Rubis: Rapport financier semestriel au 30 juin 2024

 SOMMA)RE

            RAPPORT D’ACT)V)TÉ DU GROUPE AU PREMIER SEMESTRE 2024                    1

                RAPPORT D’ACT)V)TÉ                                                                                                                                   2

PERSPECTIVES DU SECOND SEMESTRE 2024 9 DESCRIPTION DES PRINCIPAUX RISQUES ET INCERTITUDES POUR LES SIX MOIS

                RESTANTS DE L’ANNÉE                                                                                                                                9

ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE 9 PRINCIPALES TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES 9

         ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 30 JUIN 2024                                           11

        RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES                                                   43

        ATTESTATION DES PERSONNES RESPONSABLES                                               45

    RAPPORT D’ACT)V)TÉ DU GROUPE AU PREMIER SEMESTRE 2024

             RAPPORT D’ACTIVITÉ                                                                                                        2

             PERSPECTIVES DU SECOND SEMESTRE 2024                                                                        9

DESCRIPTION DES PRINCIPAUX RISQUES ET INCERTITUDES     POUR LES SIX MOIS RESTANTS DE L’ANNÉE           9

             ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE                                                                          9

             PRINCIPALES TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES                                                          9

RAPPORT D’ACT)V)TÉ

•       Une solide performance opérationnelle après un premier semestre 2023 record, soutenue par une activité toujours soutenue dans les Caraïbes :

o   Forte génération de cash-flow : cash-flow opérationnel^[1] à              5 M€, en hausse de

6 % vs S1 2023 o Résultat brut d exploitation RBE à 58 M€, stable vs S1 2023 sur une base comparable^[2], - 12 % vs S1 2023 

o   Résultat net part du Groupe à 130 M€, - 4 % sur une base comparable, - 24 % vs S1 2023

•       Bilan sain : 1,6x dette financière nette corporate (DFN corporate)/RBE3

•       Objectifs 2024 confirmés – confiance renouvelée dans le versement d un dividende en croissance

Faits marquants - S1 2024^[3]

•       Distribution d énergies :

o   Retail & Marketing – Croissance des volumes de 4 %, marge brute à  M€ en baisse de 7 % (+ 0 % à périmètre constant ^[4])

•       Poursuite de la bonne performance du Retail, du C&) et de l’aviation aux Caraïbes, portée par l’essor du Guyana, les vols plus fréquents des compagnies aériennes vers la Barbade et le dynamisme de la Jamaïque.

•       Afrique de l’Est : le Kenya a connu un premier semestre très dynamique du côté de l’aviation, avec un nombre de vols croissant ainsi qu’une amélioration du service client. Cette très bonne croissance n’a pas suffi pour compenser les difficultés du secteur retail au cours du premier semestre (manifestations, inondations, ralentissement économique et volatilité des taux de change , d’où une performance globalement terne.

•       Bitume : l’activité a été particulièrement soutenue en Afrique du Sud, mais a continué d’être freinée par le contexte politique au Nigéria. Les marges se situent à un niveau confortable.

o   Support & Services : marge brute en baisse de 8 %, après un excellent premier semestre 2023 

•       Les volumes du trading de bitume ont atteint des niveaux inférieurs au T2 versus T2 2023, en raison de la baisse de la demande aux États-Unis

•       Le premier semestre de  avait vu d’importantes livraisons de brut, générant un décalage avec 2024, qui devrait se rattraper au cours de l'année.

•       Production d électricité renouvelable : 

o   Portefeuille sécurisé à 1 GWc, en hausse de 55 % versus S1 2023

o   RBE de  M€, en hausse de  % versus S1 2023 o Accélération des coûts de développement pour accompagner la croissance future de Photosol

CHIFFRES CLÉS

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 30 JUIN 2024

(1) Dette financière nette corporate – hors dette sans recours, voir l’annexe pour plus de précisions.

PERFORMANCES FINANCIÈRES S1 2024

Le premier semestre 2024 a vu une baisse de 12 % du RBE à    M€ et du ROC à                M€ - 20 % versus S1 2023). 

Au niveau Groupe, les charges financières ont augmenté, à  M€ au S  contre  M€ au S 2023. Cette variation s'explique par la hausse des taux d'intérêts et une dette plus élevée chez Photosol en cohérence avec l'augmentation de la capacité opérationnelle. En ce qui concerne les charges financières relatives au change, elles ont atteint  M€ au cours du premier semestre, contre un montant très élevé de 80 M€ brut au S . Les principaux contributeurs ont été le Kenya (14 M€ et le Nigéria  M€ , où la monnaie est restée stable après la dévaluation observée en janvier.

Le résultat avant impôt diminue de 15 % et le résultat net consolidé part du Groupe baisse de 24 % pour s’établir à 30 M€.

Éléments à prendre en compte pour analyser les variations sur une base comparable (voir l annexe pour plus de précisions

Au niveau du RBE, les éléments suivants sont à prendre en compte au S1 2024 :

•       Impacts divers relatifs aux rémunérations (IFRS2, entre autres) :  M€

•       Honoraires de conseil (stratégie et M&A) :  M€ Pour le S1 2023 :

•       Impacts divers relatifs aux rémunérations (IFRS2, entre autres) :  M€

•       Répercussion de l’impact de change en marge au Nigéria : -  M€

•       Remboursement par l’État du manque à gagner       à Madagascar : -  M€

Corrigé de ces éléments, le RBE a diminué de  % par rapport à l’année précédente.

Au niveau du ROC, deux grands navires-bitumiers ont vu leur durée de vie réduite de 28 à 25 ans en raison de politiques de vetting plus restrictives, ce qui a entraîné une charge d’amortissement complémentaire de 4 M€ pour le S               versus S              .

La baisse du ROC sur une base comparable se réduit à - 5 %.

Au S , l’impact de la première application de l’impôt minimal mondial de l’OCDE a atteint approximativement  M€.  

Suite à l'annonce de la cession de la participation de 55 % dans Rubis Terminal, Rubis Terminal est comptabilisé selon la norme IFRS 5 - Actifs non courants détenus en vue de la vente depuis le 31 mars 2024. Rappelons que le premier semestre 2023 comprenait 5 millions d'euros provenant du deuxième trimestre 2023.

Sur une base comparable, le résultat net part du Groupe a diminué de 4 % par rapport au S1 2024.

La progression de  % de la capacité d’autofinancement, qui s’établit à  M€, illustre la solidité des opérations. La génération de capacité d’autofinancement avant coût de la dette financière nette et impôt s’établit à  M€, ce qui représente une hausse de 6 % par rapport au S1 2023. 

La dette financière nette corporate DFN corporate de Rubis s’élève à    M€ au S              , soit un ratio de dette nette corporate/RBE à 1,6x. 

Les Capex ont atteint  M€, dont  M€ dédiés à la Production d’électricité renouvelable. Les  M€ restants sont répartis entre la maintenance  %) et les investissements de croissance et de transition énergétique (20 % dans la branche Distribution d’énergies.

DISTRIBUTION D ÉNERGIES

Retail & Marketing

Le premier semestre 2024 a vu le volume augmenter par rapport à un premier semestre 2023 déjà élevé. (ors le remboursement par l’État du manque à gagner en  à Madagascar et l’effet de la variation des taux de change au Nigéria (éléments du S1 2023), la marge brute est restée stable à  M€. Le ROC s’est établi à  M€, contre  M€ au S  - 19 % versus S1 2023, -  % sur une base comparable . Au premier semestre , les Capex ont diminué pour s’établir à  M€ - 15 % versus S1 2023).

VOLUME ET MARGE BRUTE PAR PRODUIT AU S1

                             Volumes en            m³)           Marge brute en M€                     Marge brute ajustée ⁽¹⁾ en M€

(1) Ajustée des éléments exceptionnels et effets de change.

La demande en GPL est globalement stable sur le S1, le GPL-carburant en Europe et le vrac au Maroc, compensant la baisse de la demande en Afrique du Sud. La marge brute et la marge unitaire sont restées stables, en ligne avec les volumes.

Carburants :

•       L activité retail (les stations-service représentant 49 % du volume de carburant et 52 % de la marge brute du carburant du premier semestre) a montré une nouvelle fois sa résilience. Les volumes sont stables sur le premier semestre. La marge brute a diminué de 23 %, sous les effets distincts suivants :

o   le S1 2023 avait été marqué par des éléments exceptionnels à Madagascar et au Kenya, conduisant à une base de comparaison particulièrement élevée sur les marges brutes retail ;

o   l’activité retail au Kenya a été sous pression au premier semestre 2024. Des manifestations, des inondations et le ralentissement économique ont pesé sur la performance. La nouvelle appréciation du shilling kényan au T2 a également impacté la marge brute ;

o   en revanche, l’activité a continué d’être très dynamique dans les Caraïbes, avec des performances très supérieures aux attentes en Jamaïque, à Antigua, à la Grenade, à la Dominique où l’activité a repris en  et au Guyana.

•       Dans la lignée de la dynamique amorcée au T1, le segment commercial et industriel entreprise (C&I, représentant 28 % du volume du carburant et 28 % de la marge brute du carburant au S1) a augmenté de 6 % en volume et de 15 % en marge brute, avec en tête le Guyana et la Barbade.

•       Le segment aviation (représentant 20 % des volumes du carburant et 17 % de la marge brute du carburant) a été très dynamique, avec une croissance des volumes de 32 % par rapport au S1 et une marge brute de + 34 %. Cette excellente performance a été portée par le Kenya, où la rationalisation du portefeuille aviation a porté ses fruits et les marges ont été gérées très efficacement au T2, et par la zone Eastern Caribbean où les compagnies aériennes ont augmenté la fréquence de leurs vols.

Bitumes : les volumes ont baissé de 6 % versus S1 2023, principalement à cause du Nigéria, ce qui a été partiellement compensé par la forte performance de l’Afrique du Sud, du Togo et du Cameroun. Retraitée de la répercussion de l’impact de change sur les clients au S , la marge brute a augmenté de  % par rapport à l’année précédente.

Le tableau ci-après présente le volume et la marge brute répartis par zone géographique pour le premier semestre.

VOLUME DE VENTE ET MARGE BRUTE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE AU S1

                             Volumes (en           m³)           Marge brute en M€                     Marge brute ajustée ⁽¹⁾ en M€

(1) Ajustée des éléments exceptionnels et effets de change.

La marge unitaire ajustée s’est établie à          €/m3, en baisse de 3 % versus S1 2023.

ROC PAR RÉGION

Par zone géographique, la dynamique sur la période a été la suivante :

•       L’Europe continue de bénéficier de son fort positionnement GPL (représentant plus de 90 % de la marge brute de la zone). Ce segment progresse légèrement (+ 4 % en volume), porté par le GPL-carburant en France et en Espagne et les bouteilles au Portugal. La marge globale est cohérente avec la croissance des volumes à + 3 %. Le ROC a diminué de 8 %, mais a augmenté de 3 % sur une base comparable, en lien avec la croissance des volumes et de la marge brute.

•       La zone Caraïbes est restée dynamique, avec des volumes en hausse de 5 %, malgré la situation compliquée à Haïti (volume : -  % . L’activité C&) s’est particulièrement bien portée, avec des conditions opérationnelles optimales, et une progression de la marge unitaire de 16 %. Le ROC a augmenté de 22 %, porté par la Jamaïque et le Guyana.

•       Enfin, en Afrique, la marge brute est en baisse de  %, corrigée sur  de l’échelonnement du paiement par l’État malgache du manque à gagner de   M€ et de la neutralisation des pertes de change au Nigéria  M€ . Le semestre a été marqué par des conditions opérationnelles difficiles au Nigéria et au Kenya, associées à une forte volatilité des changes au Kenya.

Support & Services 

L’activité Support & Services a enregistré un ROC de 85 M€ - 10 % versus 2023, - 6 % sur une base comparable) au premier semestre 2024.

Les volumes (+ 3 %) et les marges (- 8 %) ont fait preuve de résilience, après avoir atteint un niveau record au premier semestre 2023. Le T1 2023 avait enregistré d’importantes livraisons de brut, alors que des retards de livraisons ont été enregistré en 2024. La forte dynamique du trading dans les Caraïbes au T s’est poursuivi au T avec +  % en volume et + 27 % de marge brute au S1, bénéficiant des deux navires acquis en 2023.

La SARA et les opérations logistiques, dont les business models sont spécifiques, présentent un profil de marge stable.

Les Capex se sont normalisés pour s’établir à  M€ versus  M€ au S , soit - 77 % par rapport à l’année précédente ; le S  comprenait l’acquisition de deux nouveaux navires de GPL dans les Caraïbes et d’un bitumier.

PRODUCT)ON D ÉLECTR)C)TÉ RENOUVELABLE

Le niveau des actifs en exploitation a progressé de  % par rapport au S , pour s’établir à 460 MWc. Le portefeuille de projets sécurisé a atteint 1 GWc, en hausse de 55 % en glissement annuel.

Le chiffre d’affaires atteint  M€ au S , environ  M€ provenant des ventes directes au marché. Retraité de ces ventes directes au marché, le chiffre d’affaires est stable par rapport au S

2023, bien que les actifs en exploitation aient augmenté de 17 % versus S1 2023. Le RBE atteint  M€ sur le premier semestre , pénalisé par :

•       des effets liés aux conditions météorologiques (baisse du facteur de charge, chute de grêle locale ayant endommagé les panneaux) ;

•       d’une baisse des prix spot, dégradant ainsi le niveau de chiffre d’affaires supplémentaire généré par les centrales ayant bénéficié du prix spot ;

•       d’une accélération des coûts de développement pour soutenir la croissance future de Photosol.

STOCKAGE DE PRODUITS LIQUIDES

Suite à l’annonce de la cession de sa participation de  % dans Rubis Terminal, Rubis Terminal est comptabilisé selon la norme IFRS 5 – Actifs non courants en vue de la vente depuis le 31 mars 2024.

Le résultat net consolidé part du Groupe du S1 2024 inclut trois mois de contribution de Rubis Terminal tandis que le S1 2023 en incluait six.

Au 30 juin 2024, la finalisation de la transaction est soumise à la levée de conditions suspensives, et notamment à l’obtention de l’ensemble des autorisations administratives requises. La plusvalue correspondante sera incluse dans le résultat net part du Groupe au closing.

NOTATIONS EXTRA-FINANCIÈRE

•       MSCI : AA (réitérée en décembre 2023)

•       Sustainalytics : 30,7 (vs 29,7 précédemment)

•       ISS ESG : C (vs C- précédemment)

•       CDP : B (réitérée en février 2024)

PERSPECTIVES DU SECOND SEMESTRE 2024

Après une performance très solide au H1 2024, la zone Caraïbes continue d’afficher une forte croissance. La dynamique opérationnelle Europe se poursuit également. L’Afrique fait face à un certain nombre d’incertitudes, notamment au Kenya.

L’accélération des coûts de développement de la branche Production d’électricité renouvelable impactera le RBE 2024 et 2025, mais assurera la croissance future.

Ainsi, les objectifs communiqués au marché pour 2024 sont réitérés avec un RBE Groupe qui devrait s’établir entre  M€ et  M€. Le résultat net part du Groupe devrait rester stable malgré la première application de la Global Minimum Tax représentant un impact estimé entre 20 et  M€. La confiance dans la croissance des dividendes est également renouvelée.

DESCRIPTION DES PRINCIPAUX RISQUES ET INCERTITUDES 

POUR LES SIX MO)S RESTANTS DE L’ANNÉE

Les principaux risques et incertitudes auxquels le Groupe pourrait être exposé sont décrits dans le chapitre 3 « Facteurs de risque, contrôle interne et assurances » du Document d’enregistrement universel 2023.

ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

Le Groupe a annoncé le 19 juillet 2024 que sa filiale Rubis Énergie SAS a signé son tout premier financement privé américain US Private Placement (USPP) sous droit français avec PGIM Private Capital (« PPC »), la branche capital privé de PGIM Inc., société de gestion d'actifs de Prudential Financial Inc. pour un montant de 265 millions de dollars. Rubis Énergie SAS va émettre trois séries de 70 millions d'euros chacune d'obligations non garanties de premier rang avec des échéances in fine de 8, 10 et 12 ans.

Rubis Énergie conserve près de 40 millions de dollars disponibles dans le cadre de l'accord pour des émissions futures au cours des deux prochaines années.

Ce nouveau financement USPP permet à Rubis de diversifier ses sources de financement tout en allongeant la maturité moyenne actuelle de sa dette de trois à cinq ans et ouvre la voie à d'autres opérations USPP potentielles.

PRINCIPALES TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES

Au premier semestre 2024, il n’y a pas eu de variation significative dans la nature des transactions avec les parties liées par rapport au 31 décembre 2023 cf. note . de l’annexe aux comptes consolidés de l’exercice clos le  décembre 23).

      ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 30 JUIN 2024

BILAN CONSOLIDÉ                                                                                                                                                                12

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ                                                                                                                                  14

ÉTAT DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL                                                                                                  15

ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS                                                                                   16

TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS                                                                                                         17

ANNEXE AUX COMPTES SEMESTRIELS CONSOLIDÉS CONDENSÉS AU 30 JUIN 2024                                          19

BILAN CONSOLIDÉ

ACTIF

BILAN CONSOLIDÉ

PASSIF

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ

ÉTAT DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL

ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS

TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS

TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS (SUITE)

(1)  Dont variations de juste valeur des instruments financiers, charge IFRS 2, écart d'acquisition (dépréciation), etc.

(2)  Les incidences des variations de périmètre sont décrites en note 3.

(3)  Les intérêts financiers nets versés incluent les impacts liés aux retraitements des contrats de location (IFRS 16).

(4)  Trésorerie hors concours bancaires.

(*) Ventilation de l'incidence de la variation du BFR : 31/12/2023 30/06/2023 Incidence de la variation des stocks et en-cours (79 897) 10 527Incidence de la variation des clients et autres débiteurs (68 257) 3 014

Incidence de la variation des fournisseurs et autres créditeurs 56 472                                                                                                                  (61 543)

Incidence de la variation du BFR (91 682)                                                                                                                (48 002)

ANNEXE AUX COMPTES SEMESTRIELS CONSOLIDÉS CONDENSÉS AU 30 JUIN 2024

1.       PRINCIPES COMPTABLES

Les comptes consolidés condensés du premier semestre 2024 ont été arrêtés par le Collège de la Gérance le 4 septembre 2024 et examinés par le Conseil de Surveillance le 5 septembre 2024.

Les comptes consolidés condensés du premier semestre 2024 de Rubis SCA et ses filiales (le Groupe) ont été préparés en conformité avec la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire ». S’agissant de comptes semestriels condensés, ils n’incluent pas toute l’information requise par le référentiel )FRS et doivent être lus en cohérence avec les états financiers consolidés annuels du Groupe au 31 décembre 2023. Les principes comptables appliqués pour la préparation des comptes semestriels consolidés condensés au 30 juin 2024 sont identiques à ceux appliqués dans les comptes consolidés annuels de l’exercice clos le 31 décembre  sauf en ce qui concerne l’application des nouvelles normes en vigueur pour les exercices ouverts à partir du 1er janvier 2024.

Les principales zones de jugement et d’estimations pour l’établissement des comptes semestriels condensés sont identiques à celles détaillées dans la note 2 de l’annexe aux comptes consolidés 2023.

Le Groupe constate des variations saisonnières sur ses activités qui peuvent affecter, d’un semestre à l’autre, le niveau du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel. Aussi, le résultat intermédiaire n’est pas nécessairement indicatif de celui qui pourrait être attendu pour l’ensemble de l’année .

Hyperinflation au Suriname et à Haïti

Le Suriname et Haïti figurent, respectivement depuis 2021 et 2023, parmi les pays hyperinflationnistes.

L'application de la norme IAS 29 sur la période du 1er janvier au 30 juin 2024 a entraîné une augmentation des capitaux propres consolidés de 18 millions d'euros et des effets non significatifs sur le compte de résultat de la période.

Normes, interprétations et amendements applicables au 1er janvier 2024

Les normes, interprétations et amendements suivants parus au Journal officiel de l’Union européenne à la date de clôture sont appliqués pour la première fois en 2024 :

La première application de ces normes, interprétations et amendements n’a pas eu d’impact matériel sur les comptes du Groupe.

Normes, interprétations et amendements applicables par anticipation sur option

Le Groupe n’a pas appliqué par anticipation les normes, interprétations et amendements dont l’application n’est pas obligatoire au er janvier  ou qui n’ont pas encore été adoptés par l’Union européenne.

2.       PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION AU 30 JUIN 2024

Les états financiers consolidés de l’exercice clos le  juin  regroupent les états financiers de Rubis et des filiales listées dans le tableau de la note 20.

Groupe d actifs destinés à être cédés

Le  avril , le groupe Rubis a annoncé la finalisation d’un accord avec ) Squared Capital pour la cession de sa part de 55 % dans Rubis Terminal.

Rubis a créé la JV Rubis Terminal avec I Squared (45 % de participation) en 2020 pour mettre en place une stratégie de diversification des produits et d’expansion géographique, dans l’optique de créer de la valeur pour la société.

Le projet de cession par Rubis de sa participation dans Rubis Terminal répond aux critères de la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente » au 30 juin 2024. 

En application de cette norme :

•       la participation dans la coentreprise Rubis Terminal est présentée sur la ligne distincte du bilan « Groupes d’actifs destinés à être cédés » au 30 juin 2024 ;

•       la ligne « Quote-part de résultat des coentreprises » au 30 juin 2024 inclut la quote-part de Rubis au résultat de Rubis Terminal pour la période du 1er janvier 2024 au 31 mars 2024.

Au 30 juin 2024, la finalisation de la transaction est soumise à la levée de conditions suspensives, et notamment de l’obtention de l’ensemble des autorisations administratives requises.

3.       VARIATIONS DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

Au cours du premier semestre 2024, Rubis Photosol a poursuivi ses investissements en réalisant notamment un investissement dans un projet situé en France et ayant atteint le stade RTB (readyto-build . L’actif incorporel reconnu au  juin  au titre de cette opération s’élève à 6,9 millions d’euros.

Parallèlement, le secteur Distribution d’énergies a réalisé deux prises de participation dans le secteur des énergies renouvelables. Les sociétés Soleco Energy Limited (35,3 %) et Ezdrive Antilles (49 %) sont toutes deux qualifiées de partenariat et consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Leurs contributions aux états financiers du premier semestre 2024 ne sont pas matérielles.

4.       INFORMATION SECTORIELLE RÉSUMÉE

Conformément à la norme IFRS 8, les secteurs opérationnels reflètent le niveau auquel la performance du Groupe est évaluée par les principaux décideurs opérationnels du Groupe (les Gérants). Cette approche conduit à distinguer les deux segments suivants :

•       le segment Distribution d’énergies qui intègre la distribution de carburants, de fiouls, de lubrifiants, de gaz liquéfiés et de bitumes ainsi que la logistique, qui regroupe le négoceapprovisionnement, l’activité de raffinage et le transport maritime ;

•       le segment Production d’électricité renouvelable, spécialisé dans la production d'électricité photovoltaïque.

)nformation par secteur d activité

                                                                                                                                                                                                     Réconciliation                                                                       

Production

30/06/2024                                                         Distribution            d électricité                      Rubis                 Société

(en milliers d'euros)                                                d'énergies          renouvelable Terminal (JV)                      mère     Éliminations                         Total

                                                                                                                                                                                                     Réconciliation                                                                       

Production

Information par zone géographique (après élimination des opérations entre secteurs)

                                                                                                                                                                                                                      Réconciliation                                                       

30/06/2024                                                                                                                                                                                        Rubis

(en milliers d'euros)                                                           Europe              Caraïbes                    Afrique Terminal (JV) Société mère                            Total

                                                                                                                                                                                                                      Réconciliation                                                       

30/06/2023                                                                                                                                                                                        Rubis

(en milliers d'euros)                                                           Europe              Caraïbes                    Afrique Terminal (JV) Société mère                            Total

Zone géographique                                                                                                                                                                                                                      

Produits et services                                                                                                                                                                                                                     

5.       INTÉRÊTS NE CONFÉRANT PAS LE CONTRÔLE

Au 30 juin 2024, les principaux intérêts minoritaires sont calculés sur les entités ou sous-groupes suivants :

SARA

Le Groupe consolide selon la méthode de l’intégration globale l’entité SARA avec un taux de détention de 71 % ; les intérêts minoritaires à hauteur de 29 % correspondent au groupe Sol Petroleum Antilles SAS.

Entités Easigas

Les entités Easigas sont consolidées par le Groupe selon la méthode de l’intégration globale avec un taux de détention Groupe de 55 %.

Entités Photosol

Depuis le 1er avril , le Groupe consolide selon la méthode de l’intégration globale les entités Photosol dont certaines sont détenues à moins de 100 % (cf. périmètre de consolidation en note 20).

5.1 INFORMATIONS FINANCIÈRES RÉSUMÉES – FILIALE AVEC INTÉRÊTS NE CONFÉRANT PAS LE CONTRÔLE : SARA

Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :

5.2 INFORMATIONS FINANCIÈRES RÉSUMÉES – FILIALE AVEC INTÉRÊTS NE CONFÉRANT PAS LE CONTRÔLE : EASIGAS SA ET SES FILIALES

Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :

5.3 INFORMATIONS FINANCIÈRES RÉSUMÉES – FILIALE AVEC INTÉRÊTS NE CONFÉRANT PAS LE CONTRÔLE : RUBIS PHOTOSOL ET SES FILIALES

Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques avec d’autres sociétés du Groupe :

6.       PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES COMMUNES

Les participations du Groupe dans des entreprises communes ne sont pas matérielles au 30 juin 2024.

7.       PARTICIPATIONS DANS DES COENTREPRISES

Le Groupe qualifie plusieurs partenariats de coentreprises au sens d’)FRS 11. Leurs contributions dans les états financiers du Groupe ne sont pas matérielles au 30 juin 2024.

8.      ÉCARTS D’ACQU)S)T)ON ET )MMOB)L)SAT)ONS )NCORPORELLES

8.1 ÉCARTS D’ACQUISITION

Les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de perte de valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 36 « Dépréciation des actifs », au moins une fois par an ou plus fréquemment s’il existe des indices de perte de valeur.

Le test de perte de valeur consiste à comparer la valeur recouvrable et la valeur nette comptable de l’Unité Génératrice de Trésorerie UGT ou du groupe d’UGT, y compris le goodwill. La valeur recouvrable est la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de cession et la valeur d’utilité. Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur nette comptable de l’actif ou groupe d’actifs , une perte de valeur est enregistrée en résultat pour le différentiel. Au cours du premier semestre , le Groupe n’a pas identifié d’indices de perte de valeur.

                                                                                                Variations de                                                                 Écarts de

(en milliers d'euros)                                                            31/12/2023                  périmètre        Hyperinflation                conversion

ÉCARTS D'ACQUISITION                                                     1 659 544                              2 208                              9 207                          63 538

Les acquisitions réalisées sur le semestre sont décrites en note 2 Périmètre de consolidation et ne sont pas matérielles.

8.2 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Les variations de périmètre correspondent à l’acquisition d’un projet développé et prêt à construire en France (cf. note 3).

9.      )MMOB)L)SAT)ONS CORPORELLES ET DRO)TS D’UT)L)SAT)ON

9.1 IMMOBILISATIONS CORPORELLES

9.2 DROITS D’UTILISATION (IFRS 16)

10.     ACTIFS FINANCIERS

10.1 AUTRES ACTIFS FINANCIERS

Les « autres actifs financiers » au 30 juin 2024 comprennent :

Les titres de participation correspondent essentiellement :

•       à la participation à hauteur de 17,6 % dans la société Hydrogène de France (HDF Energy) souscrite en 2021 pour un montant total de 78,6 millions d'euros ;

•       aux participations minoritaires détenues par Rubis Energia Portugal dans plusieurs entités au Portugal ;

•       aux participations minoritaires détenues par la raffinerie SARA dans des projets de diversification ;

•       aux parts de GIE détenues par la société Rubis Antilles Guyane.

Les autres créances rattachées à des participations incluent essentiellement les avances faites à des GIE ou entreprises communes.

Les prêts, dépôts et cautionnements versés comprennent un prêt en USD à hauteur de 8 millions d’euros, remboursable en octobre , accordé par la filiale RW)L Suriname à l’État surinamais. La part courante de ce prêt figure en « Autres Actifs Courants » pour  millions d’euros. Ce poste inclut également à hauteur de  millions d’euros des bons du trésor détenus par les entités de distribution implantées au Kenya vis-à-vis de l’État kenyan.

Les autres éléments inscrits dans ce compte correspondent essentiellement à des avances faites à certains distributeurs travaillant pour le Groupe, à des dépôts de garantie prévus dans certains baux emphytéotiques et aux autres dépôts de garantie.  

Les dépréciations intègrent à hauteur de , millions d’euros l’impact de l’évaluation à la juste valeur de la participation dans HDF Energy en raison de la baisse de son cours de bourse par rapport au prix de souscription à l’origine. La contrepartie est portée en autres éléments du résultat global.

10.2 AUTRES ACTIFS COURANTS

Les autres actifs courants comprennent principalement des charges constatées d’avance ainsi que la part à moins d'un an des créances rattachées à des participations, des prêts et des dépôts et cautionnements versés, des avances et dépôts versés en vue de l’acquisition de nouvelles activités, des valeurs mobilières de placement qui ne peuvent pas être considérées comme de la trésorerie ou équivalents de trésorerie et des instruments de couverture à la juste valeur.

(en milliers d'euros)                                                                                                                                                                                        30/06/2024            31/12/2023

10.3 CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS (ACTIFS D’EXPLOITATION COURANTS)  

Les clients et autres débiteurs comprennent la part à moins d'un an des créances clients et comptes rattachés, des créances liées au personnel, des créances sur l'État et des autres créances d'exploitation.

Sur le premier semestre 2024, les pertes sur créances sont demeurées stables et non matérielles.

Cession de créances

Rubis a mis en place des programmes de cession de créances et d’affacturage, notamment en Martinique, au terme desquels la filiale cède des créances commerciales au factor ou à l’organisme financier en contrepartie de trésorerie. Certains programmes sont déconsolidants. 

Au 30 juin 2024, la valeur nette des créances cédées et déconsolidées s'élève à 39 millions d'euros, la quasi-totalité des risques et avantages au titre de ces créances ayant été transférés. Pour les programmes non déconsolidants, les montants remboursables au titre des programmes sont présentés dans les « Emprunts et concours bancaires (part à moins d'un an) » sur la ligne « Autres emprunts et dettes assimilées ».

10.4 RISQUE DE CRÉDIT

L’exposition maximale au risque de crédit concernant les créances commerciales à la date de clôture, analysée par zone géographique est la suivante :

11.     CAPITAUX PROPRES

Au 30 juin 2024, le capital social est composé de 104 158 122 actions entièrement libérées de 1,25 euro chacune et s'élève à   milliers d’euros.

Les différentes opérations sur capital, intervenues au cours de la période, sont reprises dans le tableau ci-après :

Au        juin            , Rubis possédait                actions d’autocontrôle.

Convention de ligne de capital avec Crédit Agricole CIB de novembre 2021

En novembre 2021, le Groupe a signé une convention de ligne de capital avec Crédit Agricole CIB pour une période de 37 mois et dans la limite autorisée de 4 400 000 actions de 1,25 euro de nominal. Le prix de souscription des actions fera ressortir une décote de 5 % par rapport à la moyenne pondérée par les volumes des cours cotés des actions des deux séances de bourse précédant sa fixation. Crédit Agricole CIB intervient en tant qu'intermédiaire financier et n'a pas vocation à rester au capital de la Société. Au  juin , le Groupe n’a pas encore fait usage de cette ligne de capital.

Rapprochement avec l augmentation de capital au tableau de flux de trésorerie

Rapprochement du dividende distribué entre l'état de variation des capitaux propres et le tableau de flux de trésorerie

12.     OPT)ONS DE SOUSCR)PT)ON D’ACT)ONS ET ACT)ONS GRATU)TES

Les modalités des plans d’options de souscription d’actions et d’actions gratuites en cours au 30 juin 2024 sont illustrées dans les tableaux ci-après :

Les actions de préférence seront converties en actions ordinaires à l’issue d’une période de conservation ou d’acquisition en fonction du degré d’atteinte des conditions de performance.

13.     PASSIFS FINANCIERS

13.1 DETTES FINANCIÈRES

Les dettes financières sont présentées dans le tableau ci-dessous en distinguant les passifs non courants des passifs courants :

La variation des emprunts et autres passifs financiers sur le premier semestre  s’analyse comme suit :

Les émissions réalisées au cours de la période s’expliquent principalement par le refinancement des lignes de crédit utilisées et les nouveaux financements obtenus sur Photosol.

Risque de taux

Le risque de taux est limité aux emprunts souscrits par le Groupe.

Covenants financiers

Au  juin , il n’existe pas de situation de non-respect des ratios pouvant entraîner un remboursement anticipé des emprunts.

Supply chain factoring

Certaines filiales de l'activité Distribution d'énergies ont mis en place des contrats d'agents payeurs avec des institutions financières permettant à certains fournisseurs du Groupe de céder leurs créances dues par le Groupe.

Ce programme de financement permet au Groupe de bénéficier d'une prolongation des délais de paiement des dettes vis-à-vis de ces fournisseurs. Les dettes ayant fait l'objet d'une prolongation des délais de paiement sont présentées dans la ligne « Emprunts et concours bancaires (part à moins d'un an)" sur la ligne "Autres emprunts et dettes assimilées". Au 30 juin 2024, les montants dus au titre de ces programmes s'élèvent à 16 millions d'euros. Les flux de trésorerie liés à ces dettes sont classés en flux de trésorerie liés aux activités de financement.

Risque de liquidité

Au 30 juin 2024, le Groupe utilise des lignes de crédit confirmées pour un montant global de 805 millions d’euros. Le montant des lignes de crédit confirmées mais non utilisées au 30 juin  s’élève à  millions d’euros.

Parallèlement, il est précisé que le Groupe présente à l’actif de son bilan une trésorerie immédiatement disponible de  millions d’euros.

13.2 OBLIGATIONS LOCATIVES

(en milliers d'euros)   Moins d'1 an                De 1 à 5 ans                  À plus de 5 ans ÉCHÉANCIER DES OBLIGATIONS LOCATIVES                        33 109      78 843 134 777

Autres informations relatives aux contrats de locations (IFRS 16)

Au 30 juin 2024, le montant des loyers décaissés (contrats retraités et contrats exclus s’élève à , millions d’euros et le produit des sous-locations à , millions d’euros.

Les charges de loyers qui n’ont pas été retraitées au         juin             s’analysent comme suit :

•       loyers bénéficiant d’une exemption de comptabilisation : o durée inférieure à  mois pour , millions d’euros ; o bien de faible valeur unitaire pour , million d’euros ;

•       part variable des loyers pour            , millions d’euros.

13.3 ENGAGEMENTS ET PASSIFS ÉVENTUELS (HORS PROVISIONS)

Rubis SCA et ses filiales font l’objet de contrôles fiscaux et parfois de proposition de rectifications. Le Groupe considère qu’il dispose de solides moyens de défense, qu’il met en œuvre toutes les procédures légales à sa disposition pour prévenir tout dénouement défavorable et qu’il a constitué toutes les provisions nécessaires pour faire face aux décaissements jugés probables. Les conséquences financières de ces rappels d’impôts et taxes sont comptabilisées au passif pour les montants notifiés et acceptés ou considérés comme incertains et présentant une sortie de ressources probable pouvant être déterminée de manière fiable.

Le Groupe revoit périodiquement l’estimation de ces risques au regard de l’évolution des contrôles et des contentieux et estime qu’aucun contrôle en cours n’aura d’impact significatif sur sa situation financière ou sa liquidité.

En décembre , l’Autorité de la concurrence s’est saisie d’office d’une mission d’enquête sur des pratiques observées dans le secteur de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution des carburants. Fin , les Services d’instruction de l’Autorité de la concurrence ont adressé à plusieurs acteurs du secteur pétrolier en France – parmi lesquels figurent trois entités du Groupe – une notification de griefs relative à des pratiques d’entente prétendument mises en œuvre dans ce secteur. La réception de ce document ne préjuge en rien d’une condamnation future éventuelle. Durant le premier semestre 2024, le Groupe a présenté ses observations et contesté intégralement et fermement le bien-fondé des procédures en cours. Comme au 31 décembre 2023, aucune provision n’a été constituée, le management considérant que les critères de comptabilisation d’une provision ne sont pas respectés au regard des normes )FRS.

14.       PROVISIONS

Les provisions pour risques et charges comprennent notamment :

•       les obligations du Groupe en matière de certificats d’économie d’énergie. Ces provisions sont constatées tout au long de la période triennale en vigueur (2022/2025) ;

•       des provisions relatives à des risques ou litiges pouvant conduire à la mise en cause éventuelle du groupe Rubis.

Ces éléments sont évalués à partir d'estimations des sorties de ressources nécessaires pour éteindre l'éventuelle obligation et en intégrant des probabilités de réalisation des différents scénarios envisagés.

Les provisions pour démantèlement et dépollution sont conformes à la norme IAS 16. Le Groupe a procédé à une estimation des coûts de dépollution et de démantèlement reposant notamment sur les conclusions de conseils externes. Conformément à la norme IAS 16, la valeur actuelle de ces dépenses a été incorporée au coût des installations correspondantes.

(1) Dont 634 milliers d'euros de reprises sans objet.

Les variations de provisions pour risques et charges du semestre correspondent notamment :

•       aux nouvelles obligations du Groupe en matière de collecte de certificats d’économie d’énergie ;

•       aux obligations du Groupe en matière de dépollution et remise en état.

15.     AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS

Les « autres produits et charges opérationnels » au 30 juin 2024 sont détaillés ci-après :

Les coûts liés aux acquisitions stratégiques correspondent notamment aux coûts encourus dans le cadre de l’acquisition du groupe Photosol.

16.     AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS

17.       IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT

Réforme de la fiscalité internationale

La réforme de la fiscalité internationale arrêtée par l’OCDE fin , dite « Pilier 2 », visant à établir un taux d’imposition minimal de  %, a été adoptée par la France dans le cadre de la Loi de Finances pour 2024 votée avant le 31 décembre 2023. Elle est entrée en application en France pour tout exercice ouvert à compter du 1er janvier 2024.

En raison de son chiffre d’affaires, le groupe Rubis entre dans le champ d’application de cette réforme. Dans ce cadre, la société Rubis SCA est l’Entité Mère Ultime EMU et pourrait être redevable, le cas échéant, d’un impôt complémentaire au titre de ses filiales faiblement imposées.

Au  juin , l’application de cette réforme a engendré une hausse du Taux Effectif d’)mposition de l’ordre de  % intégrant les réformes fiscales mises en place dans certains pays d’implantation du Groupe. Ces réformes fiscales vont se poursuivre tout au long de l’année .  

Le Groupe a maintenu, dans ses états financiers au titre du premier semestre 2024, l'exception de non-comptabilisation d'impôts différés liés à Pilier 2 telle que prévue par les amendements à IAS 12 « Impôts sur le résultat ».

18.      RÉSULTAT PAR ACTION

Sont présentés ci-dessous les résultats et actions ayant servi au calcul des résultats de base et dilué par action.

19.     TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES

Au premier semestre , il n’y a pas eu de variation significative dans la nature des transactions avec les parties liées par rapport au 31 décembre 2023.

20.       LISTE DES SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES AU 30 JUIN 2024

Les comptes semestriels consolidés condensés au 30 juin 2024 regroupent les états financiers de Rubis et des filiales listées dans le tableau ci-dessous.