REGULATED PRESS RELEASE

from SCHNEIDER ELECTRIC (EPA:SU)

Résultats semestriels 2024

  EX

  

  

 

 

 

  

  

 

 

 

Rueil-Malmaison (France), le 31 juillet 2024  

Éléments clés de la performance financière

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•       Schneider Electric reconnue comme l’entreprise la plus durable au monde par le magazine TIME

•       Chiffre d’affaires du Groupe de 9,6 milliards d’euros au deuxième trimestre, en croissance organique de +7 %, un record tous trimestres confondus o Gestion de l’énergie en croissance organique de +10 %

o   Automatismes industriels en baisse organique de -4 %, en raison de la faiblesse du marché des industries manufacturières (« discrete »)

o   Croissance portée par l’Amérique du Nord et le Reste du Monde, en croissance organique à deux chiffres (« double-digit »)

o   imageServices en croissance organique à deux chiffres (« double-digit »), revenus récurrents annualisés (« ARR ») d’AVEVA en croissance de +16%

•       Chiffre d’affaires du Groupe de 18,2 milliards d’euros au premier semestre, en croissance organique de +6 %

•       EBITA ajusté de 3,4 milliards d’euros au premier semestre, en croissance organique de

+12 % o Marge d’EBITA ajusté à 18,6 %, en croissance organique de +100 points de base

•       Résultat net ajusté de 2,2 milliards d’euros, en hausse de +10 %

•       Cash-flow opérationnel de 3,1 milliards d’euros, en hausse de +15 %

•       Programme Schneider Sustainability Impact sur la bonne voie

•       Objectif financier 2024 relevé

Chiffres clés (en millions d’euros)

S1 2023

S1 2024

Variation publiée

Variation organique

Chiffre d’affaires

17 633

18 173

+3,1 %

+6,2 %

EBITA ajusté

3 174

3 383

+6,6 %

+12,2 %

(Taux de marge en % du CA)

18,0 %

18,6 %

+60 pb

+100 pb

Résultat net (part du Groupe)

2 023

1 882

-7 %

 

Cash-flow libre

820

889

+8 %

 

Bénéfice par action (BPA) ajusté1 (en euros)

3,64

4,01

+10 %

 

image 

1.Voir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté.

Peter Herweck, Directeur général, commente :

 

« Je suis heureux de constater que notre exécution solide et ciblée au premier semestre 2024 s'est traduite par un chiffre d'affaires record et une forte amélioration organique de la marge d’EBITA ajusté, en accélération au second trimestre. Nous sommes positionnés de manière unique et nous continuons à investir pour tirer le meilleur parti des mégatendances de la numérisation, de l'IA et de la transition énergétique. Conformément à notre engagement de création de valeur pour nos actionnaires, nous avons réalisé une augmentation de 10 % du résultat net ajusté et une croissance du cash-flow opérationnel de 15 %. En plus des résultats financiers solides, je suis particulièrement fier que nous ayons été reconnus en juin entreprise la plus durable au monde »

       I.     CHIFFRE D’AFFAIRES DU DEUXIÈME TRIMESTRE EN HAUSSE ORGANIQUE DE +7 %

Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2024 s’élève à 9 567 millions d’euros, en croissance organique de +7,1 % et en croissance publiée de +4,7 %.

 

Les Produits (52 % du C.A. du Groupe au deuxième trimestre) sont en croissance organique de +1 % au deuxième trimestre. Au sein de l’activité Gestion de l’énergie, les ventes de Produits réalisent une bonne croissance, avec une bonne progression des produits de distribution électrique sur de multiples segments et marchés finaux, tandis que les segments liés aux consommateurs comme les bâtiments résidentiels et l’informatique distribuée (« distributed IT ») demeurent stables. Les ventes de Produits au sein de l’activité Automatismes industriels se contractent, impactées par la faiblesse persistante du marché des industries manufacturières (« discrete »), notamment en Europe de l’Ouest. À l’échelle du Groupe, la croissance des volumes de vente des Produits reste positive.

Les Systèmes (30 % du C.A. du Groupe au deuxième trimestre) réalisent une croissance organique de +16 % au deuxième trimestre, avec des ventes en croissance organique forte à deux chiffres (« strong doubledigit ») pour l’activité Gestion de l’énergie, portée par une forte demande qui persiste, notamment sur les marchés finaux des centres de données et des infrastructures où le Groupe continue d'investir dans des capacités de production supplémentaires en support de ses ambitions de croissance à moyen terme. Au sein de l’activité Automatismes industriels, les ventes de Systèmes génèrent une croissance solide sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides. Toutefois, la faiblesse persistante du marché des industries manufacturières (« discrete ») se traduit par un net recul des ventes de Systèmes aux constructeurs de machines (« OEM ») par rapport à l’année dernière.

Les Logiciels & Services (18 % du C.A. du Groupe au deuxième trimestre) sont en croissance organique de +13 % au deuxième trimestre.

Les Logiciels & Services digitaux (7 % du C.A. du Groupe au deuxième trimestre) sont en croissance organique de +10 % au deuxième trimestre.

Offres de Logiciels agnostiques du Groupe (comprenant AVEVA, ETAP et RIB Software)

•       AVEVA

AVEVA réalise une croissance forte de ses revenus récurrents annualisés (« ARR »), en hausse de +16 % au 30 juin 2024, portés par une croissance forte des contrats de logiciels en tant que service (« SaaS »). Les ventes de licences perpétuelles sont en recul, comme attendu, en raison de la transition en cours vers un modèle d’abonnement qui reste en bonne voie. La croissance des revenus récurrents annualisés (« ARR ») est stimulée par le succès de la stratégie de montée en gamme auprès des clients existants lors des renouvellements de contrats, tandis que le taux de désabonnement reste faible. La croissance des revenus récurrents annualisés (« ARR ») est généralisée sur le plan géographique, avec une bonne contribution de toutes les régions, particulièrement la région EMEA. La plateforme CONNECT joue un rôle croissant en facilitant le processus de montée en gamme en enrichissant et élargissant les offres existantes, contribuant ainsi à la forte croissance organique du chiffre d’affaires des logiciels en tant que service (« SaaS ») au deuxième trimestre.

•       ETAP et RIB Software

Les offres de logiciels agnostiques de Gestion de l’énergie enregistrent une croissance élevée à un chiffre (« high-single digit »), marquée par une forte contribution de l’offre eCAD du Groupe (ETAP), tandis que l’offre de logiciels du Groupe pour le marché de la construction (RIB Software) progresse également fortement, partant d’une base de comparaison faible. RIB Software et ETAP affichent une croissance de leurs revenus récurrents, tandis que la croissance organique globale de leur chiffre d’affaires est impactée par une baisse planifiée des licences perpétuelles en raison de la transition des deux entités vers un modèle d’abonnement. Par ailleurs, RIB Software reste affectée par la faiblesse persistante du marché allemand de la construction.

Les offres de Services digitaux du Groupe comprennent ses solutions et offres Advisors d’EcoStruxure, développées en interne, ainsi que ses offres digitales pour les prosommateurs (« Prosumers »).

•       Les Services digitaux génèrent une bonne croissance au deuxième trimestre, portée par la performance des offres Advisors de Gestion de l’énergie, et la poursuite de la forte dynamique des offres de digitalisation et de modernisation des réseaux électriques, telles que les solutions de systèmes de gestion avancée de la distribution (« ADMS »).

Les Services sur site (11 % du C.A. au deuxième trimestre) réalisent une croissance organique de +14 % au deuxième trimestre, avec une croissance à deux chiffres (« double-digit ») dans les deux activités. Les services de Gestion de l’énergie bénéficient des tendances fortes sur les segments des centres de données, des infrastructures et de la rénovation des bâtiments non résidentiels dans les économies matures. Les services d’Automatismes industriels réalisent, quant à eux, une croissance forte à la fois sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») et sur celui des industries de procédés continus (« process ») et hybrides.

Développement durable (réparti entre Services digitaux et Services sur site) : les offres de conseil en développement durable du Groupe affichent une bonne croissance au deuxième trimestre, avec une forte croissance des offres d’EcoStruxure Resource Advisor du Groupe et des services de conseil dans le domaine des énergies renouvelables et des accords d’achat d’électricité (AAE) en Europe, tandis que les offres de conseil continuent de générer des ventes croisées avec d’autres offres du Groupe. Les solutions d’efficacité du Groupe sont en baisse, partant d’une base de comparaison à deux chiffres (« double-digit »), avec une croissance des ventes aux États-Unis qui reste impactée, mais avec des tendances positives concernant la demande de projets d’efficacité énergétique dans le secteur public. Les progrès d’intégration d’EcoAct se poursuivent (performance du deuxième trimestre traitée comme un effet de périmètre), notamment grâce à une collaboration étroite avec les équipes de conseil en développement durable du Groupe. 

Le chiffre d’affaires par activité et par géographie se répartit comme suit :

image

                                                                                       T2 2024                                                                         S1 2024

 

Région

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance publiée

Croissance organique

 

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance publiée

Croissance organique

Amérique du Nord 

Europe de l’Ouest

3 098

1 738

+16,3 %

+15,5 % +3,3 %

5 704

3 413

+12,8 % +4,6 %

+13,0 % +3,5 %

+4,3 %

Asie-Pacifique

2 078

+2,7 %

+5,2 %

3 838

+1,8 %

+5,7 %

Reste du Monde

879

+6,1 %

+16,2 %

1 697

+7,7 %

+19,6 %

Total Gestion de l’énergie

7 793

+8,5 %

+9,8 %

14 652

+7,2 %

+9,4 %

Amérique du Nord

415

-2,1 %

-0,4 %

798

-9,7 %

-5,2 %

Europe de l’Ouest

Asie-Pacifique

472

581

-21,7 %

-15,0 % -1,2 %

965

1 159

-19,9 % -8,4 %

-15,3 % -1,9 %

-6,9 %

Reste du Monde

306

+0,3 %

+9,7 %

599

-1,9 %

+9,6 %

Total

Automatismes industriels

1 774

-9,3 %

-3,5 %

3 521

-11,2 %

-5,1 %

Amérique du Nord 

Europe de l’Ouest

Asie-Pacifique

Reste du Monde

3 513

2 210

2 659

1 185

+13,7 %

+13,3 %

-1,2 %

+3,8 %

+14,4 %

6 502

4 378

4 997

2 296

+9,4 %

-2,0 %

-0,8 %

+5,0 %

+10,4 %

-1,4 %

+3,9 %

+16,8 %

-2,6 %

+0,4 %

+4,5 %

Total Groupe

9 567

+4,7 %

+7,1 %

18 173

+3,1 %

+6,2 %

 

PERFORMANCE DU GROUPE PAR MARCHÉ FINAL AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2024

Schneider Electric vend l’ensemble de son portefeuille de solutions intégrées sur quatre marchés finaux : les bâtiments, les centres de données et réseaux, les infrastructures et l’industrie, s’appuyant sur les technologies complémentaires de ses activités Gestion de l’énergie et Automatismes industriels et soutenu par l’attention portée à l’électrification, l’automatisation et la digitalisation pour un avenir durable.

•       Bâtiments : La performance du Groupe continue d’être portée par une forte présence dans le segment des bâtiments techniques non résidentiels ainsi que par une demande croissante liée aux projets de rénovation, de modernisation et de développement durable axés sur l’efficacité énergétique. Face à l’électrification croissante des bâtiments, le Groupe se positionne favorablement grâce à son offre complète de technologies basse et moyenne tension et ses solutions de gestion des bâtiments (« BMS »). Aux premiers rangs figurent les secteurs de la santé, de l’hôtellerie et de la distribution, qui ont tous bénéficié d’une forte demande au cours du deuxième trimestre. Les ventes sur le marché des bâtiments résidentiels sont en légère hausse au deuxième trimestre.

Elles progressent en Amérique du Nord et dans le Reste du Monde, tandis que l’Europe de l’Ouest et l’AsiePacifique sont quasi stables. La demande sur le marché des bâtiments résidentiels est positive dans la plupart des régions, cependant la Chine et l’Allemagne restent impactées.

 

•       Centres de données et réseaux : au deuxième trimestre, la demande et les ventes connaissent une croissance forte à deux chiffres (« strong double-digit ») sur le segment des centres de données, tandis que les ventes d’informatique distribuée (« distributed IT ») sont stables, avec une demande orientée positivement.

En ce qui concerne les centres de données, la croissance forte est tirée par les géants de l’Internet, qui bénéficient d’une bonne activité dans plusieurs pays situés en Amérique du Nord, en Asie-Pacifique et dans le Reste du monde. Sur ce marché final, le Groupe doit sa réussite à son portefeuille complet et à son large rayonnement géographique, dans un contexte où le développement rapide de l’IA générative accroît la demande des clients du monde entier.

 

•       Infrastructures : la demande pour les offres du Groupe sur le segment des régies d’électricité reste forte, malgré une base de comparaison forte à deux chiffres (« strong double-digit »). Cette évolution est cohérente avec le fait que ce segment constitue un moteur de croissance clé, comme indiqué lors de la Journée

Investisseurs 2023. La demande sur le segment des transports est en recul, en raison d’une base de comparaison élevée. La demande sur le segment du traitement des eaux (« WWW ») est stable au deuxième trimestre.

•       Industries : le Groupe vend une combinaison unique de solutions de Gestion de l’énergie et d’Automatismes industriels sur le marché final des industries. Les ventes sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides affichent une bonne croissance, avec une très forte croissance des Services et une croissance à deux chiffres (« double-digit ») des logiciels vendus par AVEVA. Le marché des industries manufacturières (« discrete ») reste impacté par la faiblesse des constructeurs de machines (« OEM ») et des distributeurs avec les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») en recul par rapport à l’année dernière, bien que quelques poches de bonne croissance persistent, notamment en Inde et au MoyenOrient.

 

 

Tendances du Groupe par géographie :

L’Amérique du Nord (37 % du C.A. au deuxième trimestre) est en croissance organique de +13,3 % au deuxième trimestre.

L’activité Gestion de l’énergie est en croissance organique de +15,5 %, partant d’une base de comparaison de +24 %. Les États-Unis réalisent une croissance à deux chiffres (« double-digit »), portée par la vigueur continue des ventes de Systèmes, les marchés finaux des centres de données et des infrastructures restant particulièrement forts. Les ventes de Produits enregistrent une bonne croissance, supportée par l’exécution du carnet de commandes. Les segments liés aux consommateurs sont stables et la demande pour les produits de distribution d’énergie sur d’autres segments et marchés finaux est bonne. Les Services sur site sont en croissance à deux chiffres (« double-digit ») sous l’effet de la forte exécution des projets au cours des derniers trimestres. Le Groupe continue d’adresser les contraintes logistiques liées à un niveau de demande sans précédent. Le Groupe a amélioré les capacités de sa chaîne logistique et élargit ses capacités de production afin d’être prêt à répondre à une demande élevée et soutenue dans les prochaines années. Le Mexique génère une croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit ») grâce à de bonnes performances sur l’ensemble des marchés finaux tandis que le Canada affiche une croissance faible à un chiffre (« low-single digit ») avec une hausse des ventes sur le marché des bâtiments résidentiels.

L’activité Automatismes industriels est en décroissance organique de -0,4 %. Le chiffre d’affaires aux ÉtatsUnis est stable avec des ventes sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides en forte croissance, en particulier les Services sur site, tandis qu’ AVEVA enregistre aussi une forte croissance organique. Cette performance est contrebalancée par la faiblesse des ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») en baisse élevée à un chiffre (« high-single digit »), tandis que les niveaux élevés des stocks chez les clients continuent de se normaliser. Le Canada recule, impacté par des tendances similaires sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») tandis que le Mexique affiche une croissance élevée à un chiffre (« high-single digit ») grâce aux performances d’AVEVA.

 

L’Europe de l’Ouest (23 % du C.A. au deuxième trimestre) est en décroissance organique de -1,2 % au deuxième trimestre.

L’activité Gestion de l’énergie est en croissance organique de +3,3 %, avec une forte croissance en Italie, en croissance élevée à un chiffre (« high-single digit »). La France est en croissance moyenne à un chiffre (« midsingle digit ») et le Royaume-Uni en croissance faible à un chiffre (« low-single digit »), tous affichant de fortes ventes de Systèmes (marché final des centres de données ou des infrastructures). L’Espagne est quasi stable tandis que l’Allemagne connait une décroissance faible à un chiffre (« low-single digit »), toujours impactée par la faiblesse du marché des bâtiments résidentiels, contrairement au reste de la région où la croissance du secteur des bâtiments résidentiels est plus stable. Les Services sur site génèrent une croissance à deux chiffres (« double-digit ») résultant de tendances fortes liées à la modernisation et à la rénovation. Dans le reste de la région, les ventes enregistrent une croissance solide dans l’ensemble, avec notamment de bonnes performances dans les pays nordiques, tandis que la Belgique est en recul, partant d’une base de comparaison élevée.

L’activité Automatismes industriels est en baisse organique de -15,0 %, partant d’une base de comparaison de +16 %. La performance dans la région est contrastée entre la forte croissance des ventes sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et des logiciels industriels d’AVEVA, tous deux en croissance à deux chiffres (« double-digit »), et les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») en décroissance par rapport à l’année dernière. À l’échelle géographique, le Royaume-Uni livre une bonne croissance, le dynamisme du marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides et des logiciels ayant plus que compensé la faiblesse du marché des industries manufacturières (« discrete »). L’Allemagne, l’Italie, la France et l’Espagne affichent tous une baisse à deux chiffres (« double-digit ») sur le trimestre, conséquence de la faiblesse persistante du marché des industries manufacturières (« discrete »). Les Services sur site génèrent une croissance à deux chiffres (« double-digit ») sur le trimestre, grâce principalement à l’exécution de projets sur le marché des industries de procédés continus (« process »).

L’Asie-Pacifique (28 % du C.A. au deuxième trimestre) est en croissance organique de +3,8 %. L’Inde signe une croissance forte à deux chiffres (« strong double-digit »), tandis que la Chine affiche une décroissance faible à un chiffre (« low-single digit »).

L’activité Gestion de l’énergie est en croissance organique de +5,2 %. L’Inde réalise une croissance très forte, supérieure à +20 %, malgré quelques perturbations mineures liées aux élections nationales au cours du trimestre. La croissance dans le pays concerne l’ensemble des marchés finaux et des modèles de ventes, incluant une forte croissance sur le marché des bâtiments résidentiels. Le deuxième trimestre marque également le succès du lancement de la marque Lauritz Knudsen en Inde, qui désigne désormais l’ancienne activité « Electrical & Automation » de Larsen & Toubro. La Chine est en décroissance faible à un chiffre (« lowsingle digit »), par rapport à une base de comparaison à deux chiffres (« double-digit ») et est impactée par la faiblesse persistante du marché de la construction, en plus de décisions d’investissement retardées chez les clients au regard des conditions économiques du moment, partiellement compensée par la bonne exécution de projets de centre de données et sur le segment des énergies renouvelables. L’Australie réalise une croissance élevée à un chiffre (« high-single digit ») grâce à la bonne exécution des projets sur le marché final des centres de données, tandis que le marché des bâtiments résidentiels reste stable. Dans le reste de la région, la performance est en légère baisse, principalement en raison de la faiblesse du marché de la construction dans certaines parties de l’Asie du Sud-Est, alors que la demande pour les projets de centres de données reste soutenue.

L’activité Automatismes industriels est en décroissance organique de -1,2 %. La Chine est en décroissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit ») en raison de la performance du marché des industries manufacturières (« discrete ») en recul par rapport à l’année dernière en raison d’une base de comparaison significativement plus élevée au deuxième trimestre qu’au premier trimestre. L’Inde génère une croissance à deux chiffres (« double-digit »), malgré une base de comparaison élevée à deux chiffres (« strong doubledigit ») avec une forte performance à la fois du marché des industries manufacturières (« discrete ») et des logiciels d’AVEVA. Le Japon est en recul, notamment en raison de la faiblesse du marché des industries manufacturières (« discrete ») liée à la demande des constructeurs de machines (« OEM »), y compris des clients qui exportent vers la Chine. La Corée du Sud réalise une croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit »), tirée par la croissance d’AVEVA, avec une croissance de certains segments du marché des industries manufacturières (« discrete »), tandis que le segment des constructeurs de machines (« OEM ») reste faible. L’Australie réalise une forte croissance à deux chiffres (« strong double-digit ») grâce à la bonne performance d’AVEVA et à la bonne exécution des projets sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides.

Le Reste du Monde (12 % du C.A. au deuxième trimestre) est en croissance organique de +14,4 %. Le MoyenOrient, l’Afrique et l’Amérique du Sud affichent une croissance à deux chiffres (« double-digit »). Plusieurs pays contribuent de manière significative à la croissance, notamment l’Arabie saoudite, le Brésil et les Émirats arabes unis, parmi plusieurs autres pays. L’Argentine, la Turquie et l’Égypte signent une forte croissance dans les deux activités, en partie en raison des actions sur les prix en réponse aux dévaluations monétaires qui ont eu lieu. En dehors de ces trois pays, le Reste du monde réalise une croissance organique élevée à un chiffre (« highsingle digit ») au deuxième trimestre.

L’activité Gestion de l’énergie est en hausse organique de +16,2 %. Le Moyen-Orient enregistre une croissance à deux chiffres (« double-digit ») et continue de bénéficier d’investissements qui génèrent de la croissance sur les quatre marchés finaux du Groupe. La plus forte contribution à cette croissance vient de l’Arabie saoudite qui connait une croissance généralisée sur les marchés finaux des bâtiments, des centres de données et des infrastructures, suivie par le Qatar et le Koweït. En Afrique, la croissance à deux chiffres (« double-digit ») est portée par la bonne exécution des projets d’infrastructures à travers la région. En Amérique du Sud, la croissance à deux chiffres (« double-digit ») est généralisée à l’ensemble des marchés finaux et est tirée par le Brésil qui bénéficie particulièrement du dynamisme des marchés finaux des centres de données et des infrastructures, suivi par le Chili. L’Europe centrale et de l’Est est en légère croissance.

L’activité Automatismes industriels enregistre une croissance organique de +9,7 %. L’Afrique réalise une croissance à deux chiffres (« double-digit »), portée par la forte exécution de projets sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides, ainsi que par la forte croissance des Logiciels. Le Moyen-Orient affiche une croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit ») avec une forte croissance sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») tandis que le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides progresse également. À l’inverse, les ventes de Logiciels reculent. En Amérique du Sud, qui connait une croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit ») en excluant l’Argentine, les ventes de Logiciels progressent fortement ainsi que sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides. L’Europe centrale et de l’Est est en baisse, en raison du marché des industries manufacturières (« discrete ») qui s’inscrit dans des tendances similaires à celles de l’Europe de l’Ouest.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EFFETS2 DE PÉRIMÈTRE ET EFFETS DE CHANGE3 AU DEUXIÈME TRIMESTRE

Au deuxième trimestre, la contribution des acquisitions nette des cessions s’établit à -110 millions d’euros, soit un impact de -1,2 % sur le chiffre d’affaires du Groupe. Cela comprend la cession de l’activité de capteurs industriels du Groupe, de Gutor et de VinZero, l’acquisition d’EcoAct, ainsi que l’impact net de plusieurs acquisitions et cessions mineures.

Sur la base des opérations clôturées à ce jour, l’impact de périmètre sur le chiffre d’affaires pour 2024 devrait se situer autour de -300 millions d’euros. L’impact de périmètre sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2024 devrait être quasi stable.

Au deuxième trimestre, l’impact de la variation des taux de change est négatif à -93 millions d’euros, soit -1,0 % du chiffre d’affaires du Groupe, principalement dû à la dépréciation du yuan chinois et de devises de plusieurs économies à forte inflation face à l’euro, en partie compensé par l’appréciation du dollar américain face à l’euro.

Aux taux de change actuels4, l’impact des devises sur le chiffre d’affaires 2024 est estimé entre -550 millions et -650 millions d’euros. L’impact des devises aux taux de change actuels sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2024 devrait s’établir autour de -40 points de base.

    II.       RÉSULTATS DU PREMIER SEMESTRE 2024

En millions d’euros

S1 2023

S1 2024

Variation publiée

Variation organique

Chiffre d’affaires

17 633

18 173

+3,1 %

+6,2 %

Marge brute

7 482

7 889

+5,4 %

+8,8 %

Taux de marge en % du chiffre d’affaires

42,4 %

43,4 %

+100 pb

+100 pb

Coûts des fonctions support (SFC)

(4 308)

(4 506)

+4,6 %

+6,3 %

Ratio SFC (% du CA)

24,4 %

24,8 %

-40 pb

quasi stable

EBITA ajusté

3 174

3 383

+6,6 %

+12,2 %

Marge d’EBITA ajusté

18,0 %

18,6 %

+60 pb

+100 pb

Charges de restructuration

(41)

(59)

 

 

Autres produits et charges d’exploitation

15

(125)

EBITA

3 148

3 199

+2 %

 

Amortissement et dépréciation des actifs incorporels issus des acquisitions (PPA)

(196)

(194)

Résultat net (part du Groupe)

2 023

1 882

-7 %

 

Résultat net ajusté (part du Groupe)5

2 042

2 243

+10 %

+14,9 %

BPA ajusté5 (€)  

3,64

4,01

+10 %

+15,1 %

Cash-flow libre

820

889

+8 %

 

image 

2. Les changements de périmètre de consolidation incluent également certains reclassements mineurs d’offres entre les activités.

3. Pour ces économies qui entrent dans la catégorie des monnaies hyperinflationnistes selon la norme IAS 29, telles que l’Argentine et la Turquie, un ajustement technique IFRS pour l’impact de l’hyperinflation est inclus dans les effets de change et donc exclu du calcul de la croissance organique. L’effet de mesures opérationnelles adoptées dans ces pays, telles que la hausse des prix pour atténuer l’impact de l’inflation, est pris en compte dans le calcul de la croissance organique.

4. Les taux de change futurs sont volatiles et difficiles à anticiper. Par conséquent, l’impact de telles variations ainsi que les possibles impacts techniques de l’hyperinflation (IA29) ne sont pas pris en compte à ce stade.

5. Voir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté.

MARGE D’EBITA AJUSTÉ À 18,6 %, EN HAUSSE ORGANIQUE DE +100 POINTS DE BASE GRÂCE À LA FORTE AMÉLIORATION DE LA MARGE BRUTE

 

La marge brute est en hausse organique de +8,8 %, soit une hausse de +100 points de base, le taux de marge brute s’établissant à 43,4 % au premier semestre. L’amélioration organique de la marge est principalement liée à une forte productivité industrielle alors que l’environnement de la chaîne logistique se normalise, ainsi qu’à une forte amélioration de la marge brute des Systèmes, principalement due aux mesures sur les prix.

L’EBITA ajusté du premier semestre atteint 3 383 millions d’euros, soit une croissance organique de +12,2 %, tandis que la marge d’EBITA ajusté progresse de +100 points de base en organique à 18,6 %, grâce à la forte amélioration de la marge brute. Le ratio coûts des fonctions support (« SFC ») sur chiffre d’affaires est en hausse de 40 points de base à 24,8 %, principalement en raison de l’effet de change, l’évolution en organique étant quasi stable, malgré des investissements continus en matière d’innovation et sur la chaîne logistique visant à préparer l’avenir.

 

Plusieurs facteurs clés expliquent cette évolution :

En millions d’euros

EBITA ajusté

Variation annuelle

Commentaires

EBITA ajusté S1 2023

3 174

 

 

Effet volume

 

+427

Impact positif de l’augmentation des volumes de ventes.

Productivité industrielle

 

+210

Le Groupe enregistre une productivité industrielle de

+210 millions d’euros et poursuit l’accélération constatée au S2 2023, tandis que l’environnement de la chaîne logistique revient à un état plus normalisé.

Prix net6

 

+69

L’effet prix net est positif à +69 millions d’euros au premier semestre. L’effet prix brut sur les Produits est positif à

Effet prix brut sur les produits

Impact du prix des matières premières

 

 

+58

+11

+58 millions d’euros. L’effet prix brut sur les Systèmes est élevé et l’impact sur la marge est pris en compte dans la catégorie de mix dans cette analyse de variation. L’impact total du prix des matières premières est de +11 millions d’euros.

Inflation des coûts de produits vendus                         

-78

L’inflation des coûts de produits vendus atteint  -78 millions d’euros au premier semestre, dont

Inflation des coûts de la main-d’œuvre  et autres coûts

 

Coûts de R&D dans les coûts de produits vendus

-70 -8

-70 millions d’euros liés à l’inflation des coûts de la maind’œuvre et autres coûts, et -8 millions d’euros liés à l’augmentation des coûts de R&D dans les coûts de produits vendus. L’investissement global en R&D, y compris les coûts des fonctions support (« SFC »), continue d’augmenter comme attendu et représente 5,6 % du chiffre d’affaires du premier semestre.

 

Coûts des fonctions support (SFC)

-268

Les coûts des fonctions support (« SFC ») sont en hausse organique de -268 millions d’euros, soit +6,3 % en organique au premier semestre. Le Groupe est impacté par l’inflation à hauteur de -144 millions d’euros et continue de porter attention à ses priorités stratégiques avec des investissements de          

-206 millions d’euros principalement liés à la R&D, au développement commercial et à la transformation digitale, incluant l’intelligence artificielle. Le Groupe réalise 127 millions d’euros d’économies, principalement liées aux effectifs. Les autres augmentations de coûts de -45 millions d’euros incluent divers éléments mineurs.

image 

6. Effet prix sur les produits et effet total des matières premières

image

Mix

 

+85

La performance au premier semestre se traduit par un effet de mix positif de +85 millions d’euros. La forte amélioration de la marge brute des Systèmes résultant principalement de l’effet des mesures sur les prix est partiellement contrebalancée par l’impact dilutif de la croissance relativement plus rapide du chiffre d’affaires des Systèmes par rapport à celui des Produits.

Impact des devises7

 

-104

La variation des devises diminue l’EBITA ajusté de                 -104 millions d’euros, soit environ -30 points de base de la marge d’EBITA ajusté au premier semestre.

Changements de périmètre et autres effets

 

-132

Les effets de changement de périmètre et autres effets sont de -132 millions d’euros au premier semestre, les impacts nets liés aux changements de périmètre représentant un effet négatif de -10 points de base sur la marge d’EBITA ajusté.

Les autres impacts incluent divers éléments mineurs.

EBITA ajusté S1 2024

3 383

 

 

EBITA ajusté du premier semestre 2024 par activité : 

-       L’EBITA ajusté de l’activité Gestion de l’énergie s’élève à 3 250 millions d’euros, soit 22,2 % du chiffre d’affaires, en hausse organique d’environ +170 points de base (+150 points de base en données publiées), en raison principalement de l’impact d’une forte contribution des volumes, d’une forte productivité industrielle et d’une amélioration du mix liée aux actions sur les prix des Systèmes, en partie compensé par des investissements dans les coûts des fonctions support (« SFC »).

-       L’activité Automatismes industriels génère un EBITA ajusté de 542 millions d’euros, soit 15,4 % du chiffre d’affaires, en baisse organique d’environ -300 points de base (-370 points de base en données publiées), principalement en raison de la baisse des volumes et de l’effet de levier inversé associé, bien que partiellement compensés par la contribution positive des prix nets ainsi que de la productivité industrielle.

-       Les coûts des fonctions centrales et digitales au premier semestre 2024 s’élèvent à 409 millions d’euros (contre 408 millions d’euros au premier semestre 2023), soit 2,3 % du chiffre d’affaires du Groupe.

image 

7. Pour ces économies qui entrent dans la catégorie des monnaies hyperinflationnistes selon la norme IAS 29, telles que l’Argentine et la Turquie, un ajustement technique IFRS pour l’impact de l’hyperinflation est inclus dans les effets de change et donc exclu du calcul de la croissance organique. L’effet de mesures opérationnelles adoptées dans ces pays, telles que la hausse des prix pour atténuer l’impact de l’inflation, est pris en compte dans le calcul de la croissance organique.

▪ RÉSULTAT NET AJUSTÉ EN HAUSSE DE +10 %

En millions d’euros

S1 2023

S1 2024

Commentaires

EBITA ajusté

3 174

3 383

 

Autres produits et charges d’exploitation

15

(125)

Les autres produits et charges d’exploitation ont un impact de -125 millions d’euros au premier semestre, comprenant pour l’essentiel des coûts de fusion & acquisition et d’intégration et certaines provisions légales. Le premier semestre 2023 inclut une plus-value de cession partiellement contrebalancée par les coûts de fusion & acquisition et d’intégration.

Charges de restructuration

(41)

(59)

Les charges de restructuration s’élèvent à -59 millions d’euros au premier semestre, soit une hausse de 18 millions d’euros par rapport au premier semestre 2023. Les charges de restructuration devraient tendre vers un objectif d’environ

100 millions d’euros par an, comme précédemment communiqué.

Amortissement et dépréciation des

actifs incorporels issus des acquisitions

(196)

(194)

L’amortissement et la dépréciation des actifs incorporels liés aux acquisitions s’établissent à -194 millions d’euros au premier semestre, globalement en ligne avec l’année dernière.

Produits/(pertes) financières nettes

(207)

(167)

Les charges financières nettes sont de -167 millions d’euros au premier semestre, soit 40 millions d’euros de moins que l’année dernière. Cette baisse est principalement liée à l’augmentation du revenu d’intérêt des dépôts en espèces et aux variations de change positives.

Impôt sur les sociétés

(687)

(667)

L’impôt sur les sociétés ressort à -667 millions d’euros, soit une baisse de 20 millions d’euros par rapport à l’année dernière. Le taux effectif d’imposition s’établit à 23,5 %, dans la fourchette prévue de 22 % à 24 % au titre de l’exercice 2024, et 1,5 point inférieur à celui du premier semestre 2023 qui était de 25,0 %.

Bénéfice/(perte) des participations et intérêts minoritaires

(35)

(69)

Le résultat des participations est en baisse à +14 millions d’euros, soit 25 millions d’euros inférieurs au premier semestre de l’année dernière, en raison principalement de la performance d’Uplight. Les montants attribuables aux intérêts minoritaires sont en baisse à -83 millions d’euros, contre -74 millions d’euros au premier semestre de l’année dernière, en tenant compte de la forte performance de Lauritz Knudsen (anciennement L&T E&A) en Inde.

Dépréciation des participations dans les entreprises associées

-

(220)

Le Groupe enregistre une charge dépréciation sans effet sur la trésorerie de -220 millions d’euros sur ses actifs dans Uplight, avec une adoption par les clients plus lente que ce qui était prévu dans le plan de développement impactant la croissance à court terme, en partie en raison du contexte réglementaire.

Résultat net (part du Groupe)

2 023

1 882

Le résultat net (part du Groupe) s’élève à 1 882 millions d’euros au premier semestre, en baisse de -7 % par rapport à l’année dernière, en raison de la dépréciation d’Uplight.

Résultat net ajusté (part du Groupe)8

2 042

2 243

Le résultat net ajusté s’élève à 2 243 millions d’euros au premier semestre, soit une hausse de +10 % par rapport à l’année dernière.

       

image 

8. Voir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté.

             ▪     LE CASH-FLOW LIBRE RESSORT À 889 MILLIONS D’EUROS

Le Groupe réalise un cash-flow libre de 889 millions d’euros au premier semestre, grâce principalement à la performance du compte de résultat qui a permis de générer un cash-flow opérationnel record de

3 095 millions d’euros. Cela comprend les coûts de R&D de 1 069 millions d’euros, en hausse à 5,9 % du chiffre d’affaires du premier semestre 2024.

Les dépenses d’investissement, représentant -636 millions d’euros, restent stables à environ 3,5 % du

chiffre d’affaires, étant attendu que les projets d’investissements de capacité du Groupe visant à assurer sa croissance future précédemment annoncés entraîneraient une hausse des dépenses d’investissement dans les trimestres à venir.

L’augmentation du besoin en fonds de roulement opérationnel a un impact sur le cash-flow libre au premier semestre 2024 de -1 016 millions d’euros. Cet impact est principalement lié à la saisonnalité classique de la constitution des stocks, avec un ratio de jours en stock (« DIN ») en hausse de 15 jours par rapport à décembre 2023. En ce qui concerne les créances et les dettes, le délai moyen de paiement des clients (« DSO ») et le délai de crédit fournisseurs (« DPO ») sont quasi stables par rapport à décembre. La constitution des stocks traduit la forte demande pour les offres de Systèmes en Amérique du Nord.

Le taux de conversion du résultat net en cash (cash-flow libre en pourcentage du résultat net) est de 47 % au premier semestre 2024, en partie en raison de la dépréciation sans incidence sur la trésorerie des actifs dans Uplight (taux de conversion de 42 % ajusté de cet élément), contre 41 % au premier semestre de l’année dernière. Comme ces dernières années, le Groupe prévoit un taux de conversion du résultat net en cash plus élevé au second semestre.

             ▪     LE BILAN DEMEURE SOLIDE

Au 30 juin 2024, la dette nette de Schneider Electric s’établit à 10 458 millions d’euros, contre 9 367 millions d’euros au 31 décembre 2023. Les principaux mouvements au premier semestre concernent le paiement de -2,0 milliards d’euros pour honorer le dividende 2023, compensé par la performance du cash-flow libre de +0,9 milliard d’euros.

 

 

III.         SCHNEIDER SUSTAINABILITY IMPACT

Schneider Electric, leader de la transformation numérique de la gestion d’énergie et des automatismes a publié ce jour les résultats de ses performances pour le 2ème trimestre 2024, en même temps que les résultats financiers du 1er semestre 2024. Le suivi et la publication des performances du programmeSchneider's

Sustainability Impact (SSI) sont essentiels pour permettre au Groupe d’atteindre ses objectifs pour la période

2021–2025, tant à l’échelle mondiale que locale, contribuant ainsi à ses six engagements à long-terme en matière de développement durable.

Le mois dernier, Schneider Electric est arrivé en tête de la liste des "Entreprises les plus durables au monde en 2024" élaborée par TIME Magazine et Statista, illustrant ainsi l’importance stratégique que le Groupe accorde à son impact en termes de développement durable. Cette distinction souligne la position de leader de Schneider Electric concernant le climat, la capacité du Groupe à définir des objectifs ambitieux ainsi que son expertise en conseil auprès de ses clients pour les aider à améliorer leur efficacité énergétique et à réduire leurs émissions de CO2

« Ce classement en première position dans la liste des entreprises les plus durables de TIME confirme à quel point l’ambition et le dévouement sont nécessaires pour décarboner les chaînes de valeur et pour faire évoluer les modèles commerciaux des entreprises », a déclaré Xavier Denoly, Senior Vice President Développement durable chez Schneider Electric. « Il nous reste un an et demi pour atteindre nos objectifs pour 2025, et chaque initiative de transformation, que ce soit à l’échelle mondiale ou locale, nous aide à capitaliser sur nos réalisations de manière constante et volontaire et à viser un impact durable. »

Ce trimestre, Schneider Electric a maintenu sa cadence dans les domaines suivants :

•       Les actions en faveur du climat. La barre symbolique des 600 millions de tonnes d’émissions de carbone économisées ou évitées pour les clients du Groupe a été franchie, grâce à ses produits économes en énergie, ainsi qu’aux logiciels et services proposés. Le Groupe continue donc de progresser, si bien qu’il est en bonne voie d’atteindre son objectif de 800 millions de tonnes de CO2 économisées ou évitées d’ici 2025. Les efforts d’accélération du processus de décarbonation des activités des fournisseurs de

Schneider Electric, ainsi que l’ensemble des émissions de scope 3, ont également été récompensés par une progression impressionnante, passant de 19 % l’an dernier à 33 % ce trimestre. Le Projet ZéroCarboneencourage les fournisseurs stratégiques du Groupe à se tourner vers des sources d’énergie plus propres, à se mettre en rapport avec des fournisseurs de solutions adaptées à leurs besoins, et leur propose une assistance sur site, une analyse des marchés de l’énergie renouvelable ainsi que des formations spécialisées.

•       Donner plus d’autonomie à toutes les générations, et leur offrir des opportunités d’apprentissage et de formation pour atteindre l’objectif de Schneider qui est de former un million de personnes à la gestion de l’énergie d’ici fin 2025. En travaillant en étroite collaboration avec des ONG et en encourageant les collaborateurs à faire du bénévolat en tant que formateurs, 682 000 personnes dans le monde ont déjà bénéficié de programmes éducatifs ou d’entreprenariat. Récemment, la Fondation Schneider Electric a mis en place un partenariat avec INCO au Sénégal dans le cadre d’un programme d’apprentissage numérique nommé "Get into Energy Transition".

A la fin de ce trimestre, le score du Schneider Sustainability Impact s’est établi à 6,78 et place ainsi le Groupe en bonne voie pour atteindre l’objectif de 7,40 sur 10 pour 2024. Pour plus de détails, veuillez consulter lerapport du 2èmetrimestre 2024du programme incluant le tableau de bord ci-dessous :

image

 

Nos autres succès en matière de développement durable ce trimestre incluent :

•       Le prix du Meilleur rapport annuel d’entreprise remis lors des Grands Prix de la Transparence 2024

•       Certification du "salaire décent" accordée par Fair Wage qui garantit à tous les employés du Groupe une valorisation et une rémunération justes pour leur travail

•       1ère place du classement Gartner des 25 meilleures chaînes d’approvisionnement 

•       La solution Schneider Home a été reconnue Produit durable de l’année 2024 par Green Builder

•       Lancement du système d’électrification rurale Villaya Flex et du système d’alimentation en électricité verte pour les communautés en situation de précarité énergétique

IV.        PORTEFEUILLE

Depuis la publication des résultats du premier trimestre 2024, le Groupe a réalisé les opérations suivantes :

Acquisition

                •     Planon

Le 17 décembre 2020, Schneider Electric a réalisé un investissement minoritaire stratégique dans Planon Beheer B.V. (« Planon »), leader des logiciels dans la gestion intelligente des bâtiments durables, en prenant une participation de 25 % dans son capital.

https://www.se.com/ww/en/assets/564/document/174050/release-em-software.pdf

Planon, dont le chiffre d’affaires était de 161 millions d’euros en 2023, a enregistré un taux de croissance annuel composé (CAGR) de ses ventes de +22 % au cours des quatre dernières années, soit depuis 2019, après avoir réalisé un CAGR à deux chiffres (« double-digit ») au cours des cinq années précédant 2019. Depuis l’investissement stratégique minoritaire initial en 2020, les offres de Planon se sont révélées à plusieurs reprises très complémentaires avec les offres de Gestion de l’énergie de Schneider Electric pour les bâtiments intelligents.

Le 30 juillet 2024, Schneider Electric a signé un accord portant sur l’augmentation de ses parts dans Planon pour atteindre une participation majoritaire de 80 %. Cette transaction permettrait de renforcer la stratégie de Schneider Electric dans le domaine des logiciels agnostiques, grâce à l’empreinte établie et forte de Planon sur le marché mondial des bâtiments, son offre de gestion intégrée de l’environnement de travail (« Integrated Workplace Management System ») basée sur le cloud et son modèle commercial de logiciels par abonnement, bien positionnés pour tirer le meilleur de la croissance rapide du marché des logiciels de gestion de bâtiments intelligents.

La transaction actuelle valorise Planon à un multiple de chiffre d’affaires moyen à un chiffre (« midsingle digit »), comme ce fut le cas pour le multiple de la transaction initiale de 2020. La transaction reste soumise aux approbations réglementaires habituelles. Sa clôture est prévue au cours des prochains mois. À l’issue de la transaction, Planon serait consolidée au sein de l’activité de Gestion de l’énergie (actuellement comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence).

 

V.          FINANCEMENT

Notations de crédit :

 

Au deuxième trimestre, la note de crédit du Groupe a été relevée par deux agences de notation financière. S&P Global Ratings a augmenté la note de crédit de Schneider Electric à « A/A-1 » avec une perspective « Stable ». Moody’s a confirmé la note de « A3 » et relevé la perspective à « Positive ». Le Groupe reste déterminé à conserver ses fortes cotes de crédit.

Émissions d’obligations :

 

Schneider Electric poursuit ses efforts pour allonger le profil de maturité de sa dette et renforcer sa position de liquidité. Au deuxième trimestre, Schneider Electric a effectué les opérations suivantes :

•       Le 25 juin 2024, le Groupe a annoncé le succès d’une émission d’obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles et/ou existantes (OCEANE) à échéance 2031, pour un montant nominal de 750 millions d’euros.

•       Le 25 juin 2024, le Groupe a également annoncé le rachat concomitant d’environ 97 % de ses OCEANE en circulation à échéance 2026.

 

 

VI.        DIVIDENDE

Le paiement du dividende de 3,50 euros par action au titre de l’exercice 2023 a eu lieu le 30 mai 2024.

Le paiement du dividende au titre de l’exercice 2024 aura lieu le 15 mai 2025.

VII.       ÉVOLUTIONS ATTENDUES DANS LES PROCHAINS MOIS

•       Maintien d’une demande forte et dynamique du marché, portée par les mégatendances structurelles.

•       Demande forte pour les offres de Systèmes, notamment grâce aux tendances dans les centres de données, aux investissements dans les infrastructures de réseaux et à l’augmentation des investissements dans les industries de procédés continus (« process ») adressée par les deux activités.

•       Maintien de l’attention portée à la transition vers le modèle d’abonnement dans les activités de Logiciels et à la croissance des Services.

•       Reprise progressive de la demande pour les offres de Produits (segments liés aux consommateurs et marché des industries manufacturières (« discrete »)).

•       Contribution de l’ensemble des quatre régions à la croissance, sous l’impulsion des États-Unis, de l’Inde et du Moyen-Orient.

•       Délivrer les investissements de capacité industrielle en support à la demande sans précédent, particulièrement en Amérique du Nord.

VIII.      OBJECTIF 2024 RELEVE

Le Groupe relève son objectif financier 2024 comme suit :

Une croissance organique de l’EBITA ajusté 2024 comprise entre +9 % et +13 % (précédemment comprise entre +8 % et +12 % organique).

 

Cette performance découlerait de la croissance organique du chiffre d’affaires combinée à l’amélioration de la marge :

•       Croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre +6 % et +8 % (inchangée)

•       Croissance organique de la marge d’EBITA ajusté comprise entre +60 et +80 points de base (précédemment comprise entre +40 et +60 points de base organique)

Ces performances impliquent une marge d’EBITA ajusté comprise entre environ 18,1 % et 18,3 % (incluant un effet de périmètre comprenant les transactions réalisées à ce jour et les effets de change par rapport aux estimations actuelles).

 

Notes complémentaires sur 2024 disponibles dans les annexes.

***********

 

Les comptes de l’exercice clos au 30 juin 2024 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 30 juillet 2024 et revus par les auditeurs du Groupe à cette même date.

La présentation des résultats du deuxième trimestre 2024 et du premier semestre 2024 est disponible sur www.se.com

Le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2024 sera présenté le 30 octobre 2024.

Le Groupe tiendra une Journée Investisseurs le 3 décembre 2024 à Hyderabad en Inde.

 

Contact :

Communication financière :

Schneider Electric

Amit Bhalla

Tél. : +44 20 4557 1328 

ISIN : FR0000121972

Contact presse :

Schneider Electric

Anthime Caprioli

Tél. : +33 6 45 636 835

Contact presse :

Primatice

Olivier Labesse

Hugues Schmitt 

Tél. : +33 6 79 11 49 71

 

Avertissement : Cette présentation contient des informations à caractère prévisionnel. Ces informations, établies sur la base des estimations actuelles de la Direction Générale du Groupe, restent subordonnées à de nombreux facteurs et incertitudes qui pourraient conduire à ce que les chiffres qui seront constatés diffèrent significativement de ceux présentés à titre prévisionnel. Pour une description plus détaillée de ces risques et incertitudes, il convient notamment de se référer au Document d’enregistrement universel de Schneider Electric (section « Facteurs de risques », disponible sur www.se.com). Schneider Electric ne s’engage en aucune façon à publier une mise à jour ou une révision de ces prévisions.

 

À propos de Schneider Electric :

La raison d’être de Schneider est decréer un Impact en permettant à chacun de tirer le meilleur de son énergie et de ses ressources, afin de concilier progrès et développement durable. Nous nommons cette ambition : Life Is On.

Notre mission est d’être le partenaire de confiance du développement durable et de l’efficacité de nos clients.

Nous sommes un leader mondial de la technologie industrielle avec une expertise de référence dans l’électrification, l’automatisation et la digitalisation des industries intelligentes, des infrastructures résilientes, des centres de données durables, des bâtiments intelligents et des maisons intuitives. Grâce à notre profonde expertise métier, nous proposons des solutions IoT basées sur l’IA intégrant produits connectés, automatismes, logiciels et services sur l’ensemble du cycle de vie des activités industrielles, pour créer des jumeaux numériques et générer une croissance rentable pour nos clients.

Nous sommes une entreprise humaine rassemblant un écosystème de 150 000 collaborateurs et de plus d’un million de partenaires dans plus de 100 pays au plus proche de nos clients et de nos parties prenantes. Nous plaçons la diversité et l’inclusion au cœur de tout ce que nous faisons, guidés par notre volonté profonde de contribuer à un futur durable pour tous.

www.se.com

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Annexes – Notes complémentaires sur 2024

▪  Impact de change : aux taux de change actuels9, l’impact des devises sur le chiffre d’affaires 2024 devrait se situer entre -550 millions et -650 millions d’euros. L’impact des devises aux taux de change actuels sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2024 devrait s’établir autour de  -40 points de base.

▪  Impact de périmètre : autour de -300 millions d’euros sur le chiffre d’affaires de 2024 et quasi stable sur la marge d’EBITA ajusté 2024, en fonction des transactions clôturées à ce jour.

▪  Taux d’imposition : le Groupe anticipe un taux effectif d’imposition de 22 % à 24 % en 2024.

▪  Coût de restructuration : le Groupe prévoit une diminution des coûts de restructuration vers l’objectif

d’environ 100 millions d’euros par an.

Annexe – Répartition du chiffre d’affaires par activité

Chiffre d’affaires du T2 2024 par activité :

 

T2 2024

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance organique

Effet de périmètre

Effet de change

Croissance publiée

Gestion de l’énergie

7 793

+9,8 %

-0,4 %

-0,8 %

+8,5 %

Automatismes industriels

1 774

-3,5 %

-4,2 %

-1,7 %

-9,3 %

Groupe

9 567

+7,1 %

-1,2 %

-1,0 %

+4,7 %

Chiffre d’affaires du premier semestre 2024 par acti

vité :

S1 2023

 

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance organique

Effet de périmètre

Effet de change

Croissance publiée

Gestion de l’énergie

14 652

+9,4 %

-0,3 %

-1,6 %

+7,2 %

Automatismes industriels

3 521

-5,1 %

-4,0 %

-2,4 %

-11,2 %

Groupe

18 173

+6,2 %

-1,2 %

-1,8 %

+3,1 %

Sauf indication contraire, les pourcentages de croissance dans ce document sont calculés par rapport à la même période l’année précédente.

image 

9. Les taux de change futurs sont volatiles et difficiles à anticiper. Par conséquent, l’impact de telles variations ainsi que les possibles impacts techniques de l’hyperinflation (IA29) ne sont pas pris en compte à ce stade.

Annexes – Périmètre de consolidation

Nombre de mois avec effet de périmètre

Acquisitions/ cessions

2023

2024

T1

T2

T3

T4

T1

T2

T3

T4

AutoGrid

Gestion de l’énergie

Acquisition

3 m

3 m

1 m

EcoAct

Gestion de l’énergie

Acquisition

3 m

3 m

3 m

3 m 

VinZero

Gestion de l’énergie

Cession

3 m

2 m

Gutor

Gestion de l’énergie

Cession

 3 m

3 m 

1 m 

Activité de capteurs industriels

Automatismes industriels

Cession

 3 m

3 m 

3 m 

1 m 

AutoGrid

Gestion de l’énergie

Cession

2 m

3 m

1 m

Annexes – Analyse de la variation de la marge brute

 

S1

Marge brute

Marge brute S1 2023 (en %)

42,4 %

Volume

0,0 pt

Prix net10

+0,2 pt

Productivité

+1,1 pt

Mix

+0,5 pt

Inflation des coûts de prod. & R&D

-0,4 pt

Devises

0,0 pt

Périmètre et autres

-0,4 pt

Marge brute S1 2024 (en %)

43,4 %

image

Annexe – Résultats par activité

en millions d’euros

S1 2023

S1 2024

en organique

Gestion de l’énergie

Chiffre

d’affaires

EBITA ajusté

Marge

13 669 2 824

14 652 3 250

d’EBITA ajusté

20,7 %

22,2 %

env. +170 pb

Automatismes

industriels

Chiffre

d’affaires

EBITA ajusté

Marge

3 964 758

3 521 542

d’EBITA ajusté

19,1 %

15,4 %

env. -300 pb

Corporate

Coûts des fonctions centrales & digitales

(408)

(409)

Total Groupe

Chiffre d’affaires

EBITA ajusté

17 633 3 174

18 173 3 383

Marge d’EBITA ajusté

18,0 %

18,6 %

 +100 pb

Annexe – Résultat net ajusté et BPA ajusté

Chiffres clés (en millions d’euros)

S1 2023

S1 2024

Variation publiée

Variation organique

EBITA ajusté

3 174

3 383

+7 %

 

+12,2 %

Amortissement des actifs incorporels issus des acquisitions 

(196)

(194)

Charges financières nettes

(207)

(167)

Impôt sur la société après impact des éléments ajustés

(694)

(710)

Placement en action & minorités

(35)

(69)

Résultat net ajusté (part du Groupe)

2 042

2 243

+10 %

 

+14,9 %

BPA ajusté (en euros)

3,64

4,01

+10 %

 

+15,1 %

Annexe – Cash-flow libre et dette nette

Analyse de la variation de la dette nette en millions d’euros

S1 2023

S1 2024  

Endettement net à l’ouverture au 31 décembre

(11 225)

(9 367)

Autofinancement opérationnel

2 681

3 095

Investissement net d’exploitation

(630)

(636)

Autofinancement opérationnel, net de CAPEX

2 051

2 459

Variation du BFR opérationnel

(892)

(1 016)

Variation du BFR non opérationnel

(339)

(554)

Cash-flow libre

820

889

Dividendes

(1 806)

(1 978)

Acquisitions – nettes 

90

5

Augmentation/(diminution) de capital

(41)

231

Effet de change et autres (avec impact de la norme IFRS 16)

(825)

(238)

(Hausse)/Baisse de l’endettement net

(1 762)

(1 091)

Endettement net au 30 juin

(12 987)

(10 458)

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