽƚĂŵŵĞŶƚ͗

                              Χ >ĂĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶǀĞƌƐĠĞƉĂƌůĞƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌĞƐƚĨŝdžĠĞăϬ͕ϮϱйĚƵƉĂƐƐŝĨƌĠĂƐƐƵƌĠ͘

Χ    WƌŽĚƵŝƚƐĨŝŶĂŶĐŝĞƌƐ͗ůĞƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌǀĞƌƐĞƌĂăůĂĐĠĚĂŶƚĞĚĞƐƉƌŽĚƵŝƚƐĨŝŶĂŶĐŝĞƌƐĐŽƌƌĞƐƉŽŶĚĂŶƚăĐĞ ƚĂƵdž͗ o ŝŵŝŶƵĠĚĞϬ͕ϰϱƉŽŝŶƚĞƚĂƉƉůŝƋƵĠĂƵƉĂƐƐŝĨƌĠĂƐƐƵƌĠ͖

o ŝŵŝŶƵĠŽƵŵĂũŽƌĠĚƵƌĠƐƵůƚĂƚƚĞĐŚŶŝƋƵĞĐŽŶƐƚĂƚĠƐƵƌůĞƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞĚĞƌĞƚƌĂŝƚĞĚĞŵġŵĞ ŶĂƚƵƌĞĂǀĞĐůĞƋƵĞůůĞƉƌĠƐĞŶƚĐŽŶƚƌĂƚĞƐƚŵƵƚƵĂůŝƐĠ͘

>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠƵŶĞƌĠŵƵŶĠƌĂƚŝŽŶĨŝŶĂŶĐŝğƌĞĚĞϭϭϰϲϯϵϭϱĞƵƌŽƐainsi qu’une commission ĚĞƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞĚĞϱϯϵϵϯϳĞƵƌŽƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞl’exercice 2023.

Ϯϳ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăĚĞƵdžƚƌĂŶĐŚĞƐĚĞd^/ĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƉŽƵƌƵŶ ŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϯϬϬϬϬ000 €

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le Conseil d’administration a autorisé en dates du 3 juillet 2013 et 18 décembre 2013, la proposition faite par l’Assemblée générale de >ĂDŽŶĚŝĂůĞ ƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĚĞ ƐŽƵƐĐƌŝƌĞĞŶ totalité à l’émission d’une première et d’une deuxième tranche de titres subordonnés à durée ŝŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞƉŽƵƌůĞƐŵŽŶƚĂŶƚƐƌĞƐƉĞĐƚŝǀĞŵĞŶƚĚĞϭϬϬϬϬϬϬϬ€ĞƚϮϬϬϬϬϬϬϬ€͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-       WƌĞŵŝğƌĞƚƌĂŶĐŚĞĚĞϭϬϬϬϬϬϬϬ€͗ϭϬϬϬƚŝƚƌĞƐĚĞϭϬϬϬϬ€ĚĞŶŽŵŝŶĂůĐŚĂĐƵŶ͕ƵŶƚĂƵdžĚĞ ƌĠĨĠƌĞŶĐĞƵƌŝďŽƌϯDĞƚƵŶĞŵĂƌŐĞĚĞϱϬϬƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞ͘

-       ĞƵdžŝğŵĞƚƌĂŶĐŚĞĚĞϮϬϬϬϬϬϬϬ€͗ϮϬϬϬƚŝƚƌĞƐĚĞϭϬϬϬϬ€ĚĞŶŽŵŝŶĂůĐŚĂĐƵŶ͕ƵŶƚĂƵdžĚĞ ƌĠĨĠƌĞŶĐĞƵƌŝďŽƌϯDĞƚƵŶĞŵĂƌŐĞĚĞϱϬϬƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞ͘

>Ğmontant total des intérêts comptabilisés au titre de la tranche de TSDI s’élève àϮϰϱϱϬϰϮ euros au titre de l’exercice ϮϬϮϯ͘

Ϯϴ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăƵŶĞƚƌĂŶĐŚĞĚĞd^/ĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƉŽƵƌƵŶ ŵŽŶƚĂŶƚĚĞϮϬϬϬϬ000€

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Par délibération du 17 novembre 2011, le Conseil d’administration a autorisé la

ƐŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăůĂƚŽƚĂůŝƚĠĚĞƐƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐăĚƵƌĠĞŝŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞĠŵŝƐƉĂƌ>Ă DŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϮϬϬϬϬϬϬϬ€͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

>ĞŵŽŶƚĂŶƚĚĞϮϬϬϬϬϬϬϬ€ƐĞĚĠĐŽŵƉŽƐĞĞŶϮϬϬϬƚŝƚƌĞƐĚĞϭϬϬϬϬ€ŶŽŵŝŶĂůĐŚĂĐƵŶ͘

>Ă ƌĠŵƵŶĠƌĂƚŝŽŶ ĚĞƐ ƚŝƚƌĞƐ ĞƐƚ ĨŝdžĠĞ ĂŶŶƵĞůůĞŵĞŶƚ ƐƵƌ ůĂ ďĂƐĞ ĚĞ ůĂ ŵŽLJĞŶŶĞ ĚĞƐ ƋƵĂƚƌĞ ƚĂƵdž d’émission Euribor 3 mois du dernier jour ouvré des quatre trimestres précédents, majorée de 500 ƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞ͘

>ĞŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĐŽŵƉƚĂďŝůŝƐĠƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞůĂƚƌĂŶĐŚĞĚĞTSDI s’élève à ϭϲϯϲϲϵϰ€ au titre de l’exercice 2023.

Ϯϵ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăƵŶĞƚƌĂŶĐŚĞĚĞd^/ĠŵŝƐƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƉŽƵƌƵŶ ŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϬϬϬϬ000€

KďũĞƚ͗Le 17 novembre 2011, le Conseil d’administration a autorisé la souscription par >ĂDŽŶĚŝĂůĞă l’intégralité d’une première tranche de 10 000 000€ correspondant à la totalité des TSDI émis par >Ă DŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĞŶĚĂƚĞĚƵϮϵĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϭϭ͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          Les 1 000 titres subordonnés à durée indéterminée d'une valeur nominale de 10 000 €, soit pour un montant total de 10 000 000 €, sont portés intégralement par >ĂDŽŶĚŝĂůĞ͖

-          Le taux de référence est l’Euribor 3 mŽŝƐ͖

-          hŶĞŵĂƌŐĞĚĞϱϬϬƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞ͘

>ĞŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞƐŝŶƚĠƌġƚƐĐŽŵƉƚĂďŝůŝƐĠƐĂƵƚŝƚƌĞĚĞůĂƚƌĂŶĐŚĞĚĞd^/Ɛ’élève ăϴϭϴϯϰϳ€ĂƵ titre de l’exercice 2023.

ϯϬ͘ ^ŽƵƐĐƌŝƉƚŝŽŶƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞăĚĞƵdžƚƌĂŶĐŚĞƐĚĞƚŝƚƌĞƐƐƵďŽƌĚŽŶŶĠƐăĚƵƌĠĞŝŶĚĠƚĞƌŵŝŶĠĞĠŵŝƐ

ƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĚĞϮϬϬϵăϮϬϭϬƉŽƵƌƵŶŵŽŶƚĂŶƚƚŽƚĂůĚĞϯϬϬϬϬ000€

WƌĞŵŝğƌĞƚƌĂŶĐŚĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le 21 octobre 2009, le Conseil d’administration a autorisé la souscription par >Ă DŽŶĚŝĂůĞà l’intégralité des TSDI émis par >ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌůĞϮϵĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϬϵƉŽƵƌƵŶ ŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϱϬϬϬϬϬϬ€͘

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          EŽŵŝŶĂů͗ϭϬ͘ϬϬϬ€;ƐŽŝƚϭ͘ϱϬϬƚŝƚƌĞƐͿ

-          dĂƵdžĚĞƌĠĨĠƌĞŶĐĞ͗ƵƌŝďŽƌϯD

-          DĂƌŐĞ͗ϱϬϬƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞ

^ĞĐŽŶĚĞƚƌĂŶĐŚĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗Le 18 novembre 2010, le Conseil d’administration a autorisé la souscription par >Ă DŽŶĚŝĂůĞà l’intégralité des TSDI émis par >ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌůĞϮϵĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϭϬƉŽƵƌƵŶ ŵŽŶƚĂŶƚĚĞϭϱϬϬϬ000€.

DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

-          EŽŵŝŶĂů͗ϭϬϬϬϬ€;ƐŽŝƚϭϱϬϬƚŝƚƌĞƐͿ

-          dĂƵdžĚĞƌĠĨĠƌĞŶĐĞ͗ƵƌŝďŽƌϯD

-          DĂƌŐĞ͗ϱϬϬƉŽŝŶƚƐĚĞďĂƐĞ

Le montant total des intérêts comptabilisés au titre de la tranche de TSDI s’élèveăϮϰϱϱϬϰϮ€ au titre de l’exercice 2023.

 ϯϭ͘ ǀĞŶĂŶƚƐ ĂƵ ƚƌĂŝƚĠ ĚĞ ƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞ &'ϬϱϬϬϱϰ ĞŶ ƋƵŽƚĞͲƉĂƌƚ ă ϭϬϬй ĚƵ ƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ ͨ&ŽŶĚƐ 'ĠŶĠƌĂůͩĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĂƵƉƌğƐĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ

EĂƚƵƌĞĞƚŽďũĞƚ͗

Le Conseil d’administration a autorisé la révision du périmètre réassuré de >ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌ ĂƵƉƌğƐĚĞ>ĂDŽŶĚŝĂůĞ, afin d’y intégrer͗

Χ    ŶϮϬϬϴ͕ůĞƐĂĨĨĂŝƌĞƐƐŽƵƐĐƌŝƚĞƐĂŶƚĠƌŝĞƵƌĞŵĞŶƚĂƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϬϱƉŽƵƌůĂƉĂƌƚŝĞ&ŽŶĚƐƵƌŽ ĞƚƚŽƵũŽƵƌƐĞŶĐŽƵƌƐĂƵϭϭĚĠĐĞŵďƌĞϮϬϬϴ

Χ    ŶϮϬϭϬ͕ůĞƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞƉĂƌŐŶĞ–ZĞƚƌĂŝƚĞĂĐĐĞƉƚĠĞŶƌĠĂƐƐƵƌĂŶĐĞƉĂƌůĂĐĠĚĂŶƚĞƉŽƵƌƐĂ ƉĂƌƚŝĞͨĞƵƌŽƐͩ

Χ    ŶϮϬϭϭ͕ůĞƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞƉĂƌŐŶĞͲZĞƚƌĂŝƚĞĞŶ'WĞƚĞŶh^ĞƚůĞƐƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞƐƉĂƌŐŶĞ– ZĞƚƌĂŝƚĞƵƌŽƚŚĠŵĂƚŝƋƵĞƐĞƚůĞƐ&ŽŶĚƐůƵďϮ͕ϯĞƚϰ͘

                                 DŽĚĂůŝƚĠƐ͗

➢  L’avenant 02.20 a pour objet de modifier le taux de rétention pour coût de change et les limites ĚƵ ĐŽƌƌŝĚŽƌƉŽƵƌůĞƐĚĞǀŝƐĞƐĞŶĨƌĂŶĐƐƐƵŝƐƐĞ͘/ůƉƌĞŶĚĞĨĨĞƚăĐŽŵƉƚĞƌĚƵϭĞƌũĂŶǀŝĞƌϮϬϮϬ͘^ŽŶĂŶŶĞdžĞ 2 annule et remplace l’annexe 2 de l’avenant 01.16.

➢  Il s’ajoute aux avenants 01.20, à effet du 1er janvier 2020, à l’avenant n°01.13, à effet du 1er ŽĐƚŽbre 2013, aux avenants n°01.16 et 02.16, à effet du 1er janvier 2016 et à l’avenant 01.17.

ĞƐĂǀĞŶĂŶƚƐƉƌĠǀŽŝĞŶƚŶŽƚĂŵŵĞŶƚ͗

Χ Le versement d’une participation bénéficiaire. Le taux est défini par l’Assemblée générale de >ĂDŽŶĚŝĂůĞen fonction des résultats financiers de l’année du général. Ce taux ne pourra être ŝŶĨĠƌŝĞƵƌĂƵŵŝŶŝŵƵŵĞŶƚƌĞůĞƚĂƵdžĚĞϬ͕ϱϬйĞƚůĞƚĂƵdžƚĞĐŚŶŝƋƵĞďƌƵƚŵŽLJĞŶĚƵƉŽƌƚĞĨĞƵŝůůĞ réassuré (avenant n°01.13). Le taux défini précédemment sera diminué du coût d’aĐŚĂƚĚƵ CallSpread et augmenté par les résultats financiers de l’année du panier de l’option (avenant Ϭϭ͘ϮϬͿ͘

Χ

L’insertion d’une garantie de taux de 0.5% portée par >ĂDŽŶĚŝĂůĞĞƚůĂŵŽĚŝĨŝĐĂƚŝŽŶĚĞƐ ŵŽĚĂůŝƚĠƐĚĞĐĂůĐƵůĚĞůĂƉĂƌƚŝĐŝƉĂƚŝŽŶďĠŶĠĨŝĐŝĂŝƌĞ;ĂǀĞŶĂŶƚŶΣϬϭ͘ϭϲͿ͕

Χ

Le versement d’une commission à >ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĚĞϬ͘ϮϱйĚƵ ƉĂƐƐŝĨƌĠĂƐƐƵƌĠ;ĂǀĞŶĂŶƚƐŶΣϬϭ͘ϭϲ͕ϬϮ͘ϭϲĞƚϬϭ͘ϮϬͿ͕

Χ

>ĞƌĞǀĞƌƐĞŵĞŶƚŝŶƚĠŐƌĂůă>ĂDŽŶĚŝĂůĞƵƌŽƉĂƌƚŶĞƌĚĞƐƌĠƚƌŽĐĞƐƐŝŽŶƐĚĞĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶƐƉĞƌĕƵĞƐ

ƉĂƌ>ĂDŽŶĚŝĂůĞĂƵƚŝƚƌĞĚĞƐĨŽŶĚƐĚĞůĂƉŽĐŚĞĂĐƚŝǀĞĚĞƐƵƌŽƚŚĠŵĂƚŝƋƵĞƐ;ĂǀĞŶĂŶƚŶΣϬϮ͘ϭϲͿ͘

Χ

>ĞƌĠĂƐƐƵƌĞƵƌƐΖĞŶŐĂŐĞăĐĞƋƵĞůĂǀĂůĞƵƌĚĞƐĂĐƚŝĨƐĐŽŵƉƌŝƐĚĂŶƐůĞĐŽŵƉƚĞĚĞŶĂŶƚŝƐƐĞŵĞŶƚ ƌĞƐƉĞĐƚĞƵŶŶŝǀĞĂƵŵŝŶŝŵƵŵ͘>ĞƐƚŝƚƌĞƐĚŽŝǀĞŶƚġƚƌĞŶĂŶƚŝƐĚĂŶƐƵŶĐŽŵƉƚĞŽƵǀĞƌƚĚĂŶƐƵŶ ĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚďĂŶĐĂŝƌĞůƵdžĞŵďŽƵƌŐĞŽŝƐ;ĂǀĞŶĂŶƚϬϭ͘ϭϳͿ͘

Χ

Le versement de frais de réassurance s’élevant à 0,45% du passif réassuré (avenant 01.20)͘

Χ

hŶĂďĂŝƐƐĞŵĞŶƚĚƵƚĂƵdžĚĞƌĠƚĞŶƚŝŽŶăϭ͕Ϯϱй͘

Χ

hŶĞŵŝƐĞăũŽƵƌĚĞƐƐĞƵŝůƐĚĞƉĂƌƚĂŐĞĚĞůĂƌĠƐĞƌǀĞăϲйͬͲϲйĚĞƐƉƌŽǀŝƐŝŽŶƐ͘

Χ

Le versement d’une participation bénéficiaire fixée en fonction des résultats financiers du &ŽŶĚƐ'ĠŶĠƌĂů͘

Χ

Le versement d’une commission de réassurance.

>Ă DŽŶĚŝĂůĞ Ă ĞŶƌĞŐŝƐƚƌĠ ƵŶĞ ƌĠŵƵŶĠƌĂƚŝŽŶ ĨŝŶĂŶĐŝğƌĞ ĚĞ ϱϵϱ ϯϬϬ Ϯϳϭ ĞƵƌŽƐ Ğƚ ƵŶĞ ĐŽŵŵŝƐƐŝŽŶ ĚĞ réassurance de 14 294 198 euros sur l’exercice 2023.  

&ĂŝƚăWĂƌŝƐĞƚŽƵƌďĞǀŽŝĞ͕ůĞϮϱĂǀƌŝůϮϬϮϰ

>ĞƐŽŵŵŝƐƐĂŝƌĞƐĂƵdžĐŽŵƉƚĞƐ

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Rapport spécial des commissaires aux comptes

Exercice clos le 31 décembre 2023

Rapport spécial des Commissaires aux Comptes prévu par l'article R.322-57-IV-2° du Code des assurances sur les contrats d'assurance de toute nature souscrits auprès de la société par ses administrateurs, ses dirigeants salariés et leurs conjoints, ascendants et descendants 

Exercice clos le 31 décembre 2023

Mesdames, Messieurs les délégués des Sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons, en application de l’article R.322-57-IV-2° du Code des assurances, un rapport sur les contrats d’assurance de toute nature souscrits auprès de la société par ses administrateurs, ses dirigeants salariés et leurs conjoints, ascendants et descendants dont nous avons été avisés.

Le président de votre conseil d’administration nous a communiqué ces contrats d’assurance, en indiquant ceux qui ont été souscrits à des conditions préférentielles dont nous avons été informés.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres contrats.           

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la prise de connaissance de la liste des contrats souscrits qui nous a été communiquée, l’analyse de leurs caractéristiques ainsi que la mise en œuvre de diligences consistant à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.       

Nous vous informons qu’il ne nous a été donné communication d’aucun contrat d’assurance entrant dans le champ de l’article R.322-57-IV-2° du Code des assurances souscrits à des conditions préférentielles par rapport à celles appliquées aux autres Sociétaires.

Les commissaires aux comptes,

Paris, le 29 Avril 2024

Courbevoie, le 29 Avril 2024

RSM Paris

                                       MAZARS

Sébastien Martineau

         Olivier Leclerc

                             

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